(Minghui.org)
Je suis une paysanne et j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999. Avant cette époque, je souffrais de nombreuses maladies, y compris un tassement des disques intervertébraux lombaires, de la polyarthrite rhumatoïde, une sciatique et de neurasthénie. Toutes mes maladies ont disparu après que j'aie commencé à cultiver et pratiquer. Les membres de ma famille ont aussi obtenu la Loi, l'un après l'autre, après cela. Avant le 20 juillet 1999, tous les membres de ma famille immédiate cultivaient et pratiquaient déjà.
Je me souviendrai toujours du moment où j'ai obtenu la Loi pour la première fois. C'était en février 1999. Afin de propager la Loi, ma tante qui pratiquait déjà le Falun Gong invitait beaucoup de gens à faire les exercices ensemble. Parce que la maison était petite, nous allions dehors, affichions notre banderole du Falun Gong, passions la musique des exercices et apprenions les exercices. L'édifice gouvernemental du canton était situé juste à côté de chez nous. Les fonctionnaires tenaient une réunion en même temps. Ils ont pensé que notre musique était trop forte et nous ont enlevé notre banderole et lecteur de musique. Ma tante a voulu leur parler. Les autres pratiquants ne pouvaient pas attendre et sont partis. J'étais la seule qui attendait toujours là.
Ma tante est revenue après un long moment. Voyant que j'étais encore là, elle m'a demandé : « Pourquoi n'es-tu pas partie ? » Je lui ai dit : « Je n'ai pas fini d'apprendre les exercices ! » À cette époque, je ne pensais qu'à apprendre le Falun Gong, sans rien d'autre en tête. Je ne voulais pas partir avant d'avoir fini d'apprendre les exercices. Ensuite, j'ai obtenu la Loi. Ma croyance dans le Maître et Dafa n'a jamais flanché depuis ce jour-là.
Dafa m'a changée en une bonne personne
Avant que je cultive et pratique, ma relation avec mon beau-père n'était pas bonne. Après avoir cultivé et pratiqué, j'ai beaucoup changé. J'ai cessé de traiter mon beau-père aussi mal que je le faisais auparavant, je m'en suis plutôt occupée activement. Une année, le temps était très sec et les gens du village se querellaient souvent au sujet de la limitation d'eau. Ma famille habitait juste à côté de l'étang, mais nous ne cultivions pas le riz. Un cadre du village s'en est aperçu et a trouvé cela étrange. Il a demandé : « Quelle est cette famille ? Pourquoi ne cultive-t-elle pas le riz puisqu'ils vivent juste à côté de l'étang ? » J'ai répondu : « C'est la mienne. C'est pour laisser l'eau aux gens qui en ont plus besoin que moi pour cultiver leur riz que je n'ai pas cultivé de riz. Les membres de ma famille peuvent aller gagner de l'argent pour nous soutenir. Toutefois, certains voisins ne peuvent pas gagner leur vie s'ils ne peuvent pas cultiver de riz. » Le changement en moi dû à la cultivation et pratique a été remarqué par tout le monde dans le village. C'est le Maître et Dafa qui m'ont fait changer en une bonne personne.
J'ai été soumise à une persécution sévère à cinq reprises
Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter les pratiquants en juillet 1999. Sans avertir mon mari, je suis tout de suite allée à Pékin avec un autre pratiquant. Avant mon départ, j'ai dit à ma fille : « Si je ne reviens pas après une semaine, vous pouvez aller à Pékin, si vous voulez. Si vous ne pouvez pas revenir, c'est donc à ton frère d'y aller aussi s'il le veut. »
Après mon arrivée à Pékin, nous avons communiqué avec un pratiquant local dans la rue ; c'est arrivé instinctivement, car je ne connaissais ni le lieu ni les gens là-bas. L'autre pratiquant et moi avions pris des dispositions pour vivre dans une maison. Beaucoup de pratiquants sont restés ensemble là, à cette époque. Chaque jour, des pratiquants locaux sont venus pour fournir de la nourriture, et il y avait constamment des pratiquants qui validaient la Loi à la place Tiananmen.
