(Minghui.org)
Par
un correspondant de la province de Guizhou
Le pratiquant de Falun Gong M. Hu Dali était du canton de Xiuwen, province de Guizhou. Après avoir obtenu son diplôme de la Faculté de Médecine de Zunyi, il a trouvé un travail en tant que pharmacien à l'hôpital de médecine traditionnelle chinoise du canton de Xiuwen. Ayant commencé la pratique de Falun Gong en 1996, il exigeait de lui-même de suivre le principe Authenticité-Bonté-Patience. Tandis que nombre de pharmaciens appréciaient les gros pots de vins des représentants de médicaments, il a toujours décliné de telles occasions. Bien que plusieurs de ses collègues volaient des médicaments pour les membres de leur famille et leurs amis, il insistait pour voir les prescriptions avant de dispenser des médicaments quels qu’ils soient. Tous à l'hôpital le considéraient comme un modèle pour sa noblesse de caractère.
Un jeune homme aussi droit a énormément souffert, pour sa seule croyance dans le Falun Gong. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter ouvertement le Falun Gong le 20 juillet 1999, la police de Guizhou a d'abord incarcéré Hu Dali dans un camp de travail forcé de novembre 1999 à mai 2002 et l'a alors condamné à dix ans de prison en août 2003. Il a été torturé et maltraité pendant la détention, et il est mort en prison le 19 janvier 2011, à l'âge de 39ans.
Hu Dali est allé à Pékin en appeler à la justice au nom de Falun Gong en novembre 1999. Il a été arrêté et ramené au centre de détention local où il a été emprisonné pendant 15 jours. Pour punir l'appel de M. Hu et appliquer une tactique de pression, les fonctionnaires du gouvernement du canton de Xiuwen ont retiré toutes les bonifications de fin d'année promises aux employés dans son hôpital, y compris pour tout le système de santé dans le canton.
Peu de temps après, d'autres pratiquants locaux ont également décidé d'aller à Pékin faire appel au nom de Falun Gong. Suspectant Hu Dali d’être l'organisateur, la police locale l'a interrogé pendant toute une nuit tandis qu'il était menotté. Il a refusé de coopérer. Quoique le nouvel an chinois fût proche, la police l'a malgré tout envoyé au camp de travail de Zhongba, pour servir une peine de trois ans.
La famille de Hu Dali a vécu une vie difficile. Après que sa plus jeune sœur ait fini l'université grâce à son aide financière elle était déterminée à travailler dur pour offrir une meilleure vie à ses parents. Mais elle a été licenciée de son travail en raison de la pratique de Falun Gong de son frère. En conséquence, la famille entière a été frappée de difficultés financières.
La fiancée de Hu Dali lui a rendu visite plusieurs fois pendant la première année de son séjour au camp de travail, mais par la suite, incapable de soutenir la pression de la persécution, elle a annulé son engagement.
Quand les autorités du camp ont décidé de libérer Hu Dali en mai 2002, ils ont ordonné qu'il écrive des déclaration dénonçant le Falun Gong, ce qu'il a fermement rejeté. En même temps, il ne voulait pas que ses employeurs à l’hôpital soient impliqués et a démissionné après sa libération. Il est revenu dans sa ville natale pour aider sa famille.
Hu Dali est allé dans la ville de Guiyang en septembre 2002 occupant des emplois temporaires. La police locale a harcelé la famille à la maison. Elle a également envoyé certains de ses anciens collègues d'hôpital à Guiyang pour le rechercher. Hu Dali n’a pas tardé à être arrêté ; personne n'a depuis eu directement de nouvelles de lui. En juillet 2003 sa famille a reçu un appel d'une personne qui leur a dit avoir été détenu dans la même cellule que Hu, et que ses jambes étaient presque totalement paralysés en raison de la torture. L'informateur a également dit que le garde Liao Shilun prévoyait de lancer d’autres mesures de torture de Hu Dali malgré que M. Hu devait utiliser des béquilles pour circuler. Après avoir appris la nouvelle, la famille de Hu a immédiatement demandé à lui rendre visite, mais leur demande a été refusée.
En août 2003, le tribunal de district de Wudang et le «Bureau 610» de Guiyang ont secrètement condamné Hu Dali à 10 ans de prison, sans en informer sa famille. Quand ses parents ont finalement appris la nouvelle ils se sont presque effondrés. Ils ont demandé à voir M. Hu au premier centre de détention de Guiyang mais ont été refoulés chaque fois qu'ils en ont fait la demande. Pour financer leurs nombreux voyages au centre de détention, ils ont dû emprunter l'argent à la famille et aux amis. Non seulement ils n'ont pas pu voir leur fils mais ont aussi accumulé beaucoup de dettes.
La mère de Hu Dali Zhang Guangxian, également pratiquante de Falun Gong, a demandé de nombreuses fois la liberté conditionnelle médicale pour son fils mais en vain. Les fonctionnaires centraux ont par la suite transféré M. Hu à la quatrième prison de la ville de Dujun où il a été brutalement battu et a dû être une fois envoyé à l'hôpital de police de Guiyang pour des soins d'urgence.
Zhang Guangxian s'était débarrassé de toutes ses maladies après qu'elle ait commencé sa cultivation pratique. Comme son fils, elle a souffert de la persécution. Une fois, plusieurs policiers ont essayé de la forcer à presser ses empreintes digitales sur une déclaration pré écrite renonçant au Falun Dafa, mais elle a fermement refusé de coopérer avec eux. Mme Zhang est morte à l'hôpital de médecine traditionnelle chinoise du canton de Xiuwen la nuit du 22 février 2004.
La prison a appelé la famille de Hu Dali et leur a dit de venir le chercher le 19 janvier 2011. Quand trois de ses frères et sœurs sont arrivés, Hu Dali était déjà mort. Les gardes ont déclaré que la maladie était la cause de la mort. Les autorités ont forcé sa famille à accepter de faire incinérer son corps le même jour. Le lendemain, ils leur ont rapporté ses cendres.
Traduit de l’anglais
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Catégorie: Cas de décès