De la huitième conférence de partage d'expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)

Dicté par Jinglian de la province du Guangdong en Chine, et édité par un autre pratiquant



Suite de:
1ère partie :http://fr.minghui.org/news/1111/24/E129448_20111113_fr.html
2e partie :http://fr.minghui.org/news/1112/01/E129551_20111118_fr.html
3e partie :http://fr.minghui.org/news/1112/03/E129610_20111121_fr.html


Sortir du camp de travaux forcés


Les facteurs pervers du camp de travaux forcés de Masanjia sont venus ici pour saboter Fa. J’ai dit aux pratiquantes de ne pas les écouter. Les gardiens étaient très fâchés et ont arrangé que d’autres personnes me surveillent. J’ai ensuite été transférée à la deuxième équipe, qui se spécialisait dans la surveillance des pratiquantes de Falun Gong. Dans cette équipe, il y avait plusieurs collaboratrices, mais cela ne me dérangeait pas. Je n’y faisais aucun travail. J’ai demandé aux pratiquantes d’étudier Fa ensemble. Une pratiquante de la ville de Chaozhou pouvait réciter Fa pendant qu’elle travaillait. Certaines pratiquantes très déterminées ont fait la méditation, tandis que la police les traînaient sur le sol en ciment et que leur derrière saignait abondamment. Une pratiquante a appris que les policiers m’avaient aussi traînée, mais je lui ai demandé de ne pas le mentionner parce que chaque pratiquant est différent.


Une fois, j’ai vu une personne dans le camp de travail qui était incapable de bouger, étendue sur le ventre. Elle semblait misérable. Une mauvaise pensée m’est alors venue à l’esprit: «Pourquoi est-elle comme ça? Qu’en serait-il si je ne pouvais plus bouger?» Un jour tout à coup je ne pouvais plus bouger et le bas de mon corps était engourdi. C’était très douloureux, je ne pouvais pas uriner et j’avais d’autres symptômes sérieux. J’ai été emmenée pour recevoir une intraveineuse. J’ai dit au Maître dans mon cœur: «Maître, je ne veux pas avoir une intraveineuse. Veuillez l’enlever dans l’autre dimension.» Le Maître l’a effectivement enlevé pour moi et les gouttes ne sont pas entrées dans mon corps. J’ai récité Fa tandis que les policiers somnolaient. Je me suis dit: «Comment ais-je pu cultiver jusqu'à un état dans lequel d’autres personnes veillent sur moi?»


Je me suis sentie triste et j’ai dit au Maître que je voulais retourner à la maison. J’ai ensuite vu le numéro 11. Mais je n’étais pas sûre si c’était vraiment le Maître qui voulait que je quitte cet endroit. J’ai dit au Maître: «Si vous voulez que je parte, veuillez presser sur ma tête.» J’ai senti ma tête pressée, mais je craignais que ce soit un faux maître. Alors j’ai dit à nouveau: «Est-ce Maître Li Hongzhi? Si non, veuillez ne pas presser ma tête.» Le Maître a pressé ma tête à nouveau. Je me suis mise sur mes pieds et me suis tenue devant la policière. Elle était effrayée et m’a demandé pourquoi je m’étais levée. J’ai dit: «Le Maître veut que je me lève. As-tu vu le numéro 11? Cela n’indique-t-il pas que je devrais être libérée?» Elle a demandé ce qu’on devrait faire. J’ai dit que nous devrions nous en aller et aller dormir.


Beaucoup de gens ainsi que des pratiquantes pensaient que je faisais semblant. Mais les policiers ont dit que je ne faisais pas semblant, parce que je ne ressentais aucune douleur même lorsque des aiguilles étaient plantées dans mes pieds. Je n'ai pas pu dormir et je me suis levée tôt le jour suivant, avant que sonne la trompette qui donnait le signal du lever. Je suis allée dehors et j’ai vu que le ciel était magnifique avec beaucoup de Faluns et de dragons. J’ai réveillé tout le monde pour qu’ils viennent voir le ciel. Certaines pratiquantes ont aussi vu la scène. La policière est aussi venue, mais elle ne pouvait rien voir.