Je suis également allée à la place Tiananmen un jour. Toutefois, avant que je puisse dire un seul mot, les policiers m'ont arrêtée. J'ai été envoyée à un endroit dans la banlieue de Pékin. Plus d'un millier de pratiquants étaient détenus dans une petite enceinte. Nous avons ensuite récité ensemble les « Hong Yin » du Maître. Nos voix retentissaient dans tout le secteur, et les gardiens se sont hâtés de fermer toutes les portes et fenêtres. Je me souviens encore de cette scène touchante. Ensuite, j'ai été transférée au centre de détention local et détenue pendant plus d'un mois. J'ai fait une grève de la faim pendant quatre jours et j'ai subi une fois le gavage. Parce que mon mari a demandé de l'aide aux gens, et parce qu'il a signé pour que j'abandonne la cultivation et la pratique et a versé de l'argent, j'ai été libérée.
À la fin du mois d'avril 2000, des fonctionnaires du gouvernement local ont trompé mon mari et moi en nous incitant à nous rendre à leur bureau, où ils nous ont arrêtés, disant que c'était pour nous empêcher d'aller à Pékin pour faire appel. À cette époque, la police a arrêté six pratiquants issus de quatre familles. La police ne nous a pas donné de nourriture. Mon fils est venu nous apporter de la nourriture, mais il a également été arrêté juste pour avoir dit qu'il était venu pour donner de la nourriture aux pratiquants. La police a torturé mon fils devant moi. Ils l'ont menotté et l'ont fait sauter comme une grenouille. Enfin, j'ai été persécutée pendant un demi-mois. Après que les autres pratiquants aient été libérés, ma tante et moi avons été détenues dans un centre de détention pendant dix jours.
En octobre 2000, un autre pratiquant et moi avons été signalés à la police tandis que nous distribuions des documents de clarification de la vérité avec deux autres pratiquants, puis nous avons été arrêtés. Nous avons été détenus dans un centre de détention pendant plus d'un mois, ensuite nous avons été condamnés à un an d'emprisonnement. Nous avons ensuite entamé une grève de la faim ensemble. Douze jours plus tard, la police nous a libérés.
En avril 2001, un fonctionnaire local du PCC a trouvé des documents de clarification de la vérité et une antenne parabolique à mon domicile. Ils m'ont demandé d'où provenait le matériel, mais je ne leur ai pas dit. Puis la police m'a menottée et m'a battue violemment. Ils m'ont torturée pendant trois jours et trois nuits et m'ont interdit de dormir. J'ai été détenue pendant 150 jours, puis soumise à un an et demi de travaux forcés.
Lorsque j'ai été envoyée au Camp de travaux forcés de Shayang la première fois, j'ai fait une grève de la faim de neuf jours en avance. En chemin pour aller là-bas, j'ai continué à réciter « Hong Yin » et la Loi du Maître. Il faisait très chaud alors. Les policiers qui m'avaient emmenée là, buvaient constamment de l'eau. Remarquant que je n'avais rien bu après avoir fait une grève de la faim de neuf jours, ils ont semblé surpris. Une fois arrivée au Camp de travaux forcés de Shayang, on m'a diagnostiqué une maladie cardiaque et ils ont refusé de m'accepter. Je savais que c'était le Maître qui me protégeait.
Après avoir été renvoyée au centre de détention, j'ai commencé une deuxième série de grève de la faim. Je l'ai poursuivie pendant 17 jours, cette fois-ci. Les gardiens me gavaient de force tous les deux jours. En outre, j'ai été mise de force sous perfusion intraveineuse à forte concentration d'eau salée, ce qui me donnait très soif.
Lorsque j'ai été envoyée au Camp de travaux forcés de Shayang une deuxième fois, on m'a diagnostiqué une maladie de la peau et on m'a de nouveau refusé l'entrée. Puis j'ai entamé une grève de la faim pendant cinq jours. Plusieurs pratiquantes qui ont été détenues avec moi ont pris soin de moi et ont récité la Loi avec moi. Les pratiquants de l'extérieur du camp de travail ont également émis des pensées droites pour me sauver. Finalement, je suis sortie du centre de détention.
