(Minghui.org)


Par un correspondant de la province du Heilongjiang en Chine

Nom : Zhang Kemei (张可梅)
Genre : féminin
Âge : 51 ans
Adresse : inconnue
Profession : inconnue
Date de la dernière arrestation : mi-mai 2002
Dernier lieu de détention : Camp de travail forcé pour femmes de Wanjia (万家劳教所)
Ville : Harbin
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : Détention, menaces, interrogatoires, électrochocs, contrainte physique, travail forcé, torture, extorsion, refus de l'usage des toilettes


La pratiquante de Falun Gong Zhang Kemai du canton de Yilan, dans la province du Heilongjiang, a été persécutée à plusieurs reprises pour avoir persisté dans sa pratique et clarifié la vérité à propos du Falun Gong. Le 8 août 2002, elle a été illégalement détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Wanjia à Harbin. Mme Zhang a fréquemment été suspendu les mains menottées dans le dos, elle a reçu des décharges de matraques électriques, et été attaché à la chaise de torture. Ce qui suit n'est qu'une partie des expériences de la persécution subie par Zhang Kemei.

Mme Zhang souffrait de toutes sortes de maladies avant de commencer la pratique du Falun Gong à la mi-mai 1999, elle était entre autre diabétique, souffrait d'une maladie des reins, de maux d''estomac et ne pouvait pas se passer de lunettes. Toutes ces maladies ont disparu après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Gong, elle n'avait même plus besoin de lunettes. Elle est aussi devenu plus douce et plus heureuse et sa famille était harmonieuse.

Le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la campagne brutale de persécution du Falun Gong le 20 juillet, exactement deux mois après que Zhang Kemai eut commencé à pratiquer. Le 22 juillet 1999, Mme Zhang et les pratiquants locaux sont allés au gouvernement provincial demander le droit de pratiquer le Falun Gong, mais ils ont été arrêtés par des policiers armés et emmenés au Stade de foot de Harbin, où ils ont été exposés à un soleil très chaud pendant toute une journée. Plus tard, ils ont été transférés au bureau local de la police, où ils ont été observés pendant trois jours puis on leur a chargé 50 yuans de frais de transport. La vidéo des pratiquants surveillés a été diffusée sur la chaîne de télévision régional, dans le cadre du journal télévisé consacré à la campagne de propagande malveillante, ce qui a causé de grandes angoisses pour les pratiquants et leurs familles.

A la mi-mai 2000, Mme Zhang est allée à Pékin en appeler au droit de pratiquer le Falun Gong, et a déroulé une banderole sur la place Tiananmen. Elle a été arrêtée par des policiers de Qianmen à Pékin, puis détenue derrière une clôture en fer. Plus tard, le chef local de la section de la police de sécurité, Han Yunjie, est passé la prendre et elle a été détenue au centre de détention du canton de de Yilan pendant 40 jours.

Le 23 janvier 2001, Mme Zhang est allée à la maison de son frère (son frère avait été persécuté à mort), alors elle et la collègue de sa belle-sœur ont été arrêtées par les fonctionnaires du bureau de police du canton de Yilan, la collègue ayant été suivie sur place par la police nationale de sécurité. Elles ont été interrogées jusqu'à minuit,moment où elles ont été relâchées.

À la mi-mai 2002, Mme Zhang a été arrêtée à l'entrée d'une zone résidentielle par Hu Fanhui du bureau de police de Dongcheng. Son sac à main qui contenait 200 yuans lui a été volé. Mme Zhang a été emmenée au centre de détention du canton de Yilan et ensuite vers le camp de travaux forcés pour femmes de Wanjia pour y accomplir un peine de deux ans de travaux forcés.

Après son arrivée au camp de travaux forcés de Wanjia, un gardien de prison l'a emmenée à l'équipe d'entraînement au troisième étage. Pendant treize jours, Zhang Kemai a été forcée à rester accroupie de 5 heures du matin jusqu'à minuit. Suite à cela, elle n'arrivait plus à bouger ses jambes, et son pied droit est resté insensible pendant 6 mois. Ceux qui ont participé à cette persécution sont : Zhao Yuqing, chef de la division, Wu Hongxun, Yao Fuchang, instructeur, Wu Baoyun, le gardien et encore d'autres personnes.

Le 21 août 2002, Mme Zhang a été appelée par Zhao Yuqing, puis elle a été suspendue avec ses mains derrière le dos par Yao Fuchang et le prisonnier Bai Xuelian. Elle souffrait tellement que la sueur coulait de son corps mais son état n'a pas empêché les gardiens de lui administrer des décharges de matraques électrique aux endroits sensibles de son corps. Mme Zhang a refusé d'abandonner sa croyance et les gardiens ont pris une matraque électrique plus puissante et ont visé sa tête. Elle a perdu une grande quantité de cheveux. Puis Yao Fuchang a visé le visage, la charge électrique fait un bruit sonore et une lumière bleue. A la suite de quoi la nuque de Mme Zhang était couverte de cloques.

Quand ils sont partis ce jour-là, ils ont attaché Mme Zhang à une chaise en fer avec ses mains menottées derrière le dos de la chaise. Il lui était défendu d'utiliser les toilettes et elle a du se soulager sur la chaise. Son pantalon et ses chaussures étaient mouillés. Quand Yao Fuchang est venu le lendemain, Mme Zhang a été pendue avec ses mains derrière le dos et a été torturée à trois reprises dans la posture dite de l' avion. Ses es mains ont enflé au point qu'on ne puisse plus enlever les menottes et que la circulation dans ses mains soit bloquée. Après cette torture, elle ne pouvait plus bouger ses épaules ni ses mains. Après la pendaison 'comme un avion', elle a été portée à la salle de bain, où on l'a aspergée d'eau froide puis elle a été ramenée à sa cellule. Depuis Zhang Kemei a été régulièrement pendue avec les mains menottées derrière le dos, choquée avec des matraques électriques ou attachée à une chaise de torture, elle a développé une maladie cardiaque. Malgré tout cela, Zhao Yuqing l'a envoyée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang.

Environ 40 jours plus tard, Zhang Kemei a été emmenée dans la septième équipe. Depuis ce moment là, elle a été forcée à s'asseoir sur un petit banc pendant de longues périodes, et la peau de ses cuisses a suppuré collant ses sous-vêtements à son corps, et lui rendant extrêmement difficile d'aller aux toilettes. Elle est devenue si faible que les gardiens n'ont plus osé la torturer, mais ils ont continué à la faire travailler jusqu'à sa libération à la mi-décembre 2003.

Traduit de l’anglais en France