(Minghui.org)

Les enfants des pratiquants de Falun Gong ont été soumis à des épreuves par le régime communiste que même des adultes ne pourraient pas supporter.


Ces enfants, dont certains sont devenus orphelins parce que leurs parents ont été torturés à mort pour avoir persévéré dans leur pratique du Falun Gong, n'ont souvent personne sur qui compter et errent de place en place. Certains sont morts suite à de longues périodes de souffrance psychique considérable. D'autres ont suivi leurs parents, se déplaçant d'un endroit à l'autre pour éviter la persécution, sans domicile stable. Beaucoup ont été rejetés, brocardés et intimidés par leurs camarades de classe et leurs voisins.


Voici les récits de quelques cas seulement, dans le Guizhou, en Chine


Les enfants de Wei Xingzhi


M. Wei Xingzhi, un enseignant responsable et utile du canton de Ziyun, Guizhou, est décédé des suites de torture. Tandis qu'il était dans un camp de travail, les autorités locales ont arrêté sa femme et l'ont envoyée au Camp de travaux forcés de Yang'ai, purger une peine de trois ans. Leurs deux jeunes filles ont été laissées livrées à elles-mêmes. Leur approvisionnement en eau a été coupé parce que les enfants n'avaient pas d'argent pour une nouvelle conduite d'eau. Elles dépendaient alors de l'eau recueillie du toit pour leurs besoins quotidiens. La cadette revenait de l'école et pleurait avec sa sœur, parce que ses camarades de classe l'avaient pourchassée et intimidée. Les filles étaient impatientes que leur père soit libéré du camp de travail pour qu'elles puissent enfin être prises de nouveau en charge, mais leur père est rentré à la maison en ayant été torturé à un point tel qu'il était difficile de le reconnaître. Les deux sœurs ne pouvaient que regarder, impuissantes, leur père mourir dans la souffrance.


Les enfants de Gao Qiying


Mme Gao Qiying, une pratiquante handicapée, était de Zunyi, Guizhou. Avant son arrestation, elle pourvoyait pour toute la famille et payait pour l'éducation de ses deux fils avec son maigre salaire en tant que photographe. Dans la course aux Jeux Olympiques de 2008, la police locale a arrêté Mme Gao et d'autres pratiquants, le 14 juin . La police a fait irruption dans son domicile et confisqué son ordinateur, une imprimante et une laminatrice. Ils l'ont enfermée en prison et torturée à mort. Ses deux enfants ont eu le cœur brisé.


La fille de Wei Yalan


Mme Wei Yalan, pratiquante de la ville d'Anshun, a été condamnée à cinq ans d'emprisonnement pour avoir refusé de renier sa foi. Elle a été forcée de travailler comme une esclave sur des pierres précieuses et de faire des bandes de fils de coton au Camp de travaux forcés de Yang'ai. La condition physique de Mme Wei s'est fortement dégradée en raison d'un travail de plus de 10 heures par jour. La poussière imprégnait l'atelier de production sans fenêtres. Elle a eu une rechute de maladies passées et est décédée, le 14 septembre 2007, peu de temps après sa libération. Elle n'avait que 50 ans. La fille de Wei Yalan était encore à l'école primaire lorsque Mme Wei a été emprisonnée. La pauvre fille attendait impatiemment depuis cinq ans pour être réunie avec sa mère, mais n'a pu que regarder sa mère mourir à la suite de la persécution brutale du régime. En 2004, lorsque Mme Wei Yalan était encore dans le Camp de travaux forcés de Yang'ai, toute sa famille a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau, la veille du Nouvel An lunaire chinois. Sa fille a été laissée toute seule à la maison.


Les enfants de Xu Guangdao et Xu Qihua



Xu Xing, Xu Dingguo, Xu Dingfu (de gauche à droite)
Xu Yuanyuan et Xu Folian (de gauche à droite)


Les orphelins de Xu Guangdao : Xu Dingfu, Xu Xing, Xu Folian


Les enfants de Xu Qihua : Xu Dingguo, Xu Yuanyuan


Xu Dingguo, âgé de 12 ans, du canton de Pan à Guizhou, est décédé tragiquement le 12 mars 2008, en pleurant après ses parents. Jusqu'à sa mort, il n'a pas pu voir ses parents, pour qui il languissait jour et nuit. Ses parents étaient en prison et ils n'ont pas été autorisés à rentrer chez eux pour voir leur fils pour la dernière fois.


