(Minghui.org)

Le matin du 17 novembre 2003, le directeur de l'école où j'enseignais m'a dit que j'étais licenciée de mon poste d'enseignante. Cela était dû à un document officiel stipulant que les enseignants qui pratiquent le Falun Gong n'étaient plus autorisés à enseigner. J'ai été forcée de quitter ce que j'avais fait pendant 32 ans.


Lorsque les élèves ont entendu la nouvelle, ils ont pleuré. Beaucoup d'élèves m'ont dit : « Vous êtes le meilleur professeur que j'aie jamais eu. Nous ne vous oublierons jamais. »


Survivre à la mort


J'ai toujours été faible depuis ma naissance et je tombais facilement malade. Mon père m'a dit que j'avais eu une maladie grave avant d'avoir même un an. Mes parents m'ont emmenée à l'hôpital quand j'étais sur le point de mourir. Une injection pour me stimuler le cœur m'a réveillée. Cependant, j'ai vécu une vie en proie à toutes sortes de maladies. Je prenais des médicaments tous les jours. J'avais le rhume à longueur d'année, un asthme sévère, de la toux, de la neurasthénie, des maux d'estomac, des gynécopathies et autres problèmes de santé. Je n'avais pas d'appétit, ne pouvais pas dormir, j'avais l'air malade et n'avais aucune force dans les bras et les jambes. J'ai vécu comme ça pendant des décennies et je me questionnais même sur ma raison d'être. Pourquoi devais-je souffrir une douleur aussi immense et une telle torture ?


Un jour, en 1995, j'ai eu la chance d'acquérir une copie du « Zhuan Falun ». J'ai éclaté en sanglots en lisant. Je n'ai pu poser le livre avant de l'avoir terminé. Ce fut une nuit sans sommeil. J'ai soudainement compris la question difficile que je me suis toujours posée toute ma vie : pourquoi vivre ? Dire la vérité, gérer les choses sincèrement, être une personne honorable et retourner à ses origines... voilà les vraies raisons d'être d'une vie humaine. J'ai aussi trouvé la réponse à ces questions dans ce livre : pourquoi les êtres humains souffrent-ils de maladies, de douleur et d'anxiété, et d'autres choses troublantes ? Tout cela est causé par son propre karma.


Le karma est ce qui est accumulé de génération en génération comme résultat de ses mauvaises actions, de l'intimidation ou de faire du mal à autrui.


« Si ces personnes veulent guérir de leurs maladies, conjurer le malheur et éliminer leur karma, elles doivent nécessairement s’engager dans la cultivation et pratique, elles doivent retourner à leur origine première et retrouver leur authenticité première, voilà le point de vue de toutes les écoles de cultivation et pratique. L’homme doit retourner à son origine première et à son authenticité première, c’est là le vrai but de la vie humaine ; c’est pourquoi dès que quelqu’un a l’intention de cultiver et pratiquer, on considère que sa nature de bouddha s’est manifestée. Il n’y a rien de plus précieux que cette intention, car cette personne veut retourner à son origine première et retrouver son authenticité première, elle veut sortir du niveau des gens ordinaires. » (« Zhuan Falun »)


J'ai pensé que je devais cultiver et pratiquer, retourner à mon origine. À ce moment-là, j'ai senti toutes les cellules de mon corps s'agiter et applaudir, « J'ai un Maître ! » J'étais comme une enfant seule et sans défense, qui trouvait un foyer heureux auquel revenir. Depuis lors, je pratique le Falun Gong.


J'ai pratiqué tous les jours, avec les autres, après le dîner. Je me souviens lorsque j'ai commencé à sentir le Falun tourner partout sur mon corps. Très confortable ! Je peux témoigner de ce qui est dit dans « Zhuan Falun » :


« Nous ne parlons pas ici de traiter les maladies, mais de rééquilibrer intégralement le corps des élèves et de vous rendre apte à pratiquer le gong. Avec un corps malade, il vous est absolument impossible de développer le gong, donc ne me demandez pas de traiter vos maladies car de toute façon je ne m’occupe pas de cela. Le but premier de ma venue en public est de conduire les gens vers les niveaux élevés, de conduire réellement les gens vers les niveaux élevés. »


J'étais physiquement faible à cette époque et je voulais me reposer tout de suite quand je rentrais de l'enseignement. Parfois, j'étais tellement fatiguée que je ne voulais plus bouger du tout. Chaque fois que cela s'est produit, je levais la tête et regardais la très jolie affiche qui contenait les mots Authenticité-Compassion-Tolérance et une image du Falun. Ma fatigue disparaissait et passait presque inaperçue.


