(Minghui.org)

Le personnel travaillant au sein des organes de la sécurité publique, des organisations du ministère public et des tribunaux à divers niveaux en Chine continentale, en particulier les juges, utilisent tous les moyens possibles pour réduire au silence les avocats représentant les pratiquants de Falun Gong. Ils menacent, ajournent, donnent des réponses évasives et utilisent toutes sortes de tactiques pour manipuler les avocats et leur faire abandonner la défense de leurs clients. Toutes les méthodes sont bonnes, attaques, passages à tabac, détention illégale pour les empêcher de défendre leurs clients devant les tribunaux. Une telle conduite est devenue chose courante dans le secteur juridique chinois, en particulier dans les cas du Falun Gong. Cet article détaille certaines des tactiques utilisées.



Menacer, intimider, et tromper les membres de la famille pour qu’ils renvoient les avocats de la défense


Ils peuvent habituellement s’en tirer avec cette tactique s'agissant des personnes plus âgées et impuissantes et des plus jeunes. Par exemple, afin de prononcer une lourde sentence à l’encontre de Ye Qiaoming du centre des sports à l’Université normale de Fujian, les agents de la division de la sécurité intérieure de Fuzhou et les fonctionnaires du tribunal du district de Cangshan, avaient au début, décidé de la juger le 4 mars 2010. Apprenant que son fils avait engagé un avocat, ils ont immédiatement annulé la session du tribunal, capturé le fils de Ye Qiaoming qu'ils ont emmené au poste de police pour exercer des pressions sur lui, le forçant à renvoyer l’avocat. Sous de telles menaces et pression, le jeune homme a cédé à la demande de la police et signé le document afin de renvoyer l’avocat.


Un autre exemple: La police de Qitaihe dans la province du Heilongjiang a illégalement arrêté six pratiquants de Falun Gong en septembre 2009, y compris Li Xinchun et Jiang Bo. La mère de ce dernier est allée voir Bi Shuqing, responsable du Bureau 610, espérant une rencontre avec son fils. Bi Shuqing a menacé : " Si vous ne renvoyez pas l’avocat que vous avez engagé, nous arrêterons votre belle-fille, aussi." Craignant cette éventualité, la dame a dû écrire une lettre garantissant qu’elle n’engagerait aucun avocat dans le futur.


Comme en de nombreux endroits, les gens en Chine continentale tendent à croire ce que le personnel chargé de l'application de la loi leur dit. Ceux qui se prêts à violer la loi sont les premiers à profiter de cette situation. Ils menacent et trompent les gens dans le but d’empêcher qu’un avocat se présente au tribunal.


Après que la police ait illégalement détenu les pratiquants de Falun Gong, Liu Jinglu et son épouse Sun Lixiang, les membres de leur famille ont présenté des requêtes auprès de la procurature (Ndt, correspondant plus ou moins au Parquet ) . L’agent responsable du cas a déclaré : " Ils écoperont certainement de dix ans de prison si vous engagez un avocat de Pékin. Si vous voulez qu’ils soient libérés, alors prenez des avocats locaux," puis, " Tout peut être considéré tant que vous renvoyez l’avocat de Pékin." Ceci afin d’inciter les membres de la famille à rompre leur contrat avec l’avocat de Pékin. Si un avocat doit être engagé, ils ne veulent autoriser à s’impliquer que les avocats locaux, qu’ils ont plus de chance de manipuler et contrôler.


Suite à l’arrestation illégale du pratiquant Kuang Xinrong de Chongqing, les fonctionnaires du tribunal ont décidé de le traduire devant les tribunaux, dans l’après-midi du 7 décembre 2009. Dés qu’ils ont découvert que sa famille avait engagé un avocat, les fonctionnaires ont immédiatement annulé le procès. Le responsable du Bureau 610 local, Wan Fenghua est allé voir l’épouse de Kuang Xinrong et a menacé : " Si vous engagez un avocat, nous vous arrêterons aussi ! "



Obliger les avocats de la défense à se retirer


Fin 2008, le juge Sun Jianbo du district Nanguan, Changchun, province de Jilin, a appelé la famille de Gao Shuyu, les informant qu'une audience à la cour aurait lieu le 6 janvier 2009. Gao Shuyu avait été détenu pendant presque un an. Dés que le juge Sun Jianbo a appris que la famille de Gao avait engagé un avocat de la défense, il a créé toutes sortes d’obstacles.


