Huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine
(Minghui.org)
(Suite
de la 1ère
partie : http://fr.minghui.org/news/1112/17/E130029_20111211_fr.html)
8.Soutenir Dafa à Pékin
Le 20 juillet 1999, Jiang et le régime communiste chinois ont lancé la persécution fanatique de Dafa et des pratiquants. En tant que disciples, il est de notre devoir de soutenir Dafa, alors en compagnie de mon fils et de deux autres pratiquants, nous sommes partis pour Pékin le 21 juillet afin de faire appel.
Le 22 juillet, nous avons été emmenés dans la grande salle principale du ministère de la Sécurité publique à Pékin. Dans la salle, j'ai vu l'immense gongshen du Maître debout devant nous à notre droite. Face à la persécution chaque disciple de Dafa était calme, compatissant et n'avait aucune crainte. Les scélérats ont essayé de passer un programme télévisé diffamant le Falun Gong. Cependant, la perversité a été retenue par la puissance de la justice. Dans cette dimension, un agent pouvait seulement passer une courte partie du programme par intermittence après avoir réglé la télévision pendant une demi-journée.
Comme ils ne pouvaient pas vraiment passer le programme télévisé, les policiers nous ont transférés ailleurs. J'ai salué un photographe amicalement et il a répondu chaleureusement. J'ai commencé une conversation avec lui comme s'il était une vieille connaissance : « C'est évident que dans l’émission, la scène où le ventre d'une personne a été coupé pour chercher un Falun est une duperie. Qui demanderait à une personne d'inciser son ventre pour chercher un Falun avant qu'il meure ? Ceci est une tentative de diffamer le Falun Gong. » Plus tard, même la police pensait que le programme de télévision était trop ridicule et a cesser de le passer.
Nous avons tous été emmenés au stade de Shijinshan. Il y avait beaucoup de disciples de Dafa. Au début, tout le monde a récité les strophes d'un poème « Rien ne reste » de Hong Yin
« Vivre sans désirs,
Mourir sans regrets ;
Balayer les pensées illusoires,
Cultiver pour devenir Bouddha n'est pas difficile. »
Après nous avons récité « Lunyu », « Le Xiu véritable », « Voir la vraie nature » et « Assister la Loi ». J'ai ressenti un sentiment indescriptible et immense d'héroïsme tragique. J'ai ressenti une force droite qui ne peut être vaincue par quoi que ce soit dans l'univers. Je pense que tous ceux qui étaient présents pouvaient ressentir cette force majestueuse supprimant toute la perversité. Tous les pratiquants étaient si rationnels, bienveillants et dignes.
Le matin du 24 juillet 1999, partout dans le ciel il y avait des Falun de toutes les couleurs. C'était comme si le Maître était là-bas pour encourager les disciples de Dafa. Chaque disciple de Dafa a applaudi à l'unisson. Même les policiers dans le stade ont vu les Falun.
9.Valider Dafa avec la pensée droite
Beaucoup de pratiquants ont dit : « Nous validerons Dafa avec notre vie. » Ma compréhension est que dans cet environnement complexe, bien que nous soyons mêlés à un conflit intense, aussi longtemps que nos mots et actions se conforment aux critères du Fa, que nous considérons les autres avant nous et que nous agissons pacifiquement et rationnellement avec une grande compassion et tolérance, alors nous validons Fa avec notre vie. Ce n'est absolument pas un acte de sacrifice de soi comme pourrait le croire un non pratiquant. Bien sûr, les disciples qui sont capables de valider Fa si courageusement et pacifiquement ont depuis longtemps abandonné l'attachement à la vie et à la mort.
Le 19 janvier 2000, je suis allée à Pékin à nouveau pour faire appel. Une personne m'a tirée pour m’éloigner du pont Jinshui sur la Place Tiananmen, m'a emmenée à un hôtel proche et ensuite a essayé d'extorquer 100 yuans de moi. (Au début, il m'a dit que cela coûterait 5 yuans). Je n'ai pas discuté avec lui parce que je me considérais comme une pratiquante, mais je pensais que je ne devrais pas pardonner des escrocs comme lui. Je suis retournée sur la place Tiananmen pour rapporter l'incident et j'ai vu quatre hommes sortir d'une voiture de police. Je me suis dirigée vers eux et j'ai dit : « Il y a des escrocs sur la place. » Puis je leur ai raconté ce qui s'est passé. L’un d'entre eux m'a dit en souriant : « Nous ne pouvons pas arrêter des escrocs. » J'ai demandé : « Ne me dites pas que vous êtes spécifiquement assignés pour courir après de bonnes personnes comme des disciples de Dafa ? » Il m'a demandé à voix basse : « Êtes-vous une pratiquante ? » J'ai répondu fièrement : « Oui ». Il a baissé sa voix et a dit : « Vous feriez mieux de partir vite. » À ce moment-là, les trois autres policiers en civil sont venus vers nous et ont demandé ce que je faisais. L'agent a vite répondu que je venais de la même ville que lui et que je suis venue à Pékin pour affaires. J'ai demandé à l'agent l'adresse du Bureau des appels. Ils m'ont dit où il était et que le ministère de la Sécurité publique s'occupait aussi des appels.
