(Minghui.org)

Nom : Li Wolong

Genre : Masculin

Âge : Inconnu

Adresse : Inconnue

Profession : Inconnu

Date de la dernière arrestation : 4 juillet 2007

Dernier lieu de détention : Prison de Jin, province du Hunan (湖南津市监狱)

Ville : Jin

Province : Hunan

Persécution endurée : Détention, coups, condamnation illégale, menottes et suspension, torture, privation de nourriture, interdiction d'utiliser les toilettes.

Le 4 juillet 2007, le pratiquant de Falun Gong Li Wolong du canton de Pingjiang, ville de Yueyang, province du Hunan, a été condamné à trois ans d'emprisonnement pour avoir parlé publiquement de la persécution du PCC contre le Falun Gong. Il a refusé de travailler comme un esclave à la prison de Jin, il a alors été torturé par plus de vingt personnes employant de multiples méthodes de torture et frappé à coups de poings d’innombrables fois.

Le 4 juillet 2007, M. Li s'est rendu à la commune de Yuping pour distribuer des documents déclarant : « La foi n'est pas un crime, arrêtez la persécution, » parce qu'il essayait de sauver dix-huit pratiquants qui avaient été arrêtés. Il a lui-même a été arrêté par les membres du PCC Dai Wenming et Tang Huhai qui surveillaient les pratiquants de Falun Gong. Le Bureau 610 du canton de Pingjiang et le bureau de police l'ont envoyé au centre de détention du canton de Pingjiang. Là, il a été battu par des détenus. Plus tard, il a été condamné à trois ans à la prison de Jin, province du Hunan, par le tribunal de Pingjiang.

Menotté et suspendu

Dans la prison, M. Li a refusé de travailler comme un esclave. Ils l'ont menotté à la rampe d'escalier et l'ont laissé suspendu, de façon à ce que les menottes lui coupent la chair. C'était très douloureux.

Multiples méthodes de torture

Entre mai 2009 et juin 2010, les gardes ont utilisé plus de vingt détenus différents et de multiples méthodes de torture. Ils l'ont battu lorsqu'il a refusé de porter l'uniforme de la prison, refusé de s'accroupir, n'a pas répondu quand il était appelé, lorsqu'il s'est assoupi dans l'atelier, ou pratiqué ses exercices de Falun Gong. Ils l'ont frappé à coups de poing et coups de pied et l'ont battu en utilisant des chaussures, des ceintures, des matraques électriques et des fils électriques. Ils l'ont piqué avec des aiguilles et des brosses à dents acérées, l'ont pulvérisé avec de l'eau chaude, lui ont poussé la tête sous l'eau et l'ont frappé avec un marteau en utilisant des livres comme tampon. Ils l’ont gavé avec des excréments, l'ont aspergé d'eau froide en hiver et lui ont inséré une brosse à dents dans l'anus. Ils l'ont battu avec un bâton en bambou couvert d'épines. Ils lui ont attaché les quatre membres sur un lit, et lui ont ensuite tiré les oreilles, tordu la chair et plié les doigts vers l'arrière. Ils ne l’ont pas autorisé à manger ni aller aux toilettes.

Coups

Les gardes ont dit aux détenus qui le surveillaient qu'ils ne devaient le frapper qu'à la poitrine et la tête. Cela aurait pour conséquence des dommages internes qui ne pourraient pas être vus. On leur a dit : « Si quelqu'un vous interroge, n’admettez pas que vous l'avez battu. »

Ces personnes l'ont frappé des milliers de fois en un an. Un jour, sa tête a tellement saigné que le sang couvrait le sol. En raison de la constante violence, ses selles étaient noires et ensanglantées et il vomissait du sang. M. Li a essayé de parler au chef des gardes, mais ils ont dit qu'il méritait cela.

Personne pour s'occuper d'un parent malade à la maison

L'épouse de Li Wolong, qui n'est pas pratiquante, est gravement malade. Elle souffre d'une tumeur cérébrale, de cirrhose et de schizophrénie. Quand la police l'a enlevé, personne n'était là pour prendre soin de son épouse. Elle a essayé plusieurs fois de se suicider et a été envoyée à l'hôpital pour se faire soigner.

Les personnes suivantes ont participé à la persécution et à la torture :

Jiang Xiaobing du commissariat de Yuping, ville de Yueyang, canton de Pingjiang

Dai Wenming du gouvernement du canton de Pingjiang

Xiao Jian, Wang Hui, Yang Yu, Peng Sidong, Li Benan, Weng Xiangjian, Cai Jianghong du premier quartier de la prison de Jin, province du Hunan

Traduit de l’anglais au Canada