D’abord, il a refusé la demande de l’avocat de faire des photocopies des documents relatifs au cas et lui a dit que l’audience avait été repoussée en février 2010. Lorsque la famille de Gao a demandé à l’avocat d’enquêter sur l’affaire, les fonctionnaires du tribunal lui ont menti et dit qu'elle se trouvait entre les mains de la procurature du district de Nanguan. Lorsque l’avocat s’est rendu à la procurature, les fonctionnaires lui ont affirmé qu’ils avaient soumis depuis longtemps les documents du dossier au tribunal du district de Nanguan et qu'on ne les leur avait jamais renvoyés. Lorsqu’il a réitéré sa demande, le juge Sun Jianbo a déclaré : " Rentrez chez vous et attendez. Nous vous avertirons avant l’audience. " Lorsque l’avocat s’est rendu compte qu’il tournait en rond dans cette affaire – en plus de la pression du Bureau judiciaire, pour lui faire rompre son contrat avec son client- il a finalement demandé à le résilier. Le tribunal a alors averti la famille de Gao qu’il y aurait une audience à une certaine date, ce qui ne leur laissait pas le temps de trouver un autre avocat. De cette façon, le juge Sun Jianbo a réussi à éviter tout " problème " de la part d’un avocat de la défense traitant le cas de Gao Shuyu.


Le 7 janvier 2010, le pratiquant Guo Xiaojun, conférencier en science informatique à l’Université Jiaotong de Shanghai, a été illégalement arrêté et interrogé sous la torture. Lorsque le tribunal a appris que la famille avait engagé des avocats pour lui, ils ont exercé une grande pression sur chacun des avocats ; tous trois ont dû résilier leur contrat.



Empêcher ouvertement les avocats de s’impliquer


Dans les cas où le tribunal a échoué à forcer les avocats à résilier leur contrat, ils utilisent diverses tactiques viles pour les empêcher d’assister aux procédures, afin que l’avocat ne puisse pas apparaître à la cour. En mai 2009, le tribunal du district de Nangang à Harbin, province du Heilongjiang, a reçu une plainte déposée par la procurature locale contre le pratiquant de Falun Gong, Li Zhigang. Le cas a été assigné au juge Song Chengzhang de la cour criminelle. Il a délibérément créé divers obstacles pour les deux avocats de la défense, Han Guangzhi et Jiang Tianyong, afin de les empêcher de lire et de photocopier les documents du dossier. Il a nié avoir vu aucun document, a affirmé que le cas était très sensible, et qu’il devait demander l’autorisation à ses supérieurs. Il a aussi déclaré ne pas avoir le temps, ou que l’électricité avait été coupée, et autres telles ruses. Lorsque les avocats ont demandé au tribunal de coopérer, Song Chengzhang a ergoté en disant : " Je viens juste de lire les documents du cas et découvert en questionnant Li Zhigang qu’il avait déclaré ne pas avoir engagé d’avocat, mais maintenant, vous venez pour le défendre. Si le tribunal vous autorise à photocopier les documents du dossier et à le défendre, nous violerions les droits de Li Zhigang ! "