Trois mois se sont écoulés rapidement. Un jour, alors que je marchais dans le campus, un collègue me regarda avec surprise et me demanda : « Comment se fait-il que vous portiez moins aujourd'hui ? » J'ai réalisé que je ne portais qu'une mince chemise. Cela m'a surprise. C'était absolument impossible avant que je pratique le Falun Gong. Dans les années passées, j'étais toujours emmitouflée dans des vêtements épais. Les quatre saisons ne s'appliquaient pas à moi. Pour moi, c'était toujours comme l'hiver et je me sentais faible. Je me suis rappelée que j'avais demandé au directeur d'organiser seulement deux classes d'enseignement par jour pour moi, sinon je ne pouvais me soutenir et je pouvais tout à coup m'évanouir en classe. J'étais à bout de souffle après avoir gravi seulement deux étages. Je devais prendre une pause avant de poursuivre. À la maison, je devais compter entièrement sur ma mère pour prendre soin de mes enfants. Je souffrais d'un asthme féroce et toussais toute la nuit, jusqu'à l'aube. Après avoir pratiqué le Falun Gong pendant quelques mois, je me me suis sentie vraiment détendue, sans maladie. La magie de Dafa m'a aidée à me débarrasser de toutes les maladies que j'avais déjà eues. Tous les collègues et amis qui me connaissent bien sont au courant de ma bonne santé actuelle grâce à Dafa.


Les changements chez mon mari


Plus mystérieux est le changement de mon mari après que j'aie pratiqué le Falun Dafa. Il avait un tempérament chaud et était accroc à l'alcool. Il perdait l'esprit quand il était saoul et nous rendait, moi et nos enfants bien misérables. Nous ne pouvions pas avoir une vie paisible. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1994. Il avait pratiqué de nombreux qigongs différents et m'a dit qu'il avait senti tout de suite après avoir pratiqué le Falun Gong que ce n'était pas un qigong ordinaire.


Mon mari s'est abstenu de fumer et de boire de l'alcool et son caractère s'est adouci. Il s'entendait avec ses collègues de travail beaucoup mieux qu'avant. Avant, il n'avait jamais aidé aux tâches ménagères. Il a commencé à m'aider maintenant. Quand j'ai mangé le premier repas qu'il a cuisiné, je l'ai taquiné avec humour : « Ouah, qu'est-ce qui s'est passé aujourd'hui ? Est-ce que le soleil s'est levé à l'ouest ? » Il a ri :« Tout cela à cause de Dafa. Le Maître nous a dit d'être une bonne personne en toutes circonstances. »


Depuis lors, notre famille a vécu une vie heureuse et harmonieuse. J'ai envie de chanter une chanson, même quand je marche sur la rue. Une fois, j'ai écrit un article de partage d'expériences, avec des larmes, pour une réunion locale de partages – « Falun Dafa a sauvé toute notre famille ». Tout le monde était en larmes après avoir écouté mon partage.


Avant que je pratique le Falun Gong, l'administration de notre école était en train de construire de nouveaux appartements résidentiels pour les professeurs et le personnel. D'après les critères, ma famille aurait dû recevoir un appartement. Toutefois, nous n'en avons pas eu. Avant, nous aurions été très en colère. Mais comme nous pratiquons le Falun Gong, nous avons compris le principe :


« Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement ; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (« Zhuan Falun »)


Le Maître a dit dans « La nature de Bouddha sans écoulement » (« Points essentiels pour un avancement diligent ») :


« Je veux encore vous dire, en fait votre nature du passé était fondée sur la base de l’ego et de l’égoïsme. Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite, ainsi dès maintenant, quoi que vous fassiez ou disiez, vous devez penser aux autres, et même penser aux générations futures ! »


Nous avons compris que nous ne pouvions pas lutter avec autrui pour la gloire et la fortune. Nous devons d'abord penser aux autres. Peu à peu, nous nous sommes calmés. Quand le bâtiment fut terminé, les collègues qui avaient obtenu un appartement ont été occupés à déménager et décorer. Nous n'étions pas inquiets du tout. Au lieu de cela, nous nous sommes sentis heureux pour eux.