Les quatre agents étaient inquiets que je sois arrêtée. Je leur ai dit qu'il me fallait informer le gouvernement que le Falun Gong est vraiment formidable. Quand ils ont vu que j'étais déterminée à le faire, ils m'ont demandé de monter dans une voiture.
Peu de temps après, la voiture m'a emmenée vers un grand édifice où se trouvait le ministère de la Sécurité publique. Deux militaires étaient debout de chaque côté de l'entrée et souriaient. Ils m'ont saluée. Je les ai aussi salués très amicalement, puis je suis entrée dans le bâtiment. Il y avait de nombreux disciples de Dafa à l'intérieur. Une agente s'est approchée de nous un par un et a écrit nos détails personnels. Elle a dit : « Vous êtes tous de bonnes personnes et vous êtes ici pour soutenir Fa. » Elle m'a montré la carte d'enregistrement, a montré du doigt la section « Motif pour venir à Pékin » et m'a dit qu'elle écrirait les caractères « soutenir Fa » en gros caractères.
Puis, j'ai été emmenée dans une maison avec une grille en métal et j'ai vu des compagnons de cultivation venant de partout en Chine. Quelques minutes plus tard, on m'a appelée dehors. Cette nuit-là, sous la protection du Maître, je suis retournée chez moi saine et sauve. Ce voyage à Pékin m'a fait comprendre qu'en tant que disciple de Dafa, nous devons toujours agir avec la pensée droite.
Le 3 mars, j'ai reçu une lettre avec une cassette d'enregistrement d'une conférence de Fa tenue à l'étranger. Dans la cassette, des pratiquants de l’étranger exprimaient leur respect et soutien envers les disciples en Chine et leur partage sur leur compréhension de Fa. J'ai été très touchée. En même temps, je me suis aussi rendu compte de la gravité de l'affaire. Après avoir écouté l'enregistrement pendant 10 minutes, j'ai tout de suite informé plusieurs pratiquants diligents de venir écouter la cassette ensemble. Plus tard, tout le monde a décidé d'organiser une conférence de Fa chez moi le 5 mars. Trente pratiquants sont venus et après le partage, tout le monde a mis de côté leurs préoccupations concernant la vie et la mort et était déterminé à protéger Fa.
10.Résister à la persécution dans le camp de travail
En avril 2000, 83 pratiquants ont été détenus dans un camp de travaux forcés. Nous étions traités comme des prisonniers et étions obligés de faire de gros travaux pendant 17 à 18 heures par jour. Un matin durant l'assemblée, j'ai enlevé mon uniforme de prisonnier, mis mes propres vêtements et crié : « Compagnons de cultivation, nous sommes ici pour aider le Maître à rectifier Fa ! Nous devrions étudier Fa et faire les exercices ensemble chaque jour ! Gardien, donnez-nous un lecteur audio. Venez faire les exercices avec nous. Falun Dafa est bon ! » Il s’en est suivi une grande confusion. Tous les prisonniers présents ont sauté sur chaque pratiquant alors que les pratiquants essayaient de se précipiter pour me protéger. On m'a poussée dans une cellule d'isolement. Habituellement, tous ceux qui sont envoyés dans cette pièce sont soit torturés à mort ou perdent une couche de peau. Dans la petite pièce, j'ai fait face aux deux gardes. J'étais très détendue et calme. Soudain, les deux gardes m'ont traitée comme une vieille amie : « Comment allez-vous ? Enseignez-nous comment faire des affaires. »
Comme preuve de ma détermination à résister complètement à la persécution, j'ai écrit une lettre aux gardes expliquant la beauté d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que le Falun Dafa nous enseigne à être une bonne personne. J'ai mentionné que j'avais intention de cesser de faire des travaux forcés, de cesser de manger et de boire. Par conséquent, quand les gardes m'ont vue, ils ont tous souri et m'ont dit aimablement : « Vous avez refusé de travailler lors de votre détention. Nous vous tirons notre chapeau. » Beaucoup de gardes avaient de bonnes pensées et ont commencé à pratiquer Dafa tranquillement.