Les avocats ont dû insisté que la mère de Li Zhigang, avec le consentement de ce dernier, avait confié le cas aux avocats. L’équipe de défense a déclaré au juge avoir pris des notes lors de sa rencontre avec Li Zhigang, qui avait aussi signé ces notes. Ils lui ont dit qu'en tant que conseillers de la défense pour Li Zhigang, ils avaient le droit d’accéder aux documents du dossier et de les photocopier dans le cadre de la procédure pénale légale. En entendant cela le juge a dit : " Êtes-vous avocats ? Pouvez-vous comprendre ce que je dis ? Si vous ne pouvez pas comprendre ce que je dis, comment pouvez-vous agir en tant qu'avocats ? Je ne me soucie pas de ce qui s’est passé lors de votre rencontre, ou que vous ayez été engagés, mais lorsque nous avons interrogé Li Zhigang, il a affirmé n’avoir engagé aucun avocat. Nous suivrons les notes que nous avons prises, non les vôtres. " Lorsque les avocats ont discuté, présentant les preuves, le juge a déclaré qu’il retournerait voir Li Zhigang et lui demanderait personnellement ce qu’il voulait faire, dans une tentative de renvoyer les avocats. Dés lors, le juge a répondu invariablement : "Revenez demain" lorsque les avocats ont voulu photocopier les documents du dossier.


Une juge dans la province du Heilongjiang a même renvoyé de force un avocat. Cette juge se nomme Song Peixia et travaille au tribunal intermédiaire de Jiamusi. En traitant le cas d’un pratiquant, Ma Duo, elle a comploté avec les fonctionnaires du poste de police et créé une situation insurmontable lorsqu’elle a appelé l’avocat afin de le décourager, lors de leur première rencontre. Il était aux alentours de 11 heures du matin, le 2 juillet 2007. L’avocat, accompagné par les membres de la famille de Ma Duo, est allé rencontrer le juge à son invitation. Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont été immédiatement entourés par un groupe important d’agents du Bureau 610 et du poste de police. Le responsable du bureau 610 de Jiamusi, Liu Yan, a immédiatement pris l’affaire en main. La police s’est jetée sur l’avocat et tiré par les bras dans une pièce au sein du tribunal. Il y a eu un vrai chaos à l’extérieur, lorsque la police a arrêté de force les membres de la famille de Ma Duo, y compris sa mère et d’autres membres de la famille. Dans une atmosphère aussi terrible, les fonctionnaires du tribunal ont condamné Ma Duo à trois ans d’emprisonnement sans avertir son avocat et la famille à un moment où l’avocat de la défense était incapable d’exercer ses droits et ceux de sa cliente devant les tribunaux. Encore plus scandaleux : peu de temps après que le tribunal ait condamnée Ma Duo, il a aussi condamné la mère de cette dernière à trois ans d’emprisonnement. Bien que la mère et la fille avaient engagé des avocats, la juge a abusé de son pouvoir et leur a imposé ces condamnations illégales. Ma Duo et sa mère sont maintenant incarcérées dans la prison pour femmes de Heilongjiang.



Empêcher les avocats de rencontrer leurs clients, les empêcher de remplir les documents nécessaires


Il s’agit de la tactique la plus courante. La façon dont elle est appliquée varie d’un lieu à l’autre. Dans certains endroits, les persécuteurs fabriquent des histoires pour empêcher toute rencontre directe.


Par exemple, des agents de la division de la sécurité intérieure de Tangshan, province du Hebei ont arrêté illégalement le pratiquant de Falun Gong, Wang Xiwzen, et refusé à sa famille et à son avocat l’autorisation de le voir. L’excuse avancée : Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas autorisés à assister à de telles rencontres parce que leurs cas " impliquent des secrets ". Le personnel judiciaire du département de police de Xinchang, province du Sichuan a refusé une requête de l’avocat de la pratiquante de Falun Gong, Chen Donglan, pour la rencontrer, avec cette même excuse. L’avocat de Cheng Donglan s’est rendu au poste de police pour indiquer que le secret défini dans le code légal de procédure criminelle se réfèrait à des secrets d’état et que le contenu du dossier de Chen Donglan avait été rendu public, et qu’il n’y avait rien de secret à ce sujet. Ensuite, il s’est rendu au bureau de la justice de Liangshanzhou et à la Section de gestion des notaires et des avocats. Il a avancé que sa demande de rencontrer la détenue était en accord avec la procédure légale du code criminel chinois ; qu’il n’avait jamais entendu parler de quoi que ce soit au sujet de la non application de cette loi dans le traitement des dossiers de Falun Gong. Puisque les " départements de mise en application de la loi " l’empêchaient de rencontrer sa cliente, l’avocat a déposé une plainte contre les policiers concernés, mais sans résultat.


