(Minghui.org)

Il y a un nouveau membre haut placé du Parti Communiste chinois en visite à Taïwan qui a commis des crimes contre l'humanité. Il s'agit du Maire adjoint de Beijing Ji Lin.



En dernier ressort, la fondation et la formation d'une société libre est basée sur le respect et le soin apporté à sa population. Il est nécessaire bien entendu que les citoyens participent activement aux affaires publiques et les observent de manière rationnelle. Le moment ou débarque à Taïwan un fonctionnaire haut placé ayant un passé douteux en affaires des droits humains, sa simple présence constitue une profanation de la liberté et des droits de l'homme dans ce pays.



Ji Lin est venu à Taïwan en tant que maire adjoint de Beijing ce qui donne son identité politique. Mais il a une autre identité bien particulière celle-là, qui est un « voyou des droits de l'homme » qu'il a gagné en faisant la persécution du Falun Gong. Bien qu'il ait été invité en tant que maire adjoint de Beijing, son autre identité, à cause de sa participation à la persécution du Falun Gong ne doit pas être oubliée.


Il est très possible que Taïwan n'ait pas pris en considération ses méfaits en matière de droits de l'homme au moment où il a été invité mais ses pêchés sont bien connus et ne doivent être ni cachés, ni dissimulés.


Peu importe les sujets de discussion avec les fonctionnaires du gouvernement taïwanais, il ne pouvait pas cacher son passé de voyou des droits de l'homme, de même que Taïwan ne pouvait pas nier le connaître. Au cours de ses diverses promotions à des positions de plus en plus importantes une de ses responsabilités politiques était la suppression sévère du Falun Gong. Il est possible que ce qu'il va accomplir lors de sa visite à Taïwan puisse lui servir de gage pour une future promotion.
Ce sera pour le moins une base à partir de laquelle il pourra consolider sa force et son pouvoir en Chine continentale. Il pourra bien sûr continuer à persécuter Falun Gong comme par le passé. Qu'il s'en soit rendu compte ou non le gouvernement de Taïwan par son invitation était en fait une affirmation déguisée de son implication dans la persécution du Falun Gong.


Taïwan et la Chine Continentale sont séparés par une bande d'eau exactement comme pour le peuple chinois. Le soin que l'on apporte aux populations dont on fait partie ne peut pas être isolé par des limitations d'ordre géographiques ou politiques. Il est de l'ordre de la nature humaine de ressentir de la sympathie en voyant souffrir des innocents et les habitants de Taïwan ne peuvent pas détourner le regard pour ne pas voir les violations graves des droits humains qui se produisent en Chine Continentale. Le fait d'inviter un fonctionnaire du PCC si haut placé veut dire que le gouvernement de Taïwan choisit d'ignorer les abus des droits humains du PCC en même temps qu'il démontre le mépris pour les droits humains des citoyens de Taïwan.


Qu'il s'agisse du gouvernement ou des hommes d'affaires tout ce qu'ils ont atteint reste inséparable du fait qu'à Taïwan il existe un total respect des droits humains ainsi que la liberté civique. Comment peuvent-ils faire des affaires avec des fonctionnaires du PCC qui persécutent les droits humains. Le fait que Ji Lin, un voyou notoire en matière de non respect des droits de l'homme ait été invité à Taïwan constitue une insulte à l’égard de son peuple. Le gouvernement de Taïwan doit se comporter de façon plus responsable.


En ce moment il y a d'autres cas semblable à celui de Ji Lin. Tous les fonctionnaires du PCC qui ont persécuté le Falun Gong et qui par la suite ont visité Taïwan sont en train de profaner la liberté et les droits de l'homme simplement en mettant un pied sur son sol. Tout le monde à Taïwan n'a pas cette attitude du « laissez-faire » par rapport à cette question. Le Taïwan Legislative Yuan et de nombreux conseils municipaux ont pris la décision de ne pas laisser entrer chez eux des voyous du non respect des droits de l'homme du régime chinois.


Quelque jours avant l'arrivée de Ji Lin à Taiwan le Parlement a adopté à l'unanimité une motion qui fera date en demandant au gouvernement de faire une déclaration claire aux fonctionnaires du PCC ainsi qu’aux fonctionnaires haut placés qui violent gravement les droits de l'homme internationaux pour leur faire savoir qu'ils ne sont pas les bienvenus. L'avocat et le PDG de la Fondation pour la Réforme Judiciaire Lin Feng-jeng a déclaré : « Si nous invitons un voyou comme hôte chez nous quel message est-ce que cela envoie à nos enfants ? » Si nous invitons quelqu'un à venir à Taïwan qui a un passé de violation grave des droits humains en Chine et que nous lui donnons une réception de VIP quel exemple est-ce que nous montrons à nos enfants »?


Le vice président de la Section Asie de la Coalition d'Investigation sur la persécution du Falun Gong, l'avocat Chiu Huang-chuan a déclaré : « Peu importe de quel pays une personne vient, si un criminel international ayant commis des crimes contre l'humanité qui est impliqué dans la torture ou qui répand la haine, si on lui permet de venir à Taïwan cela veut dire que le Gouvernement ne respecte pas les droits de ses propres citoyens. Si la personne qui vient à Taïwan a violé les droits de l'homme on ne pourra pas dire que le gouvernement respecte les droits de ses propres citoyens ».


La compréhension largement répandue bien que non formulée par la population de Taïwan est que l'on ne doit pas laisser entrer des voyous du non respect des droits de l'homme à Taïwan. Ji Lin est arrivé à Taïwan à un moment crucial, c'est à dire à l'instant même ou une résolution était proposée de refuser l'entrée au pays aux personnes qui violent les droits humains. Il est de ce fait devenu le centre de l'attention du peuple taïwanais. En même temps cela donne aux gens de Taïwan l'occasion de se poser la question : « Sommes nous heureux et contents d'inviter un voyou notoire contre les droits de l'homme à chez nous ? » Nous espérons que Ji Lin sera le dernier fonctionnaire haut placé et coupable de manquements graves aux droits humains du PCC, a venir en visite à Taïwan.


Traduit de l'anglais en France