La veille de sa mort, pour sauver un peu d'argent, le jeune garçon était retourné à son ancienne école pour acheter quelque chose à manger pour deux centimes. À sa nouvelle école, ce qu'il voulait acheter lui aurait coûté trois centimes. Cette nuit-là, il a vomi et eu de la fièvre. Il se força à aller à l'école le lendemain, mais ne pouvait pas supporter la douleur. Son corps entier était couvert de taches rouges. Sur le chemin de l'hôpital, il n'arrêtait pas de pleurer de douleur pour ses parents jusqu'à ce qu'il cesse de respirer. Xu Dingguo et toute sa famille pratiquait le Falun Gong. La famille vivait heureuse et harmonieuse, mais quand la persécution a commencé, un terrible malheur a frappé ces braves gens.


Dans le premier mois de l'année 2000 lunaire, la police de Pékin a impitoyablement battu à mort Xu Guangdao, l'oncle de Xu Dingguo quand il est allé faire appel pour le Falun Gong. Sa femme, craignant d'être impliquée, a quitté la maison, laissant derrière eux leur fils de 5 ans et deux filles, âgées d'un an et de trois ans. L'un après l'autre les grands-parents de Dingguo, ses parents et son oncle ont été arrêtés. Depuis lors, des agents du département de police les ont harcelés et surveillés sans cesse. Leur maison pouvait être soudainement mis à sac, à tout moment. Xu Dingguo et ses quatre jeunes frères et sœurs vivaient dans la peur constante. En février 2007 sa mère Chen Yumei a été de nouveau arrêtée et envoyée au Camp de travaux forcés de Zhongba à Guizhou. Des agents spéciaux du Bureau de sécurité de l'Etat de Guiyang ont arrêté son père, Xu Qihua, en septembre 2007 et l'ont ensuite détenu dans le Centre de détention de Baihuashan. M. Xu a été secrètement jugé par un tribunal à l'hôpital judiciaire de police de la ville de Guiyang et a été illégalement condamné à quatre ans de prison.


Xu Dingguo, sa sœur et trois cousins vivaient avec leurs grands-parents. Les enfants ont vécu dans la pauvreté et la peur constante dès leur jeune âge. Leurs parents ont souffert de longues périodes de persécution et ont été incapables de soutenir la famille, et les responsables locaux ont usurpé des terres de la famille. Les responsables du régime ont pris leurs rizières pour construire une gare de chemin de fer, sans prévoir la moindre indemnisation. Juridiquement, les plus âgés des petits-enfants étaient en droit de recevoir une allocation minimum de subsistance, mais parce que leurs parents pratiquaient le Falun Gong, ils ont été privés de ce droit. Leurs grands-parents ont soutenu la famille de sept personnes par la culture du maïs et des légumes et ont dû payer pour l'éducation de leurs petits-enfants.


Chaque fois que les enfants voyaient leurs camarades de classe avec leurs parents, leurs propres parents leur manquaient d'autant plus et ils pleuraient souvent en cachette. Chaque fois que quelqu'un demandait : « Est-ce que vos parents vous manquent, votre père et votre mère? Les enfants criaient pratiquement : « Nous pensons à eux même dans nos rêves. »


Xu Dingguo était un bon garçon aux yeux de ses voisins, amis et professeurs. Il n'avait jamais envie de jouer. Il courait à la maison après l'école pour terminer ses devoirs. Si ses grands-parents continuaient à travailler dans les champs, il faisait cuire le riz, puis emmenait un petit panier et choisissait des légumes des champs et terminait la préparation du repas. À l'école, chaque fois que ses amis n'avaient pas assez d'argent pour acheter de la nourriture, il n'hésitait pas à leur donner les deux centimes que sa grand-mère lui avait donnés pour le déjeuner. Il préférait souffrir de faim lui-même. Parfois, sa grand-mère lui donnait de l'argent de poche et il l'utilisait pour aider les plus pauvres que lui.


Pourtant, un tel enfant bien élevé est mort tragiquement. Tout le monde avait le cœur brisé en apprenant la nouvelle de son décès. Son grand-père avait perdu la mémoire après que des policiers aient imbibé sa nourriture de médicaments néfastes pour les nerfs, quand il est allé voir la dépouille de son fils Xu Guangdao. Cependant, il était toujours conscient du fait que son petit-fils obéissant était mort et pleurait souvent en regardant ses photos.



Les jeunes disciples du Falun Gong du Guizhou, découragés par la répression du régime, ont formé leur propre groupe d'étude de la Loi. Ils étudient la Loi et font les exercices ensemble, se plongeant dans la pratique et la purification de leur corps.



