(Minghui.org)

Partage lors de la récente Conférence de partage d'expérience du Falun Dafa à Toronto par un pratiquant occidental

Vendre des billets pour Shen Yun Performing Arts a été une expérience formidable qui a propulsé en avant ma cultivation. Bien que j'ai fait la promotion du spectacle depuis quelques années, je n'ai, en réalité, pas vendu de billets jusqu'à, il y a quelques mois. Cela a été un processus de reconnaître clairement un bon nombre de mes attachements et puis de les laisser aller. Cela a été un processus – d'être un participant au kiosque de vente de billets de coordonner et d'assumer la responsabilité des kiosques.

Me débarrasser de mes notions et de mes attachements

Lorsque j'ai commencé à aller au kiosque [de vente] de billet, je ne me sentais pas très confiant ou compétent. J'ai regardé et appris de d'autres pratiquants, qui avaient lu des revues et des articles sur Shen Yun et assisté à des formations. Progressivement, j'ai commencé à développer ma propre façon d'approcher les gens et à leur parler du spectacle. Mes notions humaines ont émergé immédiatement. Si quelqu'un à qui j'avais parlé était fasciné par le spectacle, mon humeur pouvait grandir, mais si une personne passait à côté du kiosque et disait qu'elle n'était pas intéressée, j'étais froissé. J'ai réalisé que je permettais à mes émotion de me contrôler. Si quelqu'un paraissait qu’il avait de l'argent ou était d'âge moyen ou plus âgé ou était bien habillé, je voulais lui offrir un dépliant et j’engageais une conversation. Mais s’il avait l'air pauvre ou était jeune ou mal vêtu, je ne le faisais pas, je supposais qu'il ne serait pas intéressé par le spectacle. Toutes ces notions sont disparues au fil du temps puisque j’ai vu chaque type de personne que je n'avais pas sollicitée, acheter des billets de d’autres [pratiquants].

Mon style d'approche face à la clientèle a changé d'agressif à décontracté après une expérience. J'étais à un kiosque dans un grand centre et j’ai marché à plusieurs mètres du kiosque, pour tendre un dépliant à un groupe de personnes habillées en homme d'affaires. Un des hommes a dit : « Vous êtes trop agressif ! » J'ai regardé son insigne et j’ai vu son nom, il était le directeur du centre commercial, c’était lui qui nous avait permis d'utiliser le kiosque. Je me suis vraiment senti mal car mon comportement pouvait affecter le statut du kiosque. Lorsque j'ai cherché à l'intérieur, j'ai vu l'attachement à la peur. J'avais tellement peur de manquer une opportunité de sauver un être que je courais après les gens. Bien entendu, lorsque j'ai lâché mon attachement à la peur et simplement eu confiance en Maître, il n'y avait aucun besoin de courir après quiconque.

Les attachements à la jalousie et la mentalité de compétition se sont manifestés à maintes reprises puisque je n'avais pas vendu de billets. J'ai été pris dans la poursuite de vendre des billets. Avant même d 'arriver au kiosque, j'avais un nombre de billets, à l’esprit que je voulais vendre.

La plupart du temps, j'étais à un kiosque avec des pratiquants chinois et inévitablement ils me disaient quel excellent travail je faisais. Bien entendu, je passais outre et je ne voyais que le sens en surface. Étant donné que l'anglais est ma langue première, bien entendu, je peux mieux expliquer les choses ; car je suis une occidental, donc, je pouvais mieux rejoindre la clientèle. Comme la situation continuait à se répéter continuellement, j'ai eu à regarder à l'intérieur. J'ai vu mon attachement à mon propre intérêt. J'ai réalisé que j'étais en train de me valider moi-même et non Shen Yun.

Un jour un coordonnateur a déclaré qu'un pratiquant chinois, qui pouvait parler très peu anglais, était resté à un kiosque toute une journée, et de lui-même, il avait vendu beaucoup de billets. Lorsque j'ai entendu ceci, j'ai regardé à l'intérieur et j’ai réalisé que je n'étais pas en mesure de vendre des billets parce que je regardais cela à partir de mon côté humain et non avec ma nature de Bouddha. Ce n'était pas dû à ma technique ou à mes connaissances, ni aux tactiques de vente. Bien que tout ceci soit important, il s'agissait vraiment d'avoir des pensées droites.

Comment, un pratiquant parlant à peine la langue, avait-il vendu autant de billets ? C'est parce qu'il avait un esprit et un cœur pur et lorsque nous sommes droits, les divinités nous aideront à remplir notre mission. J'ai cherché profondément à l'intérieur pour voir ce qui me bloquait et j'ai trouvé l'attachement à moi-même. La nature égoïste m'empêchait de remplir ma mission. J'ai vu clairement que tout ce que j’avais à faire était d'avoir confiance en Maître. J'ai compris mon rôle dans une nouvelle perspective. Tout ce que je devais faire c'était de venir au kiosque avec le cœur et l'esprit clairs et Maître s'occuperait du reste. J'ai compris que maître a un plan pour chaque être à sauver. Tout ce que j’ai à faire est maintenir un champ d'énergie de droiture et Maître enverra ceux qui doivent venir, au kiosque, alors je fais juste la tâche physique de vendre les billets.

