(Minghui.org)

Le 22 avril 2008, les fonctionnaires du régime communiste de la région de Tonghua dans la province du Jilin avaient pris pour excuse les Jeux Olympiques pour arrêter un grand nombre de pratiquants du Falun Gong. Mme Li Xiuhong avait été arrêtée et détenue au Camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi à Changchun. Des agents du commissariat de Shanshang dans le district de Erdaojiang avaient participé à l'arrestation à son domicile. Voici le rapport personnel des torture brutales et inhumaines auxquelles Mme Li a été soumise au Camp de travaux forcés de Heizuizi.

Lorsque sa peine a été écoulée, les autorités du camp de travail l'ont prolongée de quatre mois.

Tortures brutales combinée au lavage de cerveau et à des tentatives de « réforme »

Les tentatives de lavage de cerveau ont été la première tactique utilisée par les fonctionnaires du camp pour essayer de « réformer » Mme Li. Les fonctionnaires du camp ont ordonné à quelques collaboratrices de bombarder sans arrêt Mme Li d'informations diffamatoires.

Mme Li a pratiqué les exercices de Falun Gong le matin du 4 juin 2008. Wei Dan et quelques autres personnes l'ont électrochoquée avec cinq matraques électriques. Wei Dan et Ye Ying l'ont électrochoquée en présence des gardiens-chefs Yan Lifeng, Jiang Lijun et les gardes Wang Lei et Duan Yajuan.

Ye Ying et Wai Dan ont également donné des coups de pied à Mme Li, l'ont giflée au visage, frappée au visage avec la poignée d'une paire de ciseaux et lui ont coupé les cheveux. Après l'avoir fait tomber au sol, Yan Lifeng a attrapé la tête de Mme Li entre ses jambes pendant que Ye Ying et les autres lui retiraient son pantalon et sa veste. Ils lui ont passé un uniforme de la prison, l'ont électrochoquée avec des matraques électriques et frappée. Cela s'est poursuivi pendant toute une journée. La pièce était remplie de l'odeur de vêtements brûlés et de chair brûlée. Mme Li tremblait tellement fort qu'elle ne pouvait plus se tenir sans bouger. Les électrochocs lui ont laissé des marques sur les bras pendant deux mois. Elle a été attachée à un lit de mort avec les mains et les pieds liés jusqu'au dernier jour de mars 2009. Le lit était fait de barres de métal imbriquées. Deux jours après avoir été attachée au lit de mort, elle n'a plus réussi à uriner pendant 20 jours. Le garde de surveillance a suggéré qu'elle soit libérée. Lorsqu'elle s'est levée, elle n'a pas pu garder l'équilibre. Elle se sentait étourdie, mais elle a enfin pu se soulager. Le gardien l'a de nouveau attachée au lit de mort. Chaque fois qu'elle s'est soulagé la vessie par la suite, elle avait des crampes au ventre et de fortes douleurs. Une semaine plus tard, ses lésions aux fesses se sont infectées.

Mme Li n'a même pas été détachée afin qu'elle puisse manger. La personne qui la surveillait devait la nourrir ainsi que lui enlever ses sous-vêtements afin qu'elle puisse se soulager. Le nombre maximum de jours qu'une personne peut endurer le lit de mort est de sept. Après qu'elle ait pu s'occuper de son hygiène personnelle au bout de douze jours, elle a de nouveau été attachée au lit de mort. Incapable de bouger, son dos était paralysé et elle avait une tension artérielle et un pouls anormaux. Ses fesses infectées demandaient des soins. Les gardiens lui ont relâché les jambes pendant quelques jours, mais les ont de nouveau attachées dès que les blessures se sont améliorées. Cela a pris longtemps pour que les cicatrices guérissent lorsque ses jambes ont été détachées. Les barres de métal lui ont violemment blessé le dos. La période prolongée sur le lit de mort a également causé d'immenses gonflements et l'engourdissement de ses fesses.

