De la Huitième conférence de partage d'expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)

Dicté par Jinglian de la Province du Guangdong en Chine, et éditée par un autre pratiquant


Suite de :


http://fr.minghui.org/news/1111/24/E129448_20111113_fr.html


http://fr.minghui.org/news/1112/01/E129551_20111118_fr.html



Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait lancé sa persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, j'ai passé une longue période de temps à Pékin, allant sur la Place Tiananmen quotidiennement. Dès que je voyais d'autres pratiquants faire les exercices dans la position de la roue levée, je les rejoignais. Nous étions comme un groupe.


En décembre 1999, je suis retournée Place Tiananmen pour pratiquer les exercices avec un groupe de pratiquants. Nous avions emmené un lecteur de cassettes, et c'était magnifique.


J'ai été arrêtée plus d'une douzaine de fois à Pékin, mais à chaque fois, je suis parvenue à m'échapper. Une fois, lorsqu'un groupe de pratiquants a été arrêté et enfermé dans une salle surveillée par un gardien posté devant la porte, je ne dormais pas, mais je fixais le gardien du regard. Il a commencé rapidement à s'endormir. La porte s'est déverrouillée, alors je l'ai ouverte et me suis échappée. D'autres pratiquants qui ne dormaient pas se sont aussi enfuis de la salle, mais ils ne m'ont pas suivie de près et ont été arrêtés par le gardien qui s'était alors réveillé.


À une autre occasion, lorsque j'ai été arrêtée, l'agent de police marchait devant moi et j'ai vu qu'une chance m'était offerte de m'échapper en voyant un taxi à côté de moi. J'ai sauté dans le taxi et j'ai dit au chauffeur que quelqu'un essayait de me faire du mal, il a démarré précipitamment et je me suis enfuie. Une autre fois où j'ai été arrêtée, un gardien me ramenait à Shenzhen. Il a acheté un grand sac de haricots qu'il m'a ordonné de porter de façon à ce que je n'ai aucune chance de m'échapper. Sur la route, j'ai vu le symbole de l'aéroport. J'ai pensé : "Oh, Maître est en train de m'aider à m'échapper." Je me suis enfuie avec les haricots.


Grève de la faim


J'ai été arrêtée à Pékin en 2000. On demanda à ma fille de venir me chercher et de me ramener à la maison, mais elle ne vint pas. J’ai pensé que Maître me conseillait de commencer une grève de la faim. Il y avait plus de 100 pratiquants sur place et la plupart faisaient aussi une grève de la faim. J’ai pris un plateau repas et j’ai dit, "Maître, c’est une honte de gaspiller ce repas ; je commencerai la grève de la faim après avoir mangé cette nourriture." J’ai fait une grève de la faim pendant une semaine sans nourriture ni eau. Je me suis sentie très bien et très légère. J’ai persuadé d’autres pratiquants d’entamer aussi une grève de la faim.


Finalement, les autorités de chacune des provinces sont venues pour ramener les pratiquants dans leur région. Le gardien m’a dit d’aller à Guangzhou. Ils savaient que j’avais vendu ma maison de Shenzhen, et que j’avais de l’argent pour aller à Pékin et à d’autres endroits. Je fus alors emmenée à Guangzhou par avion. Maître m'a indiqué d’arrêter la grève de la faim. J’ai dit au Maître, "Je me suis sentie si bien en faisant la grève de la faim, cela serait bien si je pouvais arrêter de manger dans le futur. Cela permettrait aussi d’économiser de la nourriture." Ce jour-là, je n'ai pas pu lever mes mains en faisant les exercices. Je ne m’étais jamais sentie aussi fatiguée ; je n’ai pas laissé mes mains tomber. Je savais qu’il devait y avoir un problème avec mon xinxing, alors j’ai réfléchi au problème qu’il pouvait y avoir. J’ai compris que ce devait être lié à la grève de la faim. J’ai dit : "Parfait Maître, je vais arrêter la grève de la faim. Les pratiquants de Falun Dafa doivent manger." Mes mains sont immédiatement devenues plus légères. J’ai de nouveau demandé au Maître, "Quand devrais-je arrêter la grève de la faim," mais Maître n'a pas répondu. J’ai pensé que comme un repas était offert dans l’avion, je devais arrêter ma grève de la faim à ce moment-là. J’ai senti le Maître tapoter ma tête et j’ai su que j’avais raison.


