(Minghui.org)

Nom : Wang Guanrong (王关荣)


Sexe : Féminin


Âge : dans la cinquantaine


Adresse : Habitations familiales des mines Qixing, dictrict de Baoshan, ville de Shuangyashan


Emploi : Inconnu


Date de la plus récente arrestation : 7 décembre 2002


Lieu de détention le plus récent : Prison pour femmes de la ville de Harbin (哈尔滨女子监狱)


Ville : Shuangyashan


Province : Heilongjiang


Persécution endurée : Privation de sommeil, lavage de cerveau, condamnation illégale, frappée, emprisonnement, cellule d’isolement, torture, contrainte physique, interrogatoire, détention.


Mme Wang Guanrong purge actuellement une peine de douze ans, dans la Prison pour femmes de Harbin. Elle a été torturée jusqu'à ce qu'elle perde la sensibilité dans ses deux jambes. Elle a aussi perdu la vision de son œil droit et ne peut voir qu'un peu de lumière avec son œil gauche. Ce qui suit sont les détails de son cas :


Mme Wang a commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1999. Elle souffrait de diabète et d’un problème de disque vertébral au bas de sa colonne. Seulement deux semaines après avoir appris le Falun Gong tous ses symptômes ont disparu. Le 18 décembre 2000, elle est allée à la Place Tiananmen pour parler en faveur du Falun Gong. Les policiers de Pékin l'ont arrêtée et l'ont détenue pendant sept jours. Elle a été détenue au Centre de détention Dagan, à Tianjin où, après avoir été trompée par les policiers, pour leur dire d'où elle venait, elle a été ensuite ramenée dans la ville de Shuangyashan. Elle a été relâchée après avoir été détenue pendant trois mois au Centre de détention de la ville de Shuangyashan.


Mme Wang a été arrêtée en octobre 2001 et détenue pendant 15 jours. Elle a été forcée de quitter sa ville pour éviter d’être encore arrêtée. Les policiers du département de la police provinciale et le poste local ont essayé de l'arrêter en avril 2002. Ils ont envahi sa demeure et ont menacé son mari pour qu'il la dénonce ; sinon ils allaient l’arrêter lui aussi. Son mari a été forcé de fermer son hôtel pour éviter d’être harcelé par les policiers.


Mme Wang a été arrêtée de nouveau le 7 décembre 2002 alors qu'elle clarifiait la vérité. Elle a été détenue au Centre de détention du canton de Jixian. Le policier Li Hongbo et les autres du bureau 610 de la ville de Shuangyashan l'ont cruellement torturée pendant plus de 50 h, la frappant, lui donnant des coups de pieds, lui tirant les cheveux, lui tirant les oreilles et la soumettant à la torture de « faire le vol de l’avion » (1). Son corps était entièrement recouvert de meurtrissures. Les gardiens ne lui ont pas permis de boire, ni de manger ou dormir.


Mme Wang a été condamnée à 12 ans de prison, le 17 septembre 2003 et, elle a été emmenée à la Prison pour femme de la ville de Harbin. Dans le quartier d'entraînement, le directeur Wang Xiaoli a forcé Mme Wang Guanrong à courir pendant une heure et ensuite à s'accroupir pendant une autre heure. Le directeur Wang a dit que si quelqu'un ne pouvait plus courir, qu’il devait dire : « J'arrête la cultivation .» Mme Wang Guanrong a refusé de dire ça, alors le directeur Wang l'a battue brutalement, il l'a forcée à s'accroupir et l'a ensuite traînée pour courir. Cette torture a fait enfler sévèrement les jambes de Mme Wang Guanrong.


Après avoir été transférée du quartier d'entraînement au quartier « sous contrôle strict », Mme Wang Guanrong a été brutalement battue par le gardien Tao Dandan.


Mme Wang s'est levée pour protester contre la diffusion d’une vidéo diffamatoire qui a été montrée le 7 janvier 2005. Elle a été enfermée dans une petite cellule (2), et ensuite menottée derrière son dos et attachée à un anneau fixé dans le plancher. Il n'y avait pas de chauffage, pendant les jours les plus froids de janvier. Mme Wang a été enfermée dans cette cellule pendant plus de deux mois parce qu'elle ne voulait pas renoncer, ce qui eu pour conséquence de la faire souffrir d’avoir les jambes gelées, d'incontinence et d'une extrême faiblesse.


Après avoir été relâchée de la petite cellule, elle a été enfermée en confinement solitaire pendant deux mois où elle a été forcée de s’asseoire sur un banc de bois, de 6 h du matin à 20 h, en écoutant des prisonniers lire du matériel de diffamation.


Mme Wang a été transférée au quartier des patients en avril 2006. À cause de sa vue qui se détériorait, elle ne pouvait pas marcher seule et les administrateurs de la prison ont appelé sa famille pour qu'elle lui fasse voir un médecin. Les médecins ont découvert que le glucose dans son urine et dans son sang étaient extrêmement élevé, ses deux jambes avaient perdu leur sensibilité, elle avait perdu la vision dans son œil droit et son œil gauche ne pouvait voir qu'un peu de lumière. Néanmoins, l'administration de la prison a quand même refusé de la relâcher pour des soins médicaux.


(1) « Faire le vol de l’avion » dans cette torture, la tête est penchée vers le bas jusqu'à ce qu'elle ne puisse aller plus bas pendant que ses bras sont tirés vers le haut et tenus au point le plus haut. Les hanches doivent pointer vers le haut. La personne est forcée de tenir cette position sans bouger pendant une longue période. Le corps dans cette position ressemble à un avion, d'où le nom de cette torture. Vous pouvez voir une illustration sur http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/9/29/52921.html


(2) « Petite cellule » Le détenu est enfermé dans une très petite cellule individuelle Les gardiens menottent les pratiquants derrière leur dos dans une position immobile dans laquelle les pratiquants ne peuvent ni bouger, ni s'allonger parterre. La petite cellule est très humide et le soleil n'y entre pas. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Seule la moitié d'un repas normal est servi aux détenus enfermés dans une petite cellule durant la journée. Durant la nuit les rats courent autour. La puanteur dans la petite cellule est si intense qu'il est difficile de respirer. Article en lien :


Traduit de l'anglais au Canada