Je ne voulais pas rester dans le camp de travail plus longtemps, après une année de détention là-bas, pourtant j’étais condamnée à deux ans. J’ai dit au Maître que je voulais partir. Le Maître m’a dit que je pouvais partir. Personne n’a jamais imaginé que je puisse partir. Ils ont dit: «Tu ne te conformes pas (voulant dire que je n’abandonnais pas ma pratique et que je n’écoutais pas les gardiens). Plusieurs détenues te surveillent. Comment pourrais-tu t’échapper?» Mais quoi qu'il en soit, je me suis retrouvée sur la liste des départs hâtifs, et j’ai été libérée une année plus tôt.


Obtenir le Tao


Dans le camp de travail, une pratiquante dont l’œil céleste était ouvert a vu que mon lit était très beau et brillait d’une lumière dorée. Les autres lits étaient pleins de serpents et de mauvaises choses. Elle est venue dormir dans mon lit pendant que je méditais. Le Maître m’a soulevée dans les autres dimensions qui étaient pleines de fées, de musique, de fleurs et beaucoup d'autres choses, ainsi que des choses que j’avais cultivées. Je me suis vue comme un taoïste. C’était extrêmement beau, mais je n’étais pas d’humeur à en profiter. J’ai regardé le Maître. Le Maître ne me souriait pas. Il avait des larmes et j’ai aussi pleuré. Le Maître était sans expression et il a dit: «Tu as cultivé à un tel niveau que tu as plusieurs卍. Pourrais-tu les compter, es-tu satisfaite?» J’étais si excitée que je ne pouvais les compter. Le Maître a dit: «Tu es déjà assez bonne. Tu es passée à travers tant d’épreuves. Tant d’êtres ont été touchés par toi. Veux-tu arrêter la cultivation?» J’ai dit: «Maître, je n’aime pas ces bras et ces jambes. Cela fait déjà longtemps que je ne les aime pas. Cela reste un corps humain. Je veux cultiver à un niveau sans forme.» Le Maître a dit: «Ok» Bang! J’ai été propulsée en bas et je suis encore retournée au camp de travail.


À chaque instant, j’étais heureuse avec un sourire au visage. Je souriais à tout le monde. Les gardiens aimaient me parler. Après avoir été libérée du camp de travail, je suis retournée voir la policière et j’ai demandé que mon ID me soit retourné. Je lui ai parlé gaiement. Ils m’ont expliqué qu'avant, je travaillais pour le département des trains et que je pouvais aller n’importe où, ou bien rester dans n’importe quel hôtel sans ID.


Cultiver à nouveau à partir du tout début


Assise en méditation cette fois, mon corps était très tendu et ma jambe ne restait pas en bas même en demi-lotus. J’ai essayé très fort de mettre l’autre jambe sur la première, pour être en lotus, et par conséquent j’ai brisé ma jambe. Une fois dans la position, j’avais tellement mal que je pouvais difficilement le supporter. J’ai vu que le Maître était derrière moi et qu’en fait, il souffrait pour moi. Je n’ai supporté qu’un petit peu, mais le Maître a supporté la plus grande partie pour moi. Lorsque le Maître était assis en méditation, de grosses gouttes de sueur roulaient sur son visage, mais le Maître souriait toujours. Lorsque j’ai vu que le Maître supportait tellement pour moi et qu’il le supportait avec tellement de facilité, j’ai continué à supporter et je suis restée en méditation pendant trois heures. Vu d’une autre dimension, mes pieds semblaient brûler si intensément qu’ils étaient comme du charbon.


Commencer à émettre la pensée droite


Lorsque j’ai lu la première phrase de la nouvelle conférence du Maître «Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à l'Ouest des États-Unis» dans le livre Guider le voyage, lorsque le Maître dit: «Il y a longtemps que je ne vous ai vus!», j’ai pleuré. Dès que j’ai été libérée du camp de travaux forcés en juillet 2001, j’ai commencé à émettre la pensée droite diligemment. Émettre la pensée droite est l’une des trois choses que le Maître nous demande de faire.


