(Minghui.org)

Par un correspondant dans la province du Heilongjiang, Chine



Nom: Chen Fengmin (陈凤敏)


Genre: Féminin


Âge: Inconnu


Adresse : Jiamusi, Heilongjiang


Date de la dernière arrestation: 18 octobre 2011


Dernier lieu de détention: Inconnu


Persécution endurée: Lavage de cerveau, détention


Vers 7H00 du matin le 18 octobre 2011, quatre personnes non identifiées ont frappé à la porte de Mme Chen Fengmin et dit qu'elles étaient venues collecter la facture d'eau. Quand elle a ouvert la porte, ils l'ont saisie et fait monter de force dans un fourgon. Puis ils ont démarré rapidement avec Mme Chen criant à l'aide. Sa localisation reste inconnue.


Plus tard, le directeur du bureau de Xiaoyun Jiedao dans le district de Dongfeng et quelqu'un du comité résidentiel du district de Sheng ont prévenu le frère de Mme Chen de venir chercher la clef de sa maison. Ils lui ont également menti, en disant: «votre sœur était accompagnée d'un homme pour aller étudier à Qiqihar. Elle vit dans des quartiers d’hôte et a de la bonne nourriture à manger. Elle reviendra dans un mois.»


L'après-midi du lendemain de la disparition de Mme Chen, ses membres de famille sont allés trouver les responsables de leur communauté locale pour essayer de la localiser. Au début le directeur a dit qu'il ne savait pas où elle était. Sa famille a dit: «le temps devient froid et nous voulons lui apporter quelques vêtements.» Le directeur a répondu: «ce n'est pas la peine de lui apporter quoique ce soit. Elle vit dans un endroit agréable avec de la bonne nourriture.» Cependant, il a refusé de leur dire où elle était.


Le matin suivant, le fils de Mme Chen et sa belle- mère sont retournés au comité résidentiel. Un membre du personnel a dit: «je ne peux pas vous dire où elle est parce que cela affecterait sa «transformation». Son fils a dit: «en raison de cette situation avec ma mère, j'ai dû quitter l'école à Qiqihar. Mon père souffre suite à une attaque et a besoin de ma mère pour prendre soin de lui.» Sa belle-mère a dit: «mon fils est malade. Ma fille prenait soin de lui et travaillait pour nous soutenir. Maintenant vous l'avez enlevée et nous n'avons aucun moyen de subsistance.»


Le directeur du comité résidentiel a dit: «si Mme Chen est disposée à abandonner le Falun Gong, elle pourra revenir dans quelques jours. Nous pouvons également envoyer quelqu’un pour prendre soin de votre fils.» Le fils de Mme Chen a répondu: «je ne vous crois pas. Vous m'avez menti en 2002 quand vous m'avez dit que vous vouliez juste parler à ma mère et elle n'a pas pu revenir à la maison de trois ans. Mon père travaillait alors en équipe de nuit. Je restais seul la nuit et j’avais peur et pleurais. Je ne peux rien croire de ce que vous dites. Sans le revenu de ma mère, comment pouvons-nous vivre et comment puis-je aller à l'école? Vous avez pénétré en force dans notre maison sans mandat de perquisition. Vous avez fouillé notre maison et l'avez laissée en désordre. Ce que vous avez fait est illégal.»


Les fonctionnaires communistes au comité résidentiel n’ont pas pu justifier leurs actions. Ils ont encore menti au fils de Mme Chen en disant: «nous avons trouvé deux boîtes de matériaux de Falun Gong et plus de cent DVDs. Votre mère peut être condamnée aux travaux forcés pour cela.» Le fils a répondu: «vous mentez encore. Montrez-moi ce que vous avez trouvé. Ma mère n'a rien fait d'illégal.»


Pendant la confrontation, le personnel du comité résidentiel a dû appeler son supérieur plusieurs fois pour des conseils. En conclusion, en fin de la journée, ils ont dit: «nous te donnerons une réponse dans les trois jours quant à savoir si nous pouvons la laisser partir ou non.»



Traduit de l'anglais