Torture psychologique

Après avoir attaché Mme Li au lit de mort, les collaboratrices lui ont lu des ouvrages diabolisant Dafa. Elles ont également placé un moniteur de télévision près du lit de mort et diffusé des DVD qui calomniait Dafa à plein volume. Les gardes ont pressé celles qui la surveillaient de chanter les règlements du camp. Tous ces comportements ont été utilisés dans une tentative de la « réformer ».

Même après qu'elle ait été libérée du lit de mort le 1er mai 2009, les gardiens ont trouvé des collaboratrices pour poursuivre leurs efforts pour la « réformer. »

Interdiction de voir les membres de sa famille

En 2008, les gardiens ont déclaré qu'en pratiquant les exercices, elle avait violé le règlement, ce qui était une raison suffisante pour interdire les visite familiales. Ils ont poursuivi cette politique en 2009, en disant que Mme Li avait refusé de porter l'uniforme de la prison. Devant l'insistance de la famille, deux conversations téléphoniques ont été autorisées, rien de plus.

Sa famille appelait régulièrement le camp de travail pour avoir de ses nouvelles, mais seules des informations imprécises étaient données. Lorsqu'elle a voulu répondre à une lettre de sa famille, les gardiens lui ont dit : « Le chef Yan a déclaré que pour que vos menottes soient enlevées, vous deviez rédiger une déclaration dénonçant le Falun Gong, sans quoi, vous ne pourrez pas écrire à votre famille. » Elle a fermement refusé d'écrire la déclaration, elle n'a donc pas pu rédiger de réponse à sa famille. Vers la fin du mois d'août 2009, elle a finalement pu écrire à sa famille et expliquer la situation au camp de travail. Le gardien Wang Lei a déclaré qu'elle ne pouvait pas envoyer cette lettre. Les gardiens ont envoyé la lettre au procuratorat.

Refus de porter l'uniforme de la prison ou un badge

En coupant les cheveux de Mme Li contre sa volonté en octobre 2009, le gardien Wang Lei lui a intentionnellement coupé le front et l'arrière du cou, laissant quatre cicatrices. Comme Mme Li refusait de porter l'uniforme de la prison, les gardiens ont cousu des étiquettes à son nom sur ses vêtements. Les prisonnières Feng Boye de la province du Hebei et Zheng Jianxia de la province du Guizhou ont poussé Mme Li sur un lit et ses mains ont été attachées à la tête de lit. En lui tirant les cheveux et les oreilles, les deux prisonnières l'ont tirée vers le bas jusqu'à ce que ses jambes soient plates et elles lui ont cousu son badge sur son manteau d'hiver. Après cela, d'autres personnes lui ont passé l'uniforme de la prison, en lui écorchant une main. Chaque fois qu'elles lui passaient l'uniforme et cousaient le badge sur ses vêtements, elle les enlevait. Les gardes ont finalement abandonné.

Des gardiens malveillants

Alors que Mme Li pratiquait les exercices, le gardien Wang Xiuli l'a giflée au visage une fois, mais le gardien Wang Lei l'a frappée au visage à de nombreuses reprises. Le gardien-chef Jiang Lijun lui a donné des coups de pied. Après que Mme Li ait été attachée au lit de mort en juillet, Wang Lei a donné l'ordre que personne n'essuie la sueur sur elle ni ne la lave, ni ne change ses vêtements et chaussettes. Il s'est assuré régulièrement que ses ordres soient appliqués. Les menottes de Mme Li n'ont pas été enlevées entre septembre et octobre 2008. Pendant ces deux mois, elle a été incapable de s'occuper de son hygiène personnelle. De plus, Wang Lei a interdit à quiconque de lui parler. Les gardiens fermaient soigneusement la porte de la pièce aux moments où les autres personnes passaient pour aller manger ou se rendre aux toilettes. Hormis ceux qui la gardaient, personne n'était autorisé à lui parler. Plus encore, il lui a été interdit de sourire ou de regarder quiconque. Les gardiens l'ont entièrement coupées de l'extérieur. Elle n'a eu droit à aucun moment de répit ni de regarder par la fenêtre. Elle a vécu en isolement pendant ces deux ans.