Je dois enlever mon « moi » du chemin, pour que l'arrangement du Maître puisse se réaliser. Dès que j’ai eu cette compréhension, j'ai été en mesure de vendre des billets.

Être au kiosque de billet m'a permis d'améliorer mon endurance. Tout d'abord, je devenais fatigué et affamé après quelques heures et je commençais à penser à la douleur de mes pieds ou de mes jambes endolories. Alors le Maître m'a donné un test. J'ai été à un kiosque dans un centre commercial, pendant sept heures, probablement le jour le plus inactif de l'année. C'était un lundi et même les employés du magasin ont déclaré qu'ils n'avaient jamais vu une journée aussi inactive. Ce jour-là sembla être une semaine. Un client pouvait être entrevu à chaque 30 minutes ou plus. J'ai passé à travers une multitude de sentiments : la frustration, l'ennui, la colère, me demander lorsqu'un client pouvait bien apparaître, la faim, la soif, le mal de tête, les douleurs dans les jambes, etc.. Finalement, j'ai réalisé que j'avais été attrapé par le côté humain de mon « moi » à nouveau.

J'ai commencé à envoyer des pensées droites pour effacer le champ, et puis tout a changé. Je me suis senti calme et en paix. J'ai oublié ma faim, ma fatigue et toutes les autres choses. J'ai été ému aux larmes car je sentais la grande compassion du Maître. J'étais tellement reconnaissant d'avoir l'occasion de faire partie de Shen Yun. Après cela, mon approche dans son ensemble a changé. Avant d'aller au kiosque, je faisais les exercices, j’étudiais, j’envoyais la pensée droite et je mangeais bien. Maintenant je suis en mesure de rester à un kiosque pendant des heures sans manger, ni repos, et je me sens très énergique. Je sens l’urgence de sauver les gens et, c’est tout ce que j’ai à l’esprit, rien d'autre n'est important.

Apprendre comment se coordonner

Une pratiquante m'a demandé de l'aider à un salon professionnel, et j'ai accepté. Elle devait alors aller en dehors de la ville, et je suis devenu responsable de coordonner le tout. Il y avait un kiosque de Shen Yun et un autre kiosque pour le journal, et j'ai eu à tout mettre en place, le personnel et le tout s’est terminé à la fin de des cinq jours du spectacle. C'était tout un défi.

Avant, tout ce que je devais faire était d'apparaître à un kiosque pendant un certain temps et partir ensuite quand c'était terminé. Je ne pouvais pas avoir une image de l'ensemble. Coordonner tout cela implique beaucoup plus, la prise en charge de plusieurs détails, de planifier les changements, de travailler en passant à travers les conflits et tout les autres défis qui se dressent le long de la route. Je n'avais jamais réalisé cela avant.

La coordination est un processus de faire un pas en avant et d'être responsable de toute les personnes qui sont impliquées. Mon attachement à dépendre des autres a été exposé et j'ai été capable de le laisser aller. Cela m'a également aidé à mettre les autres d'abord et d'avoir de la compassion envers mes compagnons pratiquants au lieu de les critiquer.

Aussi, j'ai réalisé que j'étais devenu attaché à ce que tout devrait s'accorder selon mes plans. J'avais une cédule de cinq jours, puis mon ordinateur est tombé en panne et je n'avais plus ma cédule. J'ai vraiment été bouleversé et j’ai alors réalisé que je devais laisser aller et prendre les choses avec légèreté. Être organisé est une bonne habileté utile à avoir, mais j'étais trop attaché à ce que tout marche comme j'avais prévu.

Nous avons continué à mettre en place des kiosques à différents endroits chaque fin de semaine jusqu'à la venue de Shen Yun. J'ai généralement apprécié être aux endroits des kiosques dans les centres commerciaux car il y avait tellement de gens à qui on pouvait introduire Shen Yun. Toutefois, il a un endroit qui a vraiment testé ma patience et ma capacité à me concentrer. Notre kiosque était très proche d’une scène et la musique forte et la danse ont durée pendant neuf heures. C'était encore un autre test d'endurance. J’ai pensé tellement de fois à partir pour échapper à la musique forte et abrasives, mais ensuite j’ai dû me ramener à mon calme intérieur et envoyer des pensées droites, endurer et me rappeler que j'étais là pour introduire le spectacle Shen Yun aux personnes pour qu’elles puissent être sauvées.

Vendre des billets pour Shen Yun est une expérience remarquable. J'ai versé des larmes tant de fois, en voyant le côté qui sait des gens venir pour ça. Certains clients sont devenus très enthousiastes au sujet du spectacle et étaient si heureux d'acheter leurs billets. D'autres disaient : « Merci d’être ici » ou « Je sais tout sur le spectacle mais je l'ai toujours manqué, je dois acheter mes billets maintenant, » « C'est si beau... je ne peux pas attendre pour voir le spectacle,» etc.. Chaque fois qu'un client était touché, je ressentais la grande compassion du Maître à sauver tous les êtres et je me rappelais une fois de plus, mon voeu et ma mission.

Je vous remercie, Maître, de m'offrir cette occasion merveilleuse de remplir ma mission. Je vous remercie, compagnons pratiquants, pour votre soutien et vos encouragements.

Traduit de l'anglais au Canada