(Minghui.org)
Mme Cui Amai, une Coréenne âgée de quatre-vingts ans, est pratiquante de Falun Dafa à Yanbian, dans la province du Jilin. L’été dernier, elle a repris la pratique du Falun Dafa après avoir traversé des épreuves intenses d’émotion, de renommée et de gain en se conduisant selon les critères de Vérité-Compassion-Tolérance.
Mme Cui Amai a perdu son mari quand elle était au milieu de sa vie. Elle a élevé seule ses quatre fils et sa fille jusqu’à l’âge adulte. L’an dernier, son fils aîné est mort d’un cancer. Cette nouvelle l’a complètement abattue, elle s’est effondrée physiquement et mentalement. Quand des compagnons de cultivation sont venus lui rendre visite, elle était recroquevillée sur son canapé, pouvant à peine ramper jusqu'à la porte pour les faire entrer. Avec son visage marqué par le chagrin et ses cheveux défaits, Mme Cui a dit aux pratiquants : « Mon angine qui avait disparu il y a 10 ans est revenue. Mes enfants m’ont emmenée à l’hôpital, mais les médicaments n’ont pas marché pour moi, alors je suis repartie. L’angine me fait me sentir très mal. Je ne sais pas pourquoi mes jambes tremblent encore. Je ne peux plus supporter cela. J'aimerais mieux mourir. »
Elle ajouta : « C’est une telle tragédie de voir les jeunes mourir avant les vieux ! Encore plus insupportable, c’est que son épouse est retournée à Jilin après son décès, elle est partie avec tout l’argent – plus de deux millions de yuans – provenant de la vente de leur maison et d’autres biens à Pékin. Elle ne m’a pas donné un centime. Cet argent avait été envoyé par mon fils aîné à son frère alors qu’il travaillait à l’étranger, il a été utilisé pour acheter une maison afin que son frère puisse recevoir les traitements médicaux nécessaires à Pékin. Si ma belle-fille m’avait donné au moins dix mille yuans, j’aurais été contente. C’est trop méchant qu’elle ne m’ait rien donné. Oh, combien mon sort est amer ! »
Un compagnon de cultivation lui a dit : « Cui Amai, vous pratiquez depuis 10 ans. Le Maître nous enseigne de chérir Vérité-Compassion-Tolérance. Alors quand nous avons de la compassion pour les autres, c’est comme avoir de la compassion pour soi-même. La Loi nous enseigne aussi d’avoir de la retenue vis-à-vis de nos intérêts personnels. Votre autre fils vous a donné assez d’argent pour vivre, vous devez alors être satisfaite, sans vous battre pour avoir plus d’argent de votre belle-fille. » Après avoir entendu le commentaire du compagnon de cultivation, Mme Cui a réalisé qu’il avait raison. Elle a alors pensé, je suis une disciple de Dafa et je parle souvent de Vérité-Compassion-Tolérance ; comment se fait-il que cette fois-ci j’ai été interférée par les émotions et les gains matériels ?! C'est une indication de mon manque de compassion. Le Maître a dit dans : « Abandonner les attachements » (« Hong Yin ») :
Dans ce monde tous les hommes sont perdus,
Attachés au renom et au profit,
Les hommes des temps anciens, sincères et bienveillants,
Avec un cœur paisible,
Comblés de bonheur et de longévité.
Réfléchissant à cela, Mme Cui a dit : « Je ne me soucierai plus du gain personnel. Depuis que j'ai déménagé d’une simple résidence d'un étage à une maison plus confortable avec l’air climatisé, je n’ai pas participé aux études de la Loi en groupe depuis plusieurs années. Je suis en arrière dans mon étude de la Loi, c’est pour cela que j’ai été interférée par la perversité. Je sais que j’ai tort et je veux m’améliorer à partir de maintenant. »
Après que Mme Cui ait repris ses esprits, elle se remit à l’étude de la Loi, lisant la copie du « Zhuan Falun » que les compagnons de cultivation lui apportèrent. Aussi, elle envoya la pensée droite aux moments fixés. Elle pratiqua la méditation assise deux fois par jour et les autres exercices une fois par jour. Les premiers jours, elle n'arrivait pas à faire le double lotus à cause de la douleur dans ses jambes. Elle était un peu contrariée et a dit, une main tapotant la jambe qui était dessus : « Ma jambe m’a vraiment laissé tomber ». Cette nuit-là, elle fit un rêve. Dans son rêve, le Maître lui opérait la jambe. Après son réveil, elle réessaya la position du lotus et un miracle s’était produit : elle pouvait s’asseoir les deux jambes croisées, sans sentir de douleur dans ses jambes. Elle était si heureuse dans son coeur, car elle savait que le Maître s'occupait encore d’elle ! À partir de ce moment, Mme Cui retrouva la santé.
Toutefois, quelques temps plus tard, Mme Cui s’est remise à se sentir mal physiquement. Elle avait des douleurs dans tout son corps et avait un état d'esprit vraiment bas. Elle n'arrivait pas à trouver pourquoi. Les compagnons de cultivation lui ont gentiment dit : « Cui Amai, vos enfant ont-ils tous quitté le parti malveillant et ses organismes affiliés ? » Elle a réalisé et a dit : « Bien sûr, j’ai oublié cela. Je dois bien faire les trois choses. Je vais les convaincre de quitter le Parti communiste chinois pervers et ses organismes affiliés tout de suite. En général, ils m’écoutent et font ce que je dis. »
Cela fait maintenant un an que Cui Amai a repris la cultivation de Dafa. Tout au long de cette année, elle s’est comportée selon les critères de Vérité-Compassion-Tolérance et elle a vaincu les interférences de l’émotion, de l’attachement à la renommée et au gain matériel. Elle est heureuse de ne pas avoir été abandonnée. Elle dit souvent : « Le Maître s'occupe encore de moi ! »
Traduit de l’anglais au Canada
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