Je suis retournée à Shenzhen et je suis allée voir l’assistante à mon site de pratique. Elle était payée par la police et était devenue une agente, mais nous ne le savions pas. Plusieurs d’entre nous pensions même qu’elle était très bonne et nous la suivions. Elle m’a dit qu’il y avait une banderole qui calomniait le Falun Gong devant un théâtre qui s’apprêtait à montrer un spectacle de calomnie. Je lui ai dit que nous devrions émettre la pensée droite pour l’éliminer. Elle m’a demandé d’aller au spectacle d’abord et qu’elle irait plus tard. Lorsque je suis arrivée au théâtre, j’ai vu les gros mots sur la banderole et en dessous il y avait des choses sales. Je suis restée là et j’ai récité les versets des pensées droites à haute voix. Des pratiquants sont venus et m’ont dit qu’ils pouvaient m’entendre de loin. Ils m’ont dit que je ne devrais pas crier comme ça, que ce n’était pas la façon d’émettre la pensée droite. Je leur ai dit que j’avais dissous beaucoup d'êtres pervers. Je cherchais une échelle pour descendre la banderole, mais je n’en trouvais pas. Je me suis ensuite assise et j’ai émis la pensée droite silencieusement. J’ai vu que la banderole était détruite dans les autres dimensions et que le spectacle n’avait pas lieu.


J’ai suivi l’indice du Maître et je suis allée au département de police pour émettre la pensée droite. J’ai prononcé les vers des pensées droites à haute voix. À ce moment-là, je ne savais pas comment émettre la pensée droite correctement, mais je sentais que les vers étaient très puissants et pleins d’énergie. L’énergie avait éliminé beaucoup, beaucoup d’éléments pervers. Les vers étaient si bons et j’ai découvert que Dafa était si puissant.


Dans le camp de travail pour la deuxième fois


La persécution dans la province du Guangxi était très sévère à ce moment-là, et les pratiquants ne pouvaient obtenir aucun document de Dafa. Nous avions de grands centres de documentation et nous y produisions de grandes quantités de livres de Dafa, les nouvelles conférences de Maître ainsi que des documents clarifiant la vérité. Nous avons envoyé des boîtes et des boîtes de documents au Guangxi. Un jour, deux pratiquants et moi avons envoyé beaucoup de documents au Guangxi. Nous les avons distribués et avons laissé une petite quantité au site de pratique local. Le Maître m’a donné l’indice que je devais quitter les deux autres pratiquants, mais je ne voulais pas. Par conséquent nous avons été arrêtés tous les trois et envoyés à la section éducation du camp de travaux forcés du Guangxi. Une pratiquante avec un petit enfant a été transférée dans un centre de lavage de cerveau, mais elle a réussi à s’enfuir. Elle est allée à Shenzhen et a parlé de ma situation à ma famille. Ils ne savaient pas ce qui s’était passé jusque-là. J’ai été condamnée à trois ans de travaux forcés, de janvier 2002 à janvier 2005.


Le camp de travaux forcés divisait les pratiquantes en deux catégories: «transformées» et «n’ayant pas abandonné leur croyance». Elles étaient emprisonnées dans des cellules séparées. Les pratiquantes qui n’abandonnaient pas le Falun Gong étaient emprisonnées pendant un mois avec celles qui avaient été «transformées». Si elles n’abandonnaient pas le Falun Gong, elles étaient forcées de rester là, sinon elles étaient renvoyées dans leur ancienne cellule. J’étais enfermée dans la cellule «transformée», et certaines pratiquantes pensaient que j’étais «transformée».


Les gardiens m’ont ordonné d’écrire un rapport. La première fois, j’ai écrit «Falun Dafa est bon». Ils m’ont demandé de réécrire le rapport. J’ai pensé que peut-être que je n’étais pas assez déterminée dans ma croyance, alors cette fois j’ai écrit plus en détail. Les gardiens m’ont fait réécrire, une troisième fois. J’ai pensé que les gardiens ne connaissaient peut-être pas la vérité, alors j’ai écrit plus clairement. Pour finir, j’ai écrit neuf fois sur Dafa. Les gardiens ont finalement compris.