Chercher les problèmes


J'ai été relâchée dès mon arrivée à Guangzhou. J’ai partagé mes expériences avec mes compagnons de pratique là-bas dès que j’en avais la possibilité. Je fus choquée d’apprendre qu’un collègue professeur appelé Gao Xianmin de l’Université de Jinan avait été persécuté à mort. Un autre pratiquant m’a raconté ce qui s’était passé, comment il avait résisté à la persécution, fait une grève de la faim et comment il avait été alimenté de force, causant sa mort. J’ai pensé que les autres avaient tant enduré pour Dafa, alors je devais moi aussi endurer des tribulations pour Dafa. C’était comme si vous ne sauvegardiez pas Dafa tant que vous n’alliez pas en prison. Je cherchais les problèmes. J’ai vu que le Maître avait tant enduré pour nous dans les autres dimensions. Je pensais que je voulais éliminer mon propre karma. Je ne pouvais pas laisser Maître supporter ma part de karma. Cependant, toutes ces pensées n’étaient pas conformes à la Loi et je recherchais ces tribulations. Et elles sont bel et bien arrivées.


Maître a publié "Le cœur naturellement clair"



Maître était à la proue d’un immense bateau. Chacun de ses disciples était dans des bateaux plus petits. Nous nous suivions de près ; quelques-uns suivaient de loin, et plus tard quelqu’un est tombé du bateau lorsque la vague est arrivée. C’était tout comme ce que Maître avait dit : "La montagne poussée la mer battue les mauvaises vagues qui roulent " Maître me disait : "Tiens bon." j'ai attrapé fermement le bateau; puis j’ai vu que quelqu’un laissé en arrière. J’ai dit : "Maître, il ne peut pas suivre de près." Maître est si compatissant. Il a utilisé une longue corde avec un hameçon à son extrémité et a sauvé le disciple. J’ai vu que quelqu’un d’autre était sur le point de tomber et je l’ai retenu pour l’empêcher de tomber.


Arrêtée


Durant l’été 2000, je voulais aller à Pékin pour clarifier les faits au sujet du Falun Gong et endurer des tribulations. Cependant, je fus arrêtée à la station de train de Guangzhou. Les gens qui m’avaient arrêtée m’ont dit que je ressemblais à une pratiquante de Falun Gong. Ils m'on demandé d’où je venais, mais je n’ai pas répondu. Ils ont fouillé mon sac et trouvé mon agenda téléphonique. Ils ont réalisé que je faisais partie du système ferroviaire, alors ils n'ont pas eu le cœur de m’arrêter. Ils ont dit que les gens qui pratiquaient le Falun Gong n’étaient pas de mauvaises personnes et qu’on les obligeait simplement à les arrêter. Ils m'ont dit de m’en aller, mais j’ai refusé. Ils ont trouvé le numéro de téléphone de ma camarade de classe et lui ont demandé de me ramener chez moi, mais elle a eu si peur qu’elle n'est pas venue. Alors, ils ont appelé ma mère, mais lorsqu’elle est arrivée le lendemain, j’étais déjà détenue par la police de Shenzhen.


J'ai été détenue pendant une nuit dans la gare de Guangzhou. Le lendemain, ils m’ont autorisée à m’en aller, mais je ne suis pas partie. Ils ont finalement décidé de laisser la police de Shenzhen m’emmener. Ils ont dit : "Nous n’avons pas le cœur de vous laisser souffrir." La police de Shenzhen me connaissait bien et lorsqu’ils sont arrivés ils m'ont dit : "Quel est ton problème, tu vas partout et créé des problèmes ; nous allons te donner une bonne leçon cette fois-ci."


Le Centre de Détention Luohu de Shenzhen


J'ai été détenue au Centre de Détention de Luohu. J’ai refusé d'effectuer le travail forcé et j’ai pratiqué les exercices du Falun Gong. J'ai été arrêtée et suspendue, et aussi traînée sur le sol. J’étais aussi préoccupée par le fait que si mes fesses étaient blessées, je ne pourrais plus m’asseoir et pratiquer la méditation. Tout le monde avait subi cette torture, et leurs fesses étaient couvertes de sang. Mes pantalons furent déchirés, mais je n'étais pas blessée. Cela effraya les gardiens.


Comme ils ne me laissaient pas pratiquer les exercices et étudier la Loi, j’ai commencé une grève de la faim. Ils m'ont gavé brutalement, et mes dents sont devenues branlantes. Ils m'ont battue très durement, mais je n’avais pas peur. Le directeur du centre de détention a changé d'attitude envers moi par la suite. Il était impressionné par le fait que les pratiquants de Falun Gong puissent vraiment endurer les épreuves. Il a été d’accord pour me laisser pratiquer les exercices durant ma détention.


J’ai arrêté ma grève de la faim. J’ai vu que quelqu’un était en train de manger des chips et j’ai pensé que j’en voulais une. J’ai dit à la personne : "J’aimerais bien une chips ; cela fait longtemps que je n’ai rien mangé." Elle m’en a donné une. Elle avait bon goût, et mes dents ne branlaient plus.


