(Minghui.org)



Comme nous descendions du train et commencions à marcher vers notre destination, deux policiers se sont soudainement approchés de nous. Ils nous ont attrapés et ont voulu nous amener au poste de police. Nous avons refusé de coopérer et avons essayé de leur clarifier les faits. Quand les policiers ont remarqué que de plus en plus de personnes se rassemblaient et regardaient, ils ont été contrariés et ont demandé de l’aide. Plusieurs grands policiers en civil sont arrivés et ils se sont saisis de nous et nous ont traînés dans une voiture. Les policiers en uniforme se sont détournés et ils ont fait semblant de maintenir l’ordre. Les policiers en civil m’ont pris par les poignets et ont marché lourdement sur mes pieds.


Les policiers nous ont alors poussé rudement dans une voiture et nous ont emmenés à un poste de police. Nous avons été pris séparément au deuxième étage pour un interrogatoire. Lorsqu’un policier a parlé d’absurdités, j’ai refusé de répondre à ses questions et j’ai tranquillement émis la pensée droite avec un sourire sur mon visage. Ces pensées droites étaient pour dissoudre les facteurs pervers derrière lui et les autres. À ce moment, j’ai pensé au fait que ces policiers avaient persécuté des pratiquants de Dafa pendant toutes ces années et qu’ils avaient été la cause de la séparation de nombreuses familles ainsi que de la perte des maisons des pratiquants. De nombreuses vies ont également été perdues. S’ils continuent à faire des mauvaises actions, leur avenir sera sombre. Quand ils se sont calmés, j’ai fait de mon mieux pour leur dire la vérité sur le Falun Dafa, en particulier sur le principe que le bien sera récompensé par le bien et que le mal se rétribué pas le châtiment. Je leur ai dit qu’aucun document écrit du chef du Parti pervers n’existait sur la persécution et que, par conséquent, des policiers seraient les boucs émissaires dans l’avenir. Je leur ai également décrit le sort pitoyable des policiers qui ont suivi les ordres pendant la révolution culturelle. Après avoir entendu cela, ils n’étaient plus aussi vicieux.


La police a récupéré les numéros de téléphone de mon téléphone portable et a ainsi trouvé les numéros de ma famille. Ils ont agi comme s’ils avaient trouvé des preuves importantes et ont soigneusement écrit tous ces numéros et m’ont menacé : «Vous serez envoyé en prison.»


J’ai continué de me rappeler les scènes des compagnons pratiquants qui ont été torturés en prison. Je me souvenais de Gao Rongrong, Liu Zhimei et d’autres et je savais que j’avais peur. Mais je savais également que le Maître me protégeait, alors je me suis demandé : « N’avais-tu pas dit que tu n’avais pas peur de la mort ? Rien n’est encore arrivé et tu as déjà peur ? » Les policiers riaient de moi. Ils ont mentionné le nom du Maître et m’ont demandé pourquoi il ne m’avait pas protégé. J’ai soudainement réalisé que je ne croyais pas entièrement au Maître et à la Loi et je ne leur ai pas directement répondu. J’ai émis la pensée droite : il ne leur était pas permis d’impliquer aucun compagnon pratiquant et ma famille en utilisant les numéros de téléphone de mon téléphone portable.


J’ai continué à émettre la pensée droite et à réciter la Loi. Je récitais : « C’est seulement quand votre réputation, vos intérêts et vos sentiments doivent être abandonnés que vous ressentez de la peine. » (« Le Xiu véritable », Points essentiels pour un avancement diligent.) J’ai réalisé que j’avais des sentiments envers ma famille et mes compagnons pratiquants et par conséquent mes pensées droites n’étaient pas pures. J’ai eu peur que ma famille soit impliquée et en souffre. En fait, j’avais peur que leur souffrance puisse toucher mes sentiments et que je souffre à cause de cela. Après avoir réalisé cela, je suis devenu plus lucide. Je me suis souvenu que j’étais un disciple du Maître et que je croyais en Authenticité – Compassion – Tolérance. Je n’irais pas en prison et cet emprisonnement avait été planifié par les anciennes forces. Je devrais être en mesure de rentrer chez-moi ouvertement et avec dignité. J’ai remarqué que j’avais émis des pensées droites selon le principe de la reconnaissance de la persécution, et que je ne le faisais pas pour les êtres, mais pour me protéger.


J’ai continué de réciter le Loi et le Maître m’a donné un autre indice. Je savais que j’étais bloqué par les notions humaines de « voir pour croire ». J’ai vu les policiers comme étant ceux qui me persécutaient : en effet, comme ils me persécutaient c’est comme s’ils savaient des choses sur moi, Je ne les ai pas traité comme des êtres qui ont besoin d’être sauvés. J’aurais dû écouter le Maître et les traiter avec compassion et les arrêter avec la pensée droite.


J’ai continué à réciter la Loi et je me suis calmé et j’ai commencé à chercher d’éventuelles lacunes au cours de ce voyage. Le but de notre voyage n’aurait pas dû être un problème, mais pourquoi avons-nous rencontré cela ? En discutant avec les policiers, j’ai découvert que nous avions dit la vérité aux gens à propos du Falun Dafa dans le train, quelqu’un nous a signalé à la police. Nous avons été suivi dès que nous sommes descendus du train, Je me souvenais qu’il y avait une femme assise à côté de nous, et que le compagnon pratiquant a essayé de lui dire les faits sur le Falun Dafa. Non seulement, elle ne l’écoutait pas, mais elle disait haut et fort du mal de Dafa. À ce moment, j’ai émis la pensée droite pendant un certain temps, mais je ne lui ai pas beaucoup porté d’attention. Nous avons tous baissé notre garde et sommes devenus moins rationnel et avons partagé notre compréhension et nos expériences de cultivation. Sans nous en rendre compte, nous avons trop parlé, ce qui n’était pas juste. J’ai aussi pensé à la façon dont j’avais consciemment traité les policiers comme des méchants. Quand j’écris des articles pour dénoncer la persécution, j’ai beaucoup de sentiments et j’estime que la police nous fait du mal. Donc, quand j’en suis venu face à face avec eux, j’ai ressenti de la haine et du ressentiment; je ne pouvais pas atteindre l’état de compassion. Alors, j’avais besoin de me corriger.


Comme je corrigeais en permanence mes pensées, un policier est tout à coup venu et a dit : « Prenez votre sac et partons ! » De nombreux policiers sont sortis et ils nous ont vus partir.


Le directeur du bureau de la police a insisté pour nous amener à la gare lui-même. Sur la surface, il avait peur que nous restions en arrière, mais nous avons tous réalisé que nous avions besoin de lui dire la vérité. Après avoir enlevé son uniforme, il n’avait pas l’air aussi vicieux. Dans l’obscurité de la nuit, il y avait peu de gens dans la rue et nous lui avons dit de réciter :«Falun Dafa est bon » mais il avait encore peur et il ne nous a pas laissé le dire. Quand nous sommes arrivés à la gare, il semble qu’il avait tout prévu de sorte que nous sommes montés dans le train par la porte latérale.


Lorsque nous sommes rentrés à la maison, il était presque 1h00. Pendant tout cet incident, nous avons tous bien coopéré. Même si nous étions séparés et ne pouvions nous voir les uns les autres, nos cœurs étaient liés. Nous faisions la même chose : réciter la Loi, émettre la pensée droite, clarifier la vérité. Nous sommes reconnaissants au Maître de nous avoir renforcé.


Traduit de l'anglais au Canada