(Minghui.org)

1. Mes anciens collègues comprennent la vérité


Après le 20 juillet 1999, tous les médias chinois étaient saturés par la diffamation contre le Falun Gong et, j'ai enduré une pression extrême. Un jour, alors que j'étais dans un bus qui me ramenait chez moi, un de mes collègues m'a dit : « Qu'est-ce que ça peut faire ? La mère de mon ami pratique aussi le Falun Gong. Vous êtes tous de très bonnes personnes. » J'étais très reconnaissant pour ces paroles. En 2001, peu de temps après le soi-disant épisode de « l'auto-immolation à la place Tiananman », une grand complot ourdi pour diffamer le Falun Gong, a été diffusé dans toutes les nouvelles, un autre collègue m'a dit au bureau : « J'ai dit à mon père, il y a un pratiquant de Falun Gong qui travaille avec moi et il est une bonne personne. Son comportement ne ressemble pas du tout à ce qui est mentionné dans les nouvelles à la télévision. » Je savais que son père occupe un poste d'autorité dans le gouvernement. Les mensonges et la tyrannie du Parti communiste chinois (PCC) ne pouvaient pas bloquer la liberté d'expression des centaines de millions de personnes.


2. Ma famille et mes amis


À cause de la persécution, j'ai été forcé de quitter la ville et d'être sans abri. Je suis le benjamin, et mon père parlait très peu au téléphone. Il m'a seulement dit : « Tu dois être très prudent! » La diffamation constante du régime communiste a créé des confusions dans l'esprit des Chinois et à ce moment-là, mon père aussi n'était pas sûr. Je lui ai rapidement et brièvement expliqué les faits. Comment pouvais-je savoir que ce serait notre dernière conversation et que je ne pourrais pas parler à mon père encore ?


Après avoir été persécuté dans le camp de travail forcé pendant deux ans, j'ai été envoyé au centre de détention pour subir davantage de persécution. Les policiers là-bas m'ont dit que mon père était mort depuis plus d'un an. J'ai retenu mes larmes et déclaré : « Je crois que les bonnes personnes seront récompensées. »


À un certain moment, les policiers m'ont ordonné d'écrire mes compréhensions des sentiments pour la famille. J'ai répondu : « Que j'aie un travail régulier ou que je sois sans abri, j'ai toujours envoyé une partie de mon salaire à mes parents afin de remplir mes responsabilités de m'occuper d'eux. C'est parce que je sais que le temps n'attend personne. Je ne veux avoir aucun regret après qu'ils décèdent. C'est seulement que cette persécution injuste me prive de mon obligation filiale de m'occuper de mes parents. »


Quand ma mère a appris que j'avais été arrêté, elle s'est évanouie deux fois. Après ma libération, elle continuait à me dire : « C'est suffisant que tu saches que la pratique est bonne. Tu n'as qu'à pratiquer tranquillement à la maison et ne t'implique pas encore! » Je comprenais que ma mère était inquiète pour son fils, mais d'un autre côté, je sais que ce n'est qu'en gardant de fortes pensées droites et en résistant avec fermeté à l'influence de la perversité que je serai vraiment en sécurité. Je ne devrais jamais me compromettre. Ce n'est qu'en étudiant bien la Loi, en émettant souvent la pensée droite et en informant plus de personnes au sujet de la persécution que nous pourrons créer un bon environnement. Plus tard, ma mère est tombée malade et je lui ai dit de répéter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ».


Après ma libération, tous les membres de ma famille étaient inquiets pour moi. Une fois après que je suis entré dans une voiture avec eux, ma sœur aînée a appelé ma troisième sœur pour lui dire : « Tout ira bien pour lui. Le régime communiste a persécuté tant de gens durant la Révolution culturelle, mais il n'a pas été capable de changer quiconque. »


La persécution, qui a duré plus de dix ans, a gravement traumatisé les membres de ma famille et moi. Mais ce qui me soulage est que peu importe combien la persécution est scandaleuse et irresponsable, ma famille a toujours fait le bon choix entre le bien et le mal.


3. Les gens s'éveillent


Après que j'ai été obligé de quitter la ville, j'ai commencé à vendre des fruits tout en clarifiant la vérité sur la persécution. De nombreuses personnes ont exprimé leur soutien et étaient inquiets pour ma sécurité. Après qu'une petite fille a appris la vérité, je lui ai dit que lorsqu'elle aura fini de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Compassion-Tolérance est bon », elle sera bénie. Elle m'a dit : « Je me souviendrai de cela. » Puis elle m'a salué de la main et est partie d'un air heureux.


