(Minghui.org)
Le camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing est un endroit brutal inhumain. Les méthodes de torture qu'il emploie pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong sont très rares. Je voudrais exposer les atrocités que j'ai vues et éprouvées là.
1. Les exercices obligatoires
Toutes les pratiquantes de Falun Gong détenues dans le camp, peu importe leur âge ou leur condition physique, doivent participer aux exercices dans la « classe de formation. »
Dans la « classe de formation, » les gardes créent de la tension en employant tous les moyens, créant une grande tension pour les pratiquantes à tout moment. Le but est de créer traumatisme et confusion mentale chez les pratiquantes et de compromettre leur rationalité.
Les moyens de torture incluent la position debout obligatoire et s'accroupir comme des soldats, l’administration de drogues inconnues et d'eau salée concentrée, l’exposition au soleil brûlant, être menottée derrière le dos, fermer la bouche des pratiquantes avec une bande adhésive, la privation de sommeil et de l’utilisation des toilettes.
Il y a d'autres méthodes de persécution utilisées qui ne laissent aucun signe évident de dommages mais néanmoins causent graduellement de la douleur partout dans le corps, ce qui devient plus tard insupportable.
Mme Shen, du canton de Fengjie, ville de Chongqing, a persisté dans sa croyance peu importe à quel point les gardes l'ont torturée. Les gardes lui ont finalement administré une drogue inconnue contre son désir, ce qui lui a causé un effondrement mental.
2. Le lavage de cerveau obligatoire
Après la première période des exercices obligatoires, beaucoup de pratiquantes sont blessées par les mauvais traitements, une seconde période de lavage de cerveau commence.
Les policiers du camp choisissent des détenues criminelles très cruelles pour surveiller les pratiquantes et les « transformer » systématiquement.
Le camp récompense ou punit les détenues transformées en tortionnaires en se basant sur à quel point elles surveillent et persécutent les pratiquantes de Falun Gong. Les gardes incitent et ordonnent publiquement à ces détenues de faire des actes brutaux. Afin d'obtenir des récompenses, les détenues font beaucoup d’efforts pour persécuter les pratiquantes. Le camp force les pratiquantes à assister à des soi-disant sessions « d’étude, » où on les force à réciter les six règlements de l'administration de la sécurité publique, les 23 règles et théories perverses du camp. Le camp force également les pratiquantes à regarder des vidéos qui diffament le Falun Dafa et à écrire des rapports de réflexion chaque nuit. Si le rapport n'est pas au goût des gardes, on oblige la pratiquante à avaler chaque morceau de papier du rapport puis à l'écrire de nouveau. Si la pratiquante ne se soumet pas, elle est torturée par une série de moyens mentionnés ci-dessus.
Le camp force également les pratiquantes à suivre le modèle exigé et à écrire les trois déclarations. On oblige les pratiquantes à copier encore et encore ces choses à la main chaque jour. Si les pratiquantes ne suivent pas ces ordres, elles sont torturées. Le camp ne permet aucun contact entre les pratiquantes, même par le contact visuel ou par geste. Chaque mot et action des pratiquantes doit recevoir la permission des tortionnaires, y compris se lever, utiliser les toilettes et boire, de peur que les tortionnaires les battent et les insultent.
Les gardes ont cru que la vieille Mme An Bin pratiquait les exercices de Falun Gong parce qu'un de ses pieds était sur l’autre quand elle dormait. Elle a été immédiatement confinée et torturée dans une petite cellule.
Une pratiquante âgée du canton de Liangping, Chongqing, a voulu aller aux toilettes parce qu'elle a eu la diarrhée, mais sa demande a été refusée parce que ce n'était pas le moment prévu. Quand elle n'a pas pu se retenir, elle a été physiquement punie.
3. Les travaux forcés
Afin de générer un revenu, le camp force les pratiquantes à faire des travaux forcés. Le camp envoie les pratiquantes relativement jeunes à l'atelier de caoutchouc pour faire des accessoires pour la fabrication des automobiles. Après que l'atelier ait été fermé en décembre 2008, il a été converti pour faire des accessoires pour installer les câbles électriques.
Les pratiquantes plus âgées sont envoyées à l'atelier d’emballage de bonbons. Le camp demande un quota très élevé pour chaque pratiquante. En décembre 2009, les gardes ont de nouveau levé le quota. Chaque pratiquante devait envelopper ½ kg de sucrerie supplémentaire chaque heure. Les pratiquantes de moins de 45 ans devaient envelopper 5 kgs ; les 46-60 ans, 4.5 kgs ; les 61-65 ans, 3 kgs ; celles qui avaient plus de 66 ans, 2.5 kgs. S'il reste neuf heures de quota en une semaine à une pratiquante, on la punie en la forçant à s'asseoir pendant deux heures si elle a plus de 60 ans. Autrement, on la force à rester debout pendant deux heures.
Les gardes exigent également un rapport mensuel le 24ème jour de chaque mois. On oblige les trois dernières qui finissent leur quota à écrire des rapports d'auto-réflexion, et leurs points sont réduits. Les quotas sont fixés de manière irréaliste et les pratiquantes doivent travailler jusqu'à tard dans la nuit. Quand les hautes autorités sont venues pour inspecter le camp, les heures de travail ont été réduites à six heures par jour. Si nous parlions de la vraie situation dans le camp, nos peines de détention étaient prolongées.
Traduit de l’anglais
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