Dans certains endroits, les fonctionnaires ne disaient pas ouvertement qu’ils n’autorisaient pas les avocats à rencontrer leurs clients de Falun Gong, mais en coulisses, ils rendaient de telles rencontres impossibles.


Le juge Gu du tribunal intermédiaire de Jinan, province du Shandong, a souvent utilisé de telles tactiques. Lorsque le tribunal était sur le point de débuter la session de seconde instance contre le pratiquant Zhang Xingwu, le juge a ordonné secrètement aux fonctionnaires du centre de détention de ne pas autoriser son avocat à rencontrer Zhang Xingwu sous aucun prétexte.


Lorsque l’avocat a mis en question les policiers à propos de leur conduite illégale, les fonctionnaires du centre de détention ont déclaré que les instructions émanaient du tribunal. Lorsque l’avocat Liu Wei est revenu au palais de justice et a défié le juge Gu Guanyi qui ergotait que le fait était que Zhang Xingwu ne voulait pas engager un avocat. Lorsque l'avocat qu'il ne pouvait être sûre de l'intention de son client que s'il le rencontrait, le juge en a rejeté la responsabilité sur le centre de détention, déclarant qu'eux seuls pouvaient déterminer si la rencontre avec Zhang Xingwu était possible, et que le tribunal n’interférerait pas avec sa décision. Mais lorsque l’avocat et la famille de Cheng se sont rendus au centre de détention, le chef du centre leur a affirmé que les juges Gu Guanyi et Yu Hui venaient juste de l’appeler, lui donnant pour instruction de ne pas autoriser la rencontre entre Liu Wei et Zhang Xingwu. Ne pouvant rencontrer son client et le tribunal refusant d'accepter sa demande de représenter son client, l'avocat a dû quitter Jinan.


L’avocat du pratiquant Zhang Yuying a été confronté à la même tactique


D’abord, le 17 avril 2004, les fonctionnaires du tribunal du district de Licheng ont secrètement condamné Zhang Yuying à sept ans de prison, sans en avertir sa famille de Zhang Yuying ni son avocat de la défense. Lorsque la famille a reçu le jugement, ils se sont rendus à Jinan avec l' avocat pour rendre visite à Zhang Yuying et remplir un document d'appel. Les fonctionnaires du tribunal ont prévenu le centre de détention d’empêcher la rencontre entre l’avocat et sa cliente. Grâce à l’intervention de l’avocat et de sa famille, les fonctionnaires du centre de détention ont été d’accord pour prendre la pétition d’appel de Zhang Yuying, pour la lui faire signer. Ainsi, les avocats ont réussi à enclencher la procédure et les fonctionnaires de la cour intermédiaire de Jinan ont dû accepter l’appel. Mais, le tribunal a agi encore plus scandaleusement cette fois là. Le 8 mai 2004, le juge Gu a admis avoir reçu la pétition en appel, mais lorsque, le 25 mai 2004, les avocats se sont rendus au tribunal pour remplir les documents, les fonctionnaires judiciaires leur ont affirmé que l’audition du cas avait déjà eu lieu. Une fois de plus, ils ont menti, affirmant que la cliente ne voulait pas engager d’avocat et utilisé cela comme excuse pour ne pas avertir l'avocat



Battre et arrêter les avocats qui défendent les droits des victimes


Les organes de la sécurité publique du PCC, les organes du ministère public et les tribunaux incitent la police et des hommes de mains à battre et arrêter les avocats qui soutiennent la justice et la conscience, ces derniers étant même victimes de coups montés et jetés en prison. De tels cas sont nombreux.


