(Minghui.org)

Par un correspondant de la ville de Chongqing, Chine

Nom : Huang Sulan 黄素兰
Genre : Feminin
Âge : 63 ans
Adresse : Dashiba, zone de Jiangbei, municipalité de Chongqing
Profession : Ancienne employée de l'usine du 7 mai , de la société de forage pétrolier
Date de la dernière arrestation : 2002
Dernier lieu de détention : Camp de travail forcé pour femme de Chongqing 重庆女子劳教所
Agglomération : Chongqing
Persécution endurée : Privation de sommeil, travail forcé, lavage de cerveau, injections/administration forcé de drogue, passages à tabac, suspension, emprisonnement, cellule d'isolement, torture, agression sexuelle, gavage, contrainte physique, saccage du domicile, privation de l’utilisation des toilettes.


Mme Huang Sulan a été arrêtée, condamnée au travail forcé, et sa maison a été mise à sac parce qu’elle pratiquait Falun Dafa. Pendant son temps au camp de travail forcé, elle a été menottée et suspendue, menottée à une lourde planche, gavée, battue, privée d'aller aux toilettes, et privée de sommeil jusqu'à ce qu'elle soit proche de la mort. Actuellement elle est toujours sous la surveillance étroite des autorités locales.


Mme Huang a commencé à pratiquer Falun Gong en mars 1996. Elle est allée à Pékin faire appel au nom de Falun Gong en janvier 2001 et a été arrêtée et détenue au centre de détention du district de Jiang pendant un mois. Il faisait un froid acéré, et le chef de la cellule l'a dévêtue de force et lui a versé de l'eau froide dessus pendant plus de dix minutes. Elle tremblait de froid.


Le soir du 13 mai 2000, Mme Huang a été arrêtée alors qu’elle rendait visite à des compagnons de pratique et a été amenée au centre de détention du district de Jiangbei. Elle a continué à faire les cinq exercices du Falun Gong. Les gardes ont forcé le chef de la cellule, Liu Caifeng, à la traîner dans les toilettes et à la battre brutalement. Ils ont versé de l'eau sur elle, l'ont déshabillée, puis traînée jusqu’à sa cellule.


Le 12 juin 2000, Mme Huang a été condamnée à un an de travail forcé et détenue au centre de détention pour femmes de Chongqing, où elle a été brutalement torturée. Sa détention a été prolongée de huit mois supplémentaires parce qu'elle n'abandonnait pas sa croyance.


Dans le camp de travail forcé, les gardes l'ont soumise à un travail difficile. Elle devait porter des paniers de charbon pesant plus de 50 kilos chacun ou des rouleaux de nattes. Elle a été souvent menottée et suspendue pendant de longues périodes, et parfois menottée à une grande planche. Elle a été attachée menottée et ses membres étirés, une chaîne autour de la taille pour l'empêcher de bouger. Les détenus ordinaires ne pouvaient pas soutenir une telle torture pendant plus que quelques heures.


Mme Huang a été régulièrement battue. Les malfaiteurs utilisaient leurs mains, jambes, et genoux pour presser le bas son abdomen. En plus de cela, on l’a souvent privée d'utiliser les toilettes pendant de longues périodes. En raison du tout cela, elle ne pouvait pas s’allonger sur le dos et souffrait de constipation. Elle était dans une douleur extrême.


Elle a fait une grève de la faim pour protester la persécution et a été cruellement gavée. Le soir les gardes ne retiraient volontairement pas le tube. Comme le tube passait par le nez jusque dans la gorge, elle avait des difficultés à avaler. Quand le tube a été inséré, les gardes ont forcé les détenus à le faire brutalement et à répéter l'insertion plusieurs fois. Cela l'a fait saigner et a également sérieusement nui à ses systèmes respiratoires et digestifs. Elle a été menottée et suspendue à un châssis de fenêtre. Ce n’est que lorsqu'elle a développé une grave hernie, que le docteur de la prison lui a permis de temps en temps de dormir dans un lit. Même à ce moment-là elle était encore menottée au lit. Mme Huang n’avait plus que la peau sur les os suite à la torture. Elle a souffert d'une atrophie de l'estomac, ses cheveux sont devenus blancs, et elle ne pouvait plus parler.


Un jour elle était trop faible pour crier son numéro, et a été enfermée dans une petite cellule obscure. Les gardes et plusieurs détenus l'ont attachée et lui ont scellé la bouche et le nez avec du ruban adhésif l’étouffant presque. Plus tard elle a été battue à plusieurs reprises, et les gardes ne lui ont rien donné à manger ni à boire ni ne l'ont pas laissée aller aux toilettes ou au lit pendant plus de deux jours et nuits. Mme Huang était au seuil de la mort. Le camp de travail forcé n'a pas voulu être tenu responsable de son état, et les fonctionnaires l'ont alors renvoyé chez elle pour des soins médicaux. Ses parents ont pleuré quand ils ont vu dans quel terrible état elle était.


Mme Huang a été libérée en février 2002, après que sa peine ait été prolongée de huit mois. Elle a été condamnée à plus d'une an de travail forcé moins d'un mois après sa libération. Le camp de travail forcé pour femmes de Chongqing a refusé de l’accepter quand le docteur n’a pas pu lui ponctionner de sang lors de l'examen médical obligatoire. Les fonctionnaires n'ont eu d'autre choix que de demander à la fille de Mme Huang de la ramener chez elle pour un traitement médical.

Détenue à nouveau, elle est devenue mentalement désorientée

A son retour chez elle Mme Huang a recommencé à pratiquer les exercices et sa santé s’est peu à peu améliorée. Seulement un mois et un jour après sa libération, elle a été repérée par le policier Gui Li pas loin de sa maison. Le policier l'a appelée, fait monter dans la voiture de police et escortée au camp de travail forcé pour femmes de Chongqing. Les gardes l'ont forcée à s'asseoir sur un petit tabouret chaque jour, et elle a été de nouveau réduite à la peau et les os. Proche de la mort, elle a été amenée dans un hôpital pour des soins d'urgence, mais le docteur n’a pas pu ponctionner son sang. Ils l'ont attachée et lui ont donné des fluides intraveineux. Sa vie était de nouveau en danger et elle a été encore une fois renvoyée à la maison. Elle était mentalement désorientée de retour chez elle et restait éveillée toute la nuit. Il lui a été difficile de récupérer de tels traumatismes physiques et dommages mentaux.


Elle est toujours sous surveillance et sa famille a été impliquée

Elle est toujours persécutée. Mme Huang a travaillé à l'usine 57 pendant dix ans mais n'a pas reçu un sou de salaire. En raison de la politique d'implication, sa fille a été congédiée et son fils amené au commissariat de police de Dashiba, où il a été menacé et soumis au lavage de cerveau. En conséquence, il a développé de mauvaises pensées au sujet de Falun Dafa. Les policiers l'ont menacé de le renvoyer incité à signer au nom sa mère une déclaration de garantie. Les policiers ont également incité les parents de Mme Huang à exercer une surveillance sur elle et passer des appels téléphoniques journaliers pour la forcer à accomplir des travaux de nettoyage pour le comité de voisinage et lui ordonner d'écrire le « rapport de pensée » dans un effort de la soumettre à davantage de pression.

Traduit de l’anglais en France