Plus tard, nous avons eu d'autres cas d'attribution des appartements, augmentations salariales et promotions qui étaient liées à nos propres intérêts, mais nous n'avons plus lutté pour nos propres intérêts et n'avons pas été en colère contre l'injustice. Ce genre d'attitude aurait été impossible avant la pratique de Dafa. En fait, des centaines de milliers de pratiquants ont tous bénéficié mentalement et physiquement, et beaucoup même renaissent et ont une nouvelle vie.


Veuillez traiter chaque élève avec bonté


Depuis que je pratique, j'étais complètement différente, corps et âme. Comme indiqué déjà, plus haut, je ne pouvais qu'enseigner deux classes par jour, mais maintenant je ne suis pas fatiguée même après six classes. Je traite chaque élève avec bonté.


Je me souviens lors d'un matin un peu frais, d'avoir trouvé que quelque chose clochait dans la salle de classe. Beaucoup d'élèves se penchaient sur leurs bureaux et semblaient très fatigués. Certains élèves ont même demandé de quitter en raison de nausées aiguës. J'ai demandé ce qui s'était passé et j'ai découvert que les élèves avaient eu des prises de sang, le matin et n'avaient pas pris le petit-déjeuner. Pendant la pause, je me suis précipitée à la cafétéria et j'ai acheté un gros pot d'œufs bouillis pour les élèves.


Certains élèves ont pris des mauvaises habitudes de la société. Ils remettaient des cadeaux aux enseignants dans l'espoir de passer les examens. J'ai eu cette expérience plusieurs fois au cours des deux dernières années. Une nuit, le parent d'un élève me rendit visite avec son fils en apportant un gros sac de cadeaux. Il voulait que je lui fasse une faveur, en aidant à son fils à passer l'examen d'anglais. Je lui ai dit sincèrement que je ne pouvais pas accepter les cadeaux, mais que je ferais de mon mieux pour l'aider à passer l'examen. J'ai également demandé à l'élève de faire de son mieux. Je leur ai dit que je suis une pratiquante de Falun Gong, un système de croyance qui cultive selon Authenticité-Compassion-Tolérance. Notre Maître nous a dit que la première exigence dans notre cultivation est d'être une bonne personne.


La vie nécessite Authenticité-Bienveillance-Patience


L'après-midi du 22 décembre1999, mon mari et moi avons visité un ami. Tout à coup, quatre policiers en civil sont arrivés et ont ordonné à notre ami d'aller au poste de police, pour « vérifier un problème ». Le résultat fut qu'il a été envoyé au camp de travail no2 de la province du Yunnan pour un an. En octobre 2002, mon mari et moi avons été arrêtés. Mon mari a été condamné à cinq ans d'emprisonnement.


Pendant la pause hivernale 2000, j'ai été surveillée 24 heures par jour pendant plus d'un mois. Je vivais au quatrième étage. Ils ont établi un poste de surveillance au deuxième étage et ont demandé à plusieurs élèves de suivre toutes mes activités. Dès que je quittais la maison, il y avait un élève qui me suivait de près, même lorsque j'allais à l'épicerie.


Cependant, j'ai toujours traité les élèves qui me suivaient avec bonté. Ils me suivaient tout au long du chemin. Quand ils étaient fatigués ou affamés, je leur achetais des petits pains et leur donnais de l'eau bouillie. Il faisait encore très froid le soir au début du printemps. Je ressentais de la pitié pour eux, forcés de rester dans le couloir au froid et d'avoir faim. Alors je leur demandais de venir pour regarder la télévision. Plus tard, ils savaient tous la vérité et ont affirmé qu'ils ne feraient jamais une telle chose de nouveau.


À cette époque, mon père, qui avait plus de 80 ans, était gravement malade dans la province du Sichuan. Je ne pouvais pas lui rendre visite et ne pouvais le rencontrer, même avant sa mort. Mon téléphone à la maison était sous écoute. Mon salaire a été réduit de plus d'une fois. Plus tard, mon salaire de retraite a été réduit de moitié.


Notre fille était encore à l'école pendant le temps où mon mari et moi étions incarcérés. Elle a dû être à la maison seule. L'école a attribué à quelqu'un la tâche de lui lire régulièrement les articles de journaux qui attaquaient le Falun Gong et lui demander de remettre un « document de réflexion » hebdomadaire. Ma fille a rejeté leurs tentatives et leur a dit : « Il n'y a rien de mal à ce que mes parents pratiquent le Falun Gong. Ils cultivent selon Authenticité-Compassion-Tolérance. »


Traduit de l’anglais au Canada