La malveillante Wang Yuqin

Après que Mme Li ait finalement été libérée du lit de mort le dernier jour de mars 2009, Wang Yuqin (une non-pratiquante) qui avait été arrêtée à Songyuan pour avoir fait appel de son cas personnel, a coupé des draps de lit pour ligoter les bras et les jambes de Mme Li. Elle a aussi forcé les autres prisonnières à couvrir Mme Li de ruban adhésif et à la frapper brutalement. Elles lui ont poussé la tête dans les barres métalliques au coin du lit. Wang Yuqin a également poussé les autres prisonnières à frapper Mme Li et a attrapé la cheville de Mme Li et l'a traînée autour de la pièce plusieurs fois. Wang a poussé le volume d'un lecteur de cassettes au maximum et placé le lecteur près du lit de Mme Li. Elle savait que Mme Li avait le cœur fragile et ne supportait pas le bruit. Le bruit était si fort qu'on pouvait l'entendre à plusieurs étages de là avec les portes fermées.

Alors que Mme Li pratiquait les exercices le 6 septembre 2009, Wang Yuqin a versé de l'eau en quantité sur le sol et a ensuite jeté Mme Li sur le sol a coups de pied et l'a traînée sur le sol mouillé. Après cela, elle a poussé Mme Li de façon à ce que sa tête frappe le sol. Mme Li s'est arrêtée de respirer. Une fois qu'elle a repris connaissance. Wang a immédiatement traîné Mme Li, qui était trempée et pieds nus, dans le hall. La température était incroyablement froide, mais Wang a ouvert toutes les fenêtres du hall.

D'autres personnes et actions malveillantes

La prisonnière Pu Shilian a également activement participé à la torture de Mme Li. Elle a versé de l'eau sur le sol près du lit de Mme Li. Lorsqu'elle s'est levée, elle a dû se frayer un chemin. Parce que Mme Li a pratiqué les exercices le 25 avril 2009, Zhang Lijuan, une prisonnière de Jilin, a attrapé la tête de Mme Li et l'a cognée contre le cadre du lit. Une autre fois, Zhang a cogné la tête de Mme Li si fort contre un tuyau de chauffage qu'elle a rebondi et la bouche de Mme Li a saigné. Zhang a un jour poussé Mme Li au sol et lui a marché dessus en criant. Zhang a aussi ordonné à la prisonnière Wu Hailin de frapper Mme Li. Yuxue, une collaboratrice, a poussé Mme Li au sol et l'a frappée et rouée de coups de pieds lorsqu'elle pratiquait les exercices. Lin a blessé Mme Li à de nombreuses reprises et l'a un jour fait saigner dans le cou. Lorsque c'était le tour de Lin de surveiller Mme Li, elle utilisait les menottes presque chaque matin. Lin les serrait si fort que les menottes s'ouvraient d'elles-mêmes. Les poignets de Mme Li étaient couverts de cicatrices causées par les menottes qui lui rentraient dans la peau, lui blessant les mains et les poignets.

Comme mentionné ci-dessus, les responsables du camp ont refusé de libérer Mme Li et ont prolongé sa peine de quatre mois, même si elle avait expiré depuis le 22 avril 2010.

Mme Li se trouve toujours au Camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi, où elle endure des tortures aussi cruelles qu'inhumaines.

Standard téléphonique du Camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi : 86-431-85384312

Ma Liting, directeur du Camp de travail pour femmes de Heizuizi : 86-431-85384312, ext: 8001

Tian Yanqiu, directeur adjoint : 86-431-85384312, ext: 8005

Traduit de l'anglais en France