Le célèbre avocat des droits de l’homme Gao Zhisheng a cherché justice pour les gens et écrit trois lettres ouvertes adressées à Hu Jintao et à Wen Jiabao. Malheureusement, les fonctionnaires du PCC ont fabriqué des accusations et l’ont condamné. Jusqu'à ce jour, Gao continue à être soumis à la persécution des autorités.

Guo Guoting est devenu avocat des droits de l’homme en 2003. Lorsqu’il a défendu le pratiquant Zhai Yanlai, les fonctionnaires du PCC l’ont empêché de rencontrer son client pendant 90 jours d’affilée. Lorsque le pratiquant de Falun Gong Chen Guanghui a été torturé au point de perde totalement ses facultés mentales, Guo Guoting a accepté son dossier et s’est battu pour sa libération pour raison médicale. Les autorités ont fait obstruction à l'affaire durant sept mois, sans aucun résultat. L’avocat Guo a fait appel sur Internet. Cela lui a coûté sa licence. Les malfaiteurs ont saisi son ordinateur, suspendu sa licence d’exercer pendant un an et l'ont détenu. Il a décidé de quitter la Chine et s’est exilé au Canada.


Le 27 avril 2003, lors de l’audience en première instance du cas de la pratiquante de Falun Gong, Wang Bo, six avocats, Li Heping, Li Xiongbing, Zhang Lihui, Li Shunzhang, Wu Hongwei et Teng Biao ont défendu son innocence. Le procureur et les fonctionnaires du tribunal les ont non seulement constamment empêchés de parler, mais la police a aussi battu l’avocat Teng Biao qui était assis dans la tribune publique et l'a jeté dans la rue. Le 29 septembre de cette même année, Li Heping a été capturé et emmené dans une banlieue de Pékin par la police. Il a été torturé à l'électricité pendant prés de cinq heures, et tous ses effets personnels ont été confisqués. La police l’a aussi menacé : " Quitte Pékin ! "


Le 28 janvier 2009, Jiang Xiqing, un homme âgé de 66 ans de Chongqing est soudain " décédé" dans un centre de détention. Lorsque les membres de sa famille se sont précipités au salon funéraire, ils ont découvert que le corps du vieil homme était encore chaud. Sa tête, sa poitrine et ses jambes étaient couvertes de cicatrices et de meurtrissures. Le 5 février les autorités ont fait une autopsie sans le consentement de sa famille, prélevé tous ses organes et les ont vendus comme spécimens. Il a été incinéré sans l’autorisation de sa famille, le 8 février 2009. Le rapport d'autopsie a été falsifié, déclarant ; " il est décédé d’une attaque cardiaque ", mais la description de l’autopsie déclarait, " Ses 4eme, 5eme et 6eme côtes étaient brisées, et il y avait une stase de sang entre chaque… " Lorsque les membres de la famille ont posé des questions, les agents de la Procurature de Chongqing ont répondu : " ses côtes ont été brisées lors du traitement d’urgence pour lui sauver la vie." !


Les avocats de Pékin, Zhang Kai et Li Chunfu ont été engagés par la famille pour s’occuper du cas, mais lorsqu’ils se sont rendus chez la fille de Jiang Xiqing, le 13 mai 2009 pour obtenir des informations, plus de vingt agents du poste de police de Jiangjin sont entrés par effraction dans la pièce, ont cassé les affaires des avocats et battu ces derniers, les jetant au sol, les menottant et les emmenant en détention.