Ils voulaient me libérer, mais n’étaient pas capables de le faire de façon honnête. Alors ils laissaient toujours la porte ouverte. Mais je ne voulais pas partir. Il y avait beaucoup d'éléments pervers dans le Guangxi. Le Maître n’était pas venu au Guangxi pour y donner des cours. Les pratiquants que j’ai connus là-bas n’avaient pas obtenu la Loi avant 1998. Je trouvais qu’il y avait plusieurs éléments sales là-bas, et je préférais rester là pour éliminer la perversité. J’ai été gardée dans la section de l’éducation pendant longtemps. Le Maître m’a laissée faire la rectification de Fa dans d’autres dimensions. Souvent la nuit lorsque je dormais, mon yuanshen (esprit primordial) quittait mon corps et éliminait beaucoup de perversité. Mon yuanshen peut faire beaucoup de choses. Au moment où j’ai été libérée du camp de travail, j’avais cultivé au niveau «sans forme». Le Maître m’a transformée en une grande fleur de lotus.


Aider les compagnons de pratique


Dans le camp de travail, les gardiens utilisaient souvent des programmes de radio ou de télé pour persécuter les pratiquantes de Dafa. J’ai émis la pensée droite et la télé ainsi que la radio ont arrêté de fonctionner. Les officiers étaient incapables de les réparer.


Mon oeil céleste a vu qu’une pratiquante était menottée sur le long terme. J’ai émis la pensée droite et les menottes dans les autres dimensions se sont ouvertes en tombant. Cela a continué ainsi trois fois. Cette pratiquante avait encore beaucoup d’attachements humains et continuait de se plaindre des autres. J’ai demandé à la détenue en charge de ma surveillance de m’amener auprès d’elle. Elle a dit qu’elle ne le ferait pas. Je lui ai dit que je n’avais que deux phrases à dire. Je suis allée là-bas et j’ai dit à la pratiquante: «Ce soir, les menottes s'ouvriront, mais dans ton cœur tu dois penser aux trois mots Zhen-Shan-Ren et rien d’autre. Tu dois continuer à dire Zhen-Shan-Ren dans ton cœur.» Elle a finalement passé le test de xinxing et n’était plus menottée. La perversité voulait simplement qu’elle passe le test. Cela l’a persécutée jusqu’à ce qu’elle reconnaisse et abandonne l’attachement.


Un jour dans un rêve, je marchais devant les autres et j’ai sauté dans l’eau. La personne qui me suivait a aussi sauté. Je n’étais pas préoccupée par les mauvaises créatures que je voyais. J’ai continué à nager jusqu’à ce que que j’arrive au rivage. Une autre pratiquante a fait le même rêve. Elle m’a dit que la nuit d’avant, elle avait sauté avec moi mais ne pouvait pas me voir après un moment. Elle m’a dit que je nageais très vite. Je lui ai dit que nous avions passé un gros test cette nuit-là. Je m’entendais très bien avec elle. Un jour, cette pratiquante a été torturée et ne pouvait plus bouger ses jambes. Elle vomissait aussi, et les gens voulaient l’envoyer à l’hôpital. Elle a crié: «Qui ose me bouger? Je veux que [Jinglian] vienne me voir.» J’ai été informée de sa situation et je suis allée la voir. J’allais partout où je voulais, même si une détenue me surveillait. Je ne m’occupais pas d’elle. Je suis rapidement allée là-bas. Même les gardiens ne pouvaient m’attraper. En la voyant, je lui ai dit de ne pas bouger et d’émettre la pensée droite. J’ai aussi émis la pensée droite pour elle et elle s’est rapidement rétablie. Une autre pratiquante a aussi eu des tribulations et m’a demandé d'aller la voir. Je suis allée la voir et elle s’est aussi rétablie rapidement.


(à suivre)



Traduit de l’anglais au Canada