(Minghui.org)

Lire également l'article associé suivant : Changchun Falun Gong Practitioners: "Thomas, We Miss You!" (Photo) ()


Un pratiquant français de Falun Gong, Thomas Dobson, résidant actuellement à Sydney, pratique le Falun Gong depuis une dizaine d'années. Nous avons parlé récemment ensemble sur la façon dont il a rencontré les pratiquants à Changchun, province du Jilin en Chine, avant le début de la persécution, alors qu'il avait seulement 22 ans.





Le pratiquant français de Falun Gong, Thomas Dobson, réside actuellement à Sydney.


L'ambassade de Chine en France a fait beaucoup d'efforts pour promouvoir le Falun Gong


Thomas a commencé la première fois à pratiquer le Falun Gong quand il habitait à Paris en 1996. C'était un étudiant de 19 ans et allait dans un parc pour faire les exercices le matin avec sa mère. « Ma mère a appris le Falun Gong quand M. Li Hongzhi est venu pour donner une conférence à Paris en 1995. Elle était probablement l'un des premiers pratiquants occidentaux en Europe. À l'époque, la pratique était officiellement promue par l'ambassade de Chine. Beaucoup de personnes en France ont commencé à apprendre le Falun Dafa grâce aux efforts actifs de l'ambassade de Chine. Ma mère a pratiqué depuis les années 90, ainsi que mon père. La plupart des membres de ma famille sont pratiquants », a dit Thomas.


Authenticité-Bienveillance-Tolérance attire l’attention de Thomas

Thomas se souvient que c'est le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui l'a attiré à la pratique. Avant qu'il commence à pratiquer, il était un étudiant vivant une vie typique de sorties, amusement et pas beaucoup d'argent. « Une des raisons pour laquelle j'ai commencé à apprendre le Falun Gong était que je n'avais pas besoin de payer ou de m'enregistrer. Il n’y a aucune forme de gestion. C’était très libre. Cette forme a vraiment beaucoup attiré l’attention des Français, parce que les gens en France insistent fortement sur leur liberté personnelle. » Thomas a dit qu'il n'a pas pratiqué le Falun Gong pour des raisons de santé. « Je pensais que j'étais tout à fait en bonne santé, même si je fumais 40 cigarettes par jour. Je n'avais pas vraiment été malade. » Thomas a aimé la pratique en raison du principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance, de l'enseignement simple et pourtant d'un niveau élevé et de l'absence de gestion. « L'enseignement est bon et les pratiquants sont tous des personnes gentilles. J'ai connu une famille dans laquelle toute la famille, de la grand-mère jusqu’au petit-fils, pratiquait le Falun Gong. Je pensais que la pratique devait être bonne. »


Aller en Chine pour apprendre le chinois et ainsi pouvoir lire le livre « Zhuan Falun »

Thomas est allé à Changchun en janvier 1999. La température était de moins 10°C. « J'étais très chanceux et tout allait bien, y compris mon voyage et le travail que j'ai trouvé. Je n'ai pas du tout planifié. Les choses se sont juste produites comme si elles étaient arrangées au préalable. J'ai appris le chinois à l'université normale du nord-est et enseigné l'anglais à son école privée affiliée. J'étais le seul Occidental là-bas et par conséquent, mon chinois s'est amélioré rapidement. J'ai pratiqué le Falun Dafa à l'université de Jilin chaque matin. Quand j'ai étudié le « Zhuan Falun » en chinois avec les pratiquants là-bas, je lisais les caractères chinois un à un comme ils lisaient et je comprenais le sens. J'ai eu un moment merveilleux là-bas. »


Selon Thomas, à Changchun à l’époque, il y avait au moins un pratiquant de Falun Gong dans chaque ménage. Il ne pouvait pas marcher plus de dix minutes sans trouver un autre lieu d'exercice. Au lieu de pratique le plus proche d'où il habitait, il y avait environ 200 pratiquants faisant les exercices chaque matin à 5 heures. Et puis, il y en avait encore 2'000 à 7 heures du matin. Il y avait des groupes d’étude de la Loi partout. « C'était incroyable. La ville entière suivait le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Chacun regardait en soi pour ses points faibles. L'environnement m'a aidé énormément pour ma cultivation personnelle. Ce que j'avais recherché dans le passé, tant de personnes le pratiquaient dans la ville ! »


Partir avant le début de la persécution

Thomas est parti un mois avant que le Parti communiste chinois lance la persécution du Falun Gong. Cela fait plus de dix ans et il ne peut toujours pas retourner en Chine.


Il a perdu le contact avec beaucoup d'amis. Bon nombre d'entre eux ont souffert la persécution. Une de ses amies a été forcée à subir un avortement quand elle était enceinte de huit mois de son premier enfant. « Dès lors, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour faire comprendre aux gens qu'une persécution aussi brutale se passe encore en Chine. Cela n'a pas été facile. Cela fait déjà dix ans et les personnes commencent à comprendre pourquoi nous protestons. Ce n’est pas une question politique, mais de droits de l'homme. Peu importe comment les gens considèrent la persécution, elle a continué trop longtemps. » Thomas a mentionné qu'il a rencontré des personnes de différentes races et de toutes les conditions sociales tandis qu'il pratiquait le Falun Gong en Chine. « Je pense que le Falun Gong peut réunir plus de personnes que le Parti communiste chinois ne l'a jamais pu. » Pour finir, Thomas a dit avec des larmes dans les yeux : « Je veux que mes amis en Chine sachent que je pratique toujours maintenant, et que je ne les oublierai pas. »


Traduit de l’anglais au Canada