Le 13 avril 2009, lorsque l’avocat Zhou Peng s’est rendu avec un de ses collègues rencontrer leur client, le pratiquant de Falun Gong, Zhang Shengrong, un groupe de personnes du Bureau de gestion générale local sont apparues. Lorsque Zhang Shengrong a tenté d’ouvrir la porte aux avocats, les malfaiteurs ont fermé la porte et ne l'ont pas laissé entrer. Lorsque Zhang Shenrong a tenté d’appeler la police sur le 110, le groupe de personnes apparemment avaient envoyées par la police en première ligne ont frappé et donné des coups de pieds à l’avocat Cheng et l’ont blessé. Ils l’ont traîné en bas des escaliers et chassé de force les deux avocats du voisinage résidentiel. Plus tard, l’avocat Cheng Hai a annoncé aux journalistes : " Il était à peu près 9h ce matin là. Sept ou huit personnes ont surgi et fermé la porte de force, nous empêchant d’entrer. Ils m’ont aussi frappé et m'ont donné des coups de pieds. Mon majeur saignait autour de l’ongle, et je ressentais une douleur aigüe dans la partie gauche de ma cage thoracique, et même maintenant, mon poignet droit et l'articulation du pouce me font encore très mal. " Un hôpital a diagnostiqué une contusion des tissus mous.


Arrêter les avocats et les condamner lourdement afin d’effrayer les autres


L’avocat Wei Liangyue a courageusement défendu des pratiquants de Falun Gong à la demande de leurs proches depuis 2008 . Fin 2008, certains départements judiciaires les ont dénoncés à leurs supérieurs, se plaignant des difficultés que leur avait causées l’avocat Wei Liangyue dans leur persécution du Falun Gong et ont demandé à leurs supérieurs de prendre des mesures contre lui. Le 28 février 2009 au matin, la police de Harbin est entrée par effraction au domicile de Wei et l’a arrêté ainsi que son épouse. Ils ont effectué un soi-disant "examen externe " de l’avocat Wei sur la rive nord de la rivière Songhua.


L’avocat des droits de l’homme, Wang Yonghang de la province du Liaoning a écrit un article en août 2008 intitulé : " Une énorme erreur a été commise dans le passé ; il est préférable de régler rapidement les malheurs qui demeurent."


D’une perspective purement légale, il a noté que les accusations des autorités contre Falun Gong en vertu de l’article 300 de la Loi criminelle chinoise étaient sans fondement, et a souligné en outre que les condamnations imposées aux pratiquants de Falun Gong par les tribunaux à divers niveaux étaient des plus ridicules, ce qui n'aurait jamais dû se produire ; qu’elle amèneraient une grande honte sur le domaine légal en Chine continentale et les futures générations des professions légales. Il a envoyé ouvertement cet article à la Cour suprême et à la Procurature suprême, dans l’espoir qu’ils corrigent leurs erreurs en accord avec la loi. Le 4 juillet 2009, plus de vingt policiers sont entrés par effraction à son domicile, l’ont violemment battu et emmené. Au poste de police, ils l’ont battu à nouveau, brisant et endommageant ses astragales, ce qui a plus tard nécessité une greffe osseuse artificielle ; l’année suivante, les autorités ont condamné l’avocat Wang Yonghang à sept ans de prison, en dépit d'un sérieux manque de preuves.


Capturer les parents et amis des pratiquants de Falun Gong ayant engagé des avocats de la défense.


Comme ces " personnes chargées de la mise en application de loi" ont extrêmement peur des avocats des droits de l’homme, elles prêtent grande attention au fait de savoir si des avocats ont été engagés et d’où ils viennent. Ils attaquent et oppriment les parents des pratiquants qui ont engagé des avocats. Par exemple, le tribunal intermédiaire de Jiamusi, province du Heilongjiang a arrêté la mère de Ma Duo, Qiu Yuxia, avant de juger le dossier de sa fille. Encore plus abject : suite au verdict d'emprisonnement de Ma Duo, ils ont aussi condamné sa mère à trois ans de prison, en guise de représailles.
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Le cas largement connu de Wang Bo de Shijiazhuang en 2007, a fourni des preuves encore plus plausibles d’une telle tactique. Le 27 avril 2007, les fonctionnaires du tribunal intermédiaire de Shijiazhuang ont auditionné son cas en seconde instance. Les avocats Li Heping, Teng Biao, Li Qiongbing, Zhang Lihui, Li Shunchang et Wu Hongwei de Pékin ont défendu l’innocence de Wang Bo et de sa famille. Ils ont noté que dans le cadre de la constitution et de la loi, la pratique du Falun Gong n’est pas criminelle ; que la persécution du Falun Gong constitue véritablement un crime et viole la loi. Leur défense était claire et logique, avec des preuves détaillées et précises. Comme le raisonnement légal et les faits fournis étaient indiscutables, le procureur et le juge ont été incapables d’avancer un quelconque argument pour justifier leurs actes.