Xiao Xixi, une jeune fille de neuf ans écrit une lettre aux fonctionnaires de la Prison de Dunjun, province du Guizou


En mai 2009, une fillette de 9 ans, a écrit la lettre suivante aux responsables de la prison de Dujun, du Guizhou :


« J 'ai presque 10 ans. Ma mère a été torturée à mort en 2001. C'est arrivé quand elle était aux mains des bourreaux du bureau 610 de Jiahe et du département de police, parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. Pourtant, je ne sais même pas à quoi elle ressemblait. Maintenant, je n'ai plus de mère. Mon père Xiao Sixian est dans votre prison. Je suis devenue orpheline, sans personne pour prendre soin de moi. Mon père n'a rien fait de mal. Tout le monde dit qu'il est un homme bon. S'il vous plaît, arrêtez de le persécuter.


Mon professeur m'a dit que les prisons sont pour enfermer de mauvaises gens. Pourquoi mon père est-il en prison, même s'il ne vole pas, et que tout le monde à l'école l'aime et le considère comme un bon professeur ? Est-ce que mon professeur m'aurait menti, ou est-ce que vous trompez les gens »? »


Xiao Xixi, fille de Xiao Sixian


Le 10 mai 2009


La persécution des parents de Xixi, M. Xiao Sixian et Mme Luo Qiaohong


M. Xiao Sixian était un professeur éminent de l'École secondaire de Shiqiao du canton de Jiahe, province du Hunan. Il a été emprisonné à trois reprises au camp de travaux forcés Xinkaipu à la demande du Bureau 610 du canton de Jiahe et du département de police. M. Xiao est retourné à la maison, de la détention, pour la troisième fois, début 2006. Son employeur a refusé de le réembaucher parce qu'il n'avait pas renoncé à sa pratique du Falun Gong, donc il a perdu son emploi.


La mère de Xiao Xixi, Mme Luo Qiaohong, était professeure dans le canton de Jiahe, province du Hunan. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. À son retour d'un voyage à Pékin en 2001, pour faire appel pour que cesse la persécution, Wang Sheqing et ses complices du Bureau 610 local ont arrêté Mme Luo. Elle a été détenue pendant plusieurs mois. Sa belle-mère et sa fille de 2 ans Xixi ont été laissées à la maison. Mme Luo est décédée des suites de la torture, le 5 décembre 2001, à l'âge de 28 ans.


La police a menti à Xiao Sixian, l'époux de Mme Luo, lui disant que sa femme était morte de démence. M. Xiao a refusé de les croire et a ensuite été détenu dans le Centre de détention du canton de Jiahe pendant plus de neuf mois. Plus tard, M. Xiao a marié une résidente de Hong Kong, Mme Wu Shengying en 2007. Dans la course aux Jeux Olympiques de 2008, le régime a intensifié ses efforts pour réprimer le Falun Gong. M. Xiao et son épouse sont allés dans le bourg d' Erlang du canton de Xishui le 12 juillet 2008. La police locale a arrêté le couple et les a détenus au Centre de détention de Xishui. Mme Wu Shengying a été détenue pendant cinq jours et a été libérée le 17e jour parce qu'elle était enceinte. Malheureusement elle a été forcée d'avorter après sa libération et est actuellement détenue à l'hôpital de police de la province du Guizhou. À ce jour, elle est en grève de la faim de protestation depuis plus d'un an. Les fonctionnaires de justice locaux ont condamné M. Xiao Sixian à cinq ans et demi d'emprisonnement. Il est maintenant dans le quartier n°6 à la prison Dujun de la province du Guizhou.


D'innombrables pratiquants de Falun Gong ont été forcés de quitter leurs foyers et de se déplacer d'un endroit à l'autre au cours de cette tragédie qui perdure depuis près de 11 ans. Combien de vies précieuses ont été perdues ? Combien de familles ont été dispersées ? Combien d'enfants sont devenus orphelins ou sans abri, avec leurs jeunes coeurs traumatisés par cette persécution ? Tout en supportant de grandes difficultés, les pratiquants de Falun Gong et leurs familles continuent à répandre la vérité, afin que les gens choisissent un bon avenir pour eux-mêmes et se réveillent des mensonges du Parti communiste chinois.


Essuyons les larmes de ces visages d'enfants au bon coeur. Cessons cette persécution brutale et aidons à guérir leurs blessures !


Traduit de l’anglais au Canada