Peu de temps après, j'ai trouvé un emploi dans une école. Une fois, l'autobus qui faisait la navette « a perdu » un élève. Après un certain temps, l'enfant était de retour à l'école. Plus tard, le directeur m'a dit : « Je n'avais pas peur du tout parce que ta présence est si droite dans notre campus. » Plus tard, lorsque j'ai été arrêté pour avoir distribué de la documentation de clarification de la vérité sur Dafa, j'ai appris que lorsque la mère du directeur prenait son repas, elle pleurait toujours quand elle pensait à ce que je mangeais dans le camp de travail forcé. Après ma libération du camp, j'ai communiqué avec eux et plus tard ils ont tous accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.


4. Des étoiles filantes scintillent dans le ciel


J'ai été enfermé dans une cellule d'isolement dans le camp de travail forcé. Un jour, un pratiquant a demandé à un détenu de réciter le poème du Maître, « Ne soyez pas tristes », « HONG YIN (II), pour moi :


« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes


Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là


Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore


En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement »


Après que de nombreuses personnes dans le camp de travail forcé ont appris la vérité sur le Falun Gong et la persécution, elles ont bénévolement accepté de nous aider à transmettre des messages ou de la documentation. Une fois, une personne au poste de surveillance a remarqué qu'une autre personne lisait de la documentation sur Dafa, et elle a pris la documentation. Les pratiquants lui ont demandé de rendre la documentation. Les détenus non pratiquants lui ont dit de rendre la documentation, et quand il a refusé, ils ont commencé à crier après lui. En raison de la pression, il a dû retourner toute la documentation sur Dafa.


Une fois, un policier a demandé à un toxicomane détenu, qui a été assigné pour me surveiller, si je pratiquais toujours le Falun Gong. Le détenu a dit : « Cela n'affecte personne s'il fait les exercices, alors pourquoi ne pas fermer les yeux ? » Le policier a quitté sans rien dire. Puis un autre détenu m'a dit : « Ne t'inquiète pas, j'assumerai la responsabilité s'il arrive quoi que ce soit. » Et tandis qu'un troisième détenu écoutait les Neuf commentaires sur le Parti communiste, il a déclaré : « J'écouterai en définitive cela. Ce n'est pas grave s'ils prolongent ma sentence. J'ai été emprisonné de nombreuses fois. »


Dans la division dans laquelle j'étais détenu, plus de la moitié des personnes ont écouté les conférences du Maître, lu les livres de Dafa ou les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Les gardes savaient que nous avions un lecteur MP3, mais ils ne l'ont pas confisqué. Ils ont demandé à un détenu de faire semblant d'emprunter notre MP3, et après qu'il l'a reçu, de faire signe au garde. Mais le détenu a déclaré qu'il n'était pas question pour lui de faire quelque chose qui serait contraire à la moralité.


J'ai prêté mes livres de Dafa à un garde et il l'a mis dans un tiroir. Après son départ, un chef d'équipe est entré et a vu les livres dans le tiroir. Alors il lui a demandé : « Pourquoi regardes-tu ces livres ? » Le garde a répondu : « Je les ai pris d'un pratiquant, et je voulais juste jeter un coup d'œil et voir de quoi il s'agit. » Le chef d'équipe est parti sans dire quoi que ce soit. Plus tard, Le garde m'a retourné les livres et m'a dit : « Le chef d'équipe a découvert les livres. Tu devrais être plus prudent avec les livres. »


Un jour, à 5 h, je méditais lorsque l'agent Lai est arrivé. J'ai l'ai salué de la tête, il a fait de même et ensuite il est parti. Avant d'être libéré du camp de travail forcé, il m'a raconté que le chef d'équipe lui a parlé pour lui demander son opinion sur le Falun Gong et pour essayer de le convaincre de persécuter les pratiquants de Falun Gong. Il a déclaré : « Ils sont très résolus et déterminés. Essayer de leur faire changer d'avis de force n'aura aucun effet. » En raison de ses paroles, le chef d'équipe a renoncé à son intention de persécuter les pratiquants.


Avant que je quitte le camp de travail forcé, seuls huit ou neuf sur 80 à 90 détenus n'ont pas démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Mon cœur était toujours rempli de joie en voyant que de si nombreuses personnes aient fait le bon choix. Ils ont semé les graines de la bonté et ils récolteront le bonheur à l'avenir.


Traduit de l'anglais au Canada