Dans le but d’éviter les avocats, le tribunal intermédiaire de Shijiazhuang a transféré Wang Bo et sa famille ailleurs et ont, plus tard, condamné secrètement Wang Bo à cinq ans d’emprisonnement et ses parents à quatre ans de prison. De plus, ils ont illégalement arrêté l’époux de la tante de Wang Bo, Gai Wufan, qui avait engagé un avocat pour eux et l’ont condamné aux travaux forcés dans le camp de travaux forcés de Shijiazhuang sans suivre aucune procédure légale. Dans le même temps, ils ont aussi arrêté les autres membres de la famille et amis de Wang Bo qui assistaient ce même jour à l’audition dans la tribune publique ; certains d’entre eux ont été illégalement condamnés aux travaux forcés.


Le 27 avril 2009, ces soi-disant " personnes chargées de la mise en application de la loi " ont arrêté la pratiquante Feng Xiaomei et l’ont envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei en guise de représailles impitoyables, mettant la vie de Feng Xiaomei en danger. Ils la soupçonnaient d’avoir aidé la famille de Wang Bo à engager les avocats.



Les fonctionnaires judiciaires violent consciemment la loi


Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils agissaient de cette manière, les exécuteurs légaux, ayant le pouvoir public entre leurs mains ont utilisé la même tactique – ils doivent doivent se battre " pour la politique. " Les fonctionnaires judiciaires de Suzhou ont condamné le pratiquant de Falun Gong, Lu Tong, à quatre ans de prison, le 17 décembre 2008. Lorsque sa fille a tenté de faire appel pour redresser un tort et demandé au tribunal de rejuger son père en accord avec la loi, le juge Gu Yingqing a immanquablement déclaré : " Ne vous attendez pas à ce que la loi soit au-dessus de la politique. Pourquoi me parler de la loi ? Je vous parle de politique."


Après qu’un juge du tribunal de Yiyang de la province du Hunan ait condamné le pratiquant Zhang Chunqiu à la prison, il a affirmé : “Jusqu’à maintenant, le Parti veut persécuter Falun Gong au nom de la loi. Nous ne pouvons que suivre. Il n’y a rien que nous puissions faire. Ce n’est pas notre faute. "

Le fait est que ces exécuteurs légaux ont perdu leur sens élémentaire de moralité et de justice. Poussés par leur avidité à acquérir plus d’avantages personnels, ils n’épargnent aucun effort pour appliquer les politiques perverses du PCC.

Le PCC sera exposé et puni pour ses crimes. Dans un futur proche, lorsque la véritable ére de l'étant de droit arrivera, ces personnes qui travaillent dans les organes de la sécurité publique, les organes du ministère public et les tribunaux pourront-elles échapper à la punition pour avoir évité leurs responsabilités ? L’article 54, chapitre 9 de la " Loi pour les serviteurs publics" stipule : " Les fonctionnaires qui prennent des décisions et donnent des ordres qui sont de toute évidence contraires à la loi devraient supporter les responsabilités légales correspondantes "


Cette loi a bloqué toutes échappatoires pour ces personnes qui travaillent au sein des organes de la sécurité publique, des organes de la procurature et qui ont participé à la persécution de Falun Gong. Leur seule voie de sortie est de cesser de suivre le PCC, cesser de persécuter Falun Gong et toutes paroles et actes illégaux. Ils doivent immédiatement réveiller leur conscience qu’ils devraient avoir en tant qu’exécuteurs de la loi, traiter véritablement les dossiers en accord avec la loi et soutenir la justice et l’équité.


Traduit de l'anglais en France