En mai 2008, trois pratiquants et moi avons été signalés à la police alors que nous distribuions des documents clarifiant la vérité. La police est alors venue nous arrêter. Je n'ai pas suivi leurs instructions, de sorte qu'un policier masculin m'a attrapé les cheveux et m'a cogné la tête contre un mur plus de dix fois. Les autres pratiquants ont également souffert de coups sévères. Cette fois, j'ai été condamnée à deux ans de travaux forcés. Ensuite nous avons été placés dans un centre de détention pendant plus d'un mois, nous avons fait une grève de la faim pendant 24 jours, puis nous avons été libérés.
Ma tante meurt après que nous ayons été toutes deux soumises à la persécution
Trois mois après mon retour, les agents du PCC sont venus de nouveau chez moi pour m'arrêter. Ma tante, qui m'a aidée à obtenir la Loi, a également été arrêtée. La persécution cette fois-là a été très sévère. Ma tante a fini par mourir. J'ai pu briser les frontières avec l'aide du Maître et ai été en mesure de décrire comment la perversité m'avait persécutée.
Cette fois, j'ai fait une grève de la faim à partir du 5 septembre. Ma tante m'a rejointe, et nous avons continué à la faire jusqu'au 24 septembre. Puis, les policiers ont commencé à torturer ma tante avec le gavage. Ils nous ont forcées à nous asseoir, ils ont demandé à plusieurs prisonniers de se tenir debout sur nos genoux, de saisir nos cheveux et de nous tirer en arrière. Puis les gardiens ont utilisé des tisonniers brûlants pour nous ouvrir la bouche et ils ont laissé au chef du centre de détention le soin de nous nourrir. Ma tante est tombée dans un état de choc immédiatement parce que la nourriture s'était logée dans sa trachée. Toutefois, les agents du centre de détention n'ont rien fait pour ranimer ma tante. Ils ont directement envoyé son corps au congélateur. En fait, ma tante auraient pu être sauvée si on lui avait fait une trachéotomie. Ma tante était effectivement plus jeune que moi. Elle n'avait que 44 ans lorsqu'elle a été tuée. Quand elle était en vie, ses pas avaient couvert tous les coins des villages autour de notre région pour diffuser la Loi.
Le même jour où ma tante a été tuée, j'ai également été gavée de force, et mon corps est devenu très faible. La seule chose que j'arrivais à faire était respirer. Les fonctionnaires n'arrivait pas à trouver mon pouls. Après le décès de ma tante, les responsables du centre de détention ont eu peur que je ne meure aussi, j'ai donc été envoyée à l'hôpital. Je suis allée à l'hôpital pendant plus de dix jours. Je ne pouvais ni bouger ni parler. Cependant, mon esprit était clair. J'ai continué à réciter la Loi alors que j'étais malade au lit. Chaque jour, j'ai continué à vomir. En fin de compte, j'ai même vomi de la bile noire. Les médecins pensaient que personne ne pouvait me sauver. Afin d'éviter que je ne meure là, ils ont demandé aux membres de ma famille de me ramener chez moi le 4 octobre.
Après ma sortie de cette période de détention, les amis et parents sont venus me rendre visite. Mon beau-père a dit : « Personne ne peut vous sauver sauf le Maître ! » Mon mari, un pratiquant, est également resté inébranlable dans sa conviction que je pouvais aussi traverser la persécution même si elle était très sévère pour le moment.
J'ai cessé de vomir après mon retour à la maison et j'ai pu manger du tofu. Petit à petit, j'ai bu boire de la soupe et peu après manger du riz. Sept jours plus tard, j'ai récupéré complètement, grâce à la bienveillance du Maître. C'est vous qui m'avez encore et encore protégée pour que je traverse la persécution perverse.
Dans le processus de surmonter la persécution, je suis devenue plus ferme dans ma croyance dans le Maître et Dafa, et je sens que mon corps et mon cœur ont été purifiés à un niveau élevé. Ma famille a déménagé loin de notre ville natale. Nous sommes encore en train de sauver les êtres ainsi que de travailler pour les autres.
Traduit de l’anglais au Canada
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