Tribulation


Lorsque j'ai été détenue au Centre de Détention de Luohu, j’ai rencontré des tribulations encore plus grandes, étant donné que je ne pouvais pas abandonner mes attachements et que ma cultivation était très ardue. J’ai réalisé que je recherchais ces tribulations, souhaitant endurer des épreuves. Maître m'a donné un signe après l'autre, me montrant que davantage de tribulations se présenteraient à moi. Je savais que ce serait difficile. Un être céleste me contrôlait ; il a effacé toute ma mémoire et m'a fait chuter. Je ne pouvais rien entendre d’autre que ses non-sens. J’ai élargi les deux caractères du mot "ferme", mais il les a effacés immédiatement. J’ai tenté de mémoriser la Loi, mais il l’a effacé de ma mémoire. Je ne pouvais me rappeler de rien. J’ai commencé à lire Hong Yin> à voix haute, et j’ai demandé aux autres de faire de même. Par conséquent, l’être n'a plus pu interférer autant avec moi, mais il ne s’en allait toujours pas. J’ai pensé que je devais écouter les raisons pour lesquelles il me persécutait, mais aucun de ses mots n’était dans la Loi, alors je les ai comparés à la Loi, et suis devenue plus claire. Après le troisième jour, il a cessé de parler, mais il utilisait son gong pour exercer une pression sur moi. Il y eut d’innombrables matières noires faisant pression sur moi. Je ne pouvais plus me lever. J’ai dit que je devais passer ce test. J’ai dit au Maître que je pouvais le faire.


Comme je ne pouvais me rappeler de rien, j’ai récité Zhuan Falun. L’être semblait effrayé, alors j’ai commencé à réciter Zhuan Falun sans m’arrêter pendant 24 heures. Il y avait d’innombrables Falun en rotation dans la chambre et toutes les matières noires s’en sont allées. Cet être est parti aussi.


Condamnée au camp de travaux forcés pour la première fois


Dans le camp de travail, j'ai été placée en confinement solitaire. Au début, les autorités ne voulaient pas m’envoyer en camp de travail. Lorsque j’ai entendu dire qu’il y avait un grand nombre de pratiquants de Dafa dans les camps, j’ai décidé que je voulais moi-aussi y aller. J'en ai fait la demande le matin, et j'ai été condamnée à deux ans de travaux forcés l’après-midi.


Pendant l’été 2000, j'ai été transférée au Camp de Travaux Forcés pour Femmes du Guangdong à Sanshi, dans le Foshan. J’ai pris Zhuan Falun et d’autres textes avec moi. Ils ne les ont pas trouvés lorsqu’ils m'ont fouillée. J'ai été détenue dans une chambre toute seule alors que les autres allaient travailler. J’ai commencé à étudier la Loi. Par la suite, quelqu’un m'a découvert alors ils m'ont menottée et ont confisqué mon livre.


Plus tard, les collaborateurs sont venus et ont essayé de me faire abandonner le Falun Gong. L’un d’entre eux disait : "Regarde, Maître a tant enduré pour nous. Si tu continues la cultivation, tu vas faire mourir le Maître." Mes larmes ont coulé sur mon visage immédiatement. J’ai dit : "Vous avez raison, Maître a supporté toutes mes tribulations. Ils ont frappé ma tête avec un bâton électrique de toute leur force, mais je n'étais pas blessée. Maître endurait toute la douleur pour moi." J’ai pleuré et j’ai dit au Maître, "Je ne cultiverais plus de nouveau. Je rembourserai mon karma en une seule vie. De cette manière, j’accumulerai de la vertu."


Après avoir dit cela, j’ai vu le Maître paraître très, très triste. J’ai aussi pleuré. J’ai dit à Maître : "Je ne veux vraiment pas que Maître endure davantage pour moi" J’ai pensé que ce devait être mon côté conscient qui pleurait sans arrêt. Les gardiens s’impatientèrent avec moi, disant : "Bien, il se peut que tu cultives. Mais comment peux-tu vivre comme ça ? Tu pleures 24 heures sur 24 et ne dors pas, tu ne fais rien d’autre que pleurer."


Puis, j’ai dit au Maître, "Je pourrais tout aussi bien cultiver." Maître a semblé un peu moins triste.


Lorsque j’ai dit que je ne cultiverai plus, j’ai ressenti que j’avais véritablement blessé le cœur du Maître. Son cœur était ouvert et mes mots ont laissé une cicatrice. À cause de la persécution, de nombreuses personnes ont arrêté de cultiver. J’ai vu les larmes couleur rouge sang du Maître couler sur son visage.


(À suivre)


Originellement publié le 21 novembre 2011



Traduit de l'anglais en Europe