J'étais extrêmement chanceuse. À partir du premier jour où j'ai commencé à pratiquer, j'ai été bénie par la puissante grâce de Dafa et la protection attentionnée du Maître. Même les policiers au poste de police, le Procuratoriat et le système judiciaire sont arrivés à un consensus : « C'est impossible de toucher à cette femme. Elle a été témoin des nombreux miracles de Dafa, et personne ne peut ébranler sa croyance immuable. » En fait, ce n'est pas parce que j'ai vu ces miracles que ma croyance s'est renforcée. Au contraire, c'est parce qu'à chaque fois que je rencontrais des situations difficiles, j'avais une ferme croyance en Dafa et alors les miracles apparaissaient !
Du 1er mars au 7 avril 2001, neuf pratiquants emprisonnés ont fait une grève de la faim pour résister à la persécution. Le 37e jour, le soir, les gardes ont secrètement transféré deux pratiquants et moi au Deuxième hôpital dans la ville par ambulance pour des traitements urgents.
Dans le corridor, le policier en charge qui nous a escortés à l'hôpital a dit à un groupe de gens : « Le Falun Gong est miraculeux ! Une personne ordinaire serait morte après sept jours. Regardez-la, elle n'a ni mangé ni bu depuis 38 jours. Mais elle marche comme un mannequin ! » Les pratiquants dont l'œil céleste était ouvert ont vu des dragons brillants et dorés qui me protégeaient. Le 38e jour, nous sommes retournés tous les trois chez nous sains et saufs.
En réalité, le 27e jour de ma grève de la faim, tard le soir, j'ai vu par mon œil céleste un tube du ciel ciblant mon corps tout comme une perfusion intraveineuse. Je pense que c'était le Maître qui m'envoyait de la matière de haute énergie dans mon corps. Donc, rien ne m'est arrivé malgré 39 jours sans nourriture et eau. Peu de temps après, j'ai recouvert la santé. Merci Maître de m’avoir sauvé la vie. J'ai profondément ressenti la liberté d'une divinité marchant sur le chemin de la divinité sans retenue.
Le 18 janvier 2002, j'ai encore été persécutée. Un policier m'a emmenée au poste de police. Quand nous sommes arrivés là-bas, son visage est devenu pâle. Alors qu'il est sorti de la voiture, il est tombé au sol à cause d'une douleur intense. Subséquemment, un autre agent a reçu l'ordre de m'emmener au camp de travail. Quand il est entré dans la voiture, cet agent m'a demandé s'il pouvait apprendre Dafa de moi. En cours de route, je lui ai enseigné à réciter des poèmes de Hong Yin. Au poste de péage de l'autoroute, j'ai levé mes mains menottées et salué l'agent percepteur du péage. Je lui ai clarifié les faits et lui ai dit de se rappeler que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Après m'avoir écouté, il a renoncé à me faire payer les frais. Le policier a dit : « Sur le chemin du retour, pourquoi ne me mets-tu pas ces menottes ? De cette façon, nous n'aurons pas à payer le péage. » Sur ce, il a enlevé mes menottes et a vraiment étendu ses deux mains. Je lui ai menotté les mains.
Depuis que j'ai eu une conversation avec le chef du camp de travaux forcés pour femmes concernant le comportement brutal des gardiennes, ces dernières ont cessé de frapper directement les disciples de Dafa. Plutôt, elles utilisaient des prisonnières pour torturer les pratiquantes. Celles qui étaient les plus brutales en torturant les pratiquantes ont eu une réduction de leur peine d'emprisonnement. Parmi elles se trouvait une prisonnière qui agissait comme si elle était un chef dans le Parti communiste. Elle a montré du doigt une disciple de Dafa et a dit : « Je représente le Parti communiste et je te persécuterai à mort. » Plus tard, une gardienne a été envoyée pour me parler. Je lui ai dit : « Est-ce qu'une prisonnière peut représenter le Parti communiste en supprimant le Falun Gong ? » Elle a répondu : « Ces prisonnières ne peuvent pas représenter le Parti. Cependant, son comportement peut représenter le Parti. » J'ai dit à cette agente : « Cette prisonnière a été accusée de prostitution. Quand elle se prostitue, est-ce que ses actions représentent le Parti ? » La gardienne était embarrassée et est partie penaude.
(À suivre)
Traduit
de l'anglais au Canada
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