(Minghui.org)



Hier, environ une dizaine de pratiquants de notre région ont organisé une petite conférence de partage d’expérience. Nous avons partagé avec un compagnon de cultivation qui était au milieu de tribulations. Plusieurs ont discuté de leur compréhension selon différents points de vue de la Loi. Je n’ai rien dit. Mon excuse était que je ne suis pas doué pour parler en public. Quand je suis rentré chez-moi, j’ai senti que ce n’était pas juste. J’ai estimé que j’avais laissé tomber mes compagnons de cultivation. Comme un pratiquant a dit :« Nous serons tous des Seigneurs et des rois dans le futur univers à différents niveaux. Si nous ne pouvons pas exprimer notre propre pensée, comment pourrons-nous tenir une cour dans nos propres mondes ? » J’ai creusé à l’intérieur et j’ai trouvé de nombreux attachements enveloppés dans mon silence, comme la peur, la vanité, l’égoïsme et l’indifférence. Soudainement, j’ai réalisé la solennité de la Loi et de la situation. J’ai réalisé que je n’étais pas responsable envers les compagnons de cultivation. J’ai décidé d’écrire l’article suivant. J’espère qu’il sera d’une aide quelconque aux compagnons de cultivation.


Je suis devenu un pratiquant de Falun Gong en octobre 1998. Même si je suis considéré comme un pratiquant expérimenté, je n’ai pas été diligent pendant longtemps. Par conséquent, je n’ai pas bien fait les trois choses et les forces perverses ont interféré avec ma santé à différents degrés.


En mai dernier, j’ai accepté d’aider pour le mariage de ma nièce. Par contre, peu avant le jour du mariage, j’ai eu mal aux dents. D’abord, je n’étais pas mal et je ne l’ai pas pris au sérieux. Mais le jour suivant, la douleur est devenue très aiguë, et se propageait à travers les nerfs jusqu’à ma tête, ma poitrine et mes bras. Ce sont les symptômes typiques de la névralgie du trijumeau, une maladie donc j’ai souvent souffert avant de pratiquer le Falun Dafa. C’est alors seulement que je suis devenu alerte. Je me suis assis avec les jambes croisées et j’ai émis la pensée droite : « Complètement éliminer tous les êtres et facteurs pervers qui persécutent mon corps. Même si j’ai eu des omissions, vous ne méritez pas de me persécuter. Je suis un disciple du Maître, je ne reconnais rien qui me soit imposé par les forces anciennes. Mes omissions seront corrigées dans la Loi et je marcherai sur le chemin arrangé par le Maître. »


Une demi-heure plus tard, le mal de dents avait diminué. J’ai déjeuné comme d’habitude. Dans l’après-midi, les symptôme sont revenus. Ils se sont intensifiés au point que tout le haut de mon corps et tous mes nerfs me faisaient mal. Je ne pouvais plus le supporter. Je me suis allongé à plat ventre sur le lit, et plus tard je me suis agenouillé. Je transpirais de partout. Les larmes coulaient de mes yeux. Inconsciemment, j’ai pensé : « Je ne veux plus vivre. Je veux mourir. » Alors je me suis souvenu que ce n’était pas réellement moi. C’était quelque chose d’extérieur, et on essayait de m’enlever ma volonté et de me détruire. Je ne devais pas le suivre. À ce point-là, ma conscience principale est devenue claire. Je savais que je devais continuellement regarder à l’intérieur pour trouver mes omissions, qui avaient donné à la perversité une lacune à exploiter. Ensuite, j’ai pensé comme le Maître ne reconnaît même pas l’existence des forces anciennes, sans parler de leurs arrangements ! Je devais nier complètement les arrangements des forces anciennes. Je ne devais pas cultiver avec les arrangements pervers. J’ai trouvé de nombreux attachements que je devais éliminer.


J'ai également pensé aux quelques jours précédents. Qu’est-ce que j’attendais ? Étais-je en attente d’un mal de dents ? Je n'ai pas du tout agi comme un pratiquant. J'ai décidé de me corriger. Deux jours plus tard, quand je faisais le premier exercice, je ne pouvais toujours pas bouger le haut de mon corps. J'ai toléré l’immense douleur et fait tout l’exercice. Après avoir fini, à part ma mâchoire, je pouvais bouger les autres parties. Puis j'ai commencé à écouter le Maître dans « Enseignement de la Loi aux pratiquants australiens ». Après trois heures, je pouvais de nouveau bouger ma mâchoire. Lentement, je me suis levé. Je ne pouvais pas retenir des larmes de gratitude. Je suis reconnaissant pour tout ce que le Maître a supporté pour moi. Merci, Maître, de me sauver la vie !


Grâce à cette expérience, j'ai appris que j'ai traversé non pas parce que j'ai trouvé les réels attachements. Mais plutôt, parce que je n'ai pas traité mes symptômes comme des maladies. Sur ce point, j'ai eu foi dans le Maître à 100%. Peut-être que le Maître m'a sauvé avec compassion, car il a vu ma foi ferme. Il m'a donné une autre chance dans cette vie !


Les compagnons de cultivation qui vivent des tribulations doivent se rappeler les mots du Maître :


« Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi. »


(« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »)

Au milieu des tribulations, nous devons nous libérer de nos attachements humains, utiliser la Loi comme un miroir pour refléter notre propre comportement, regarder à l'intérieur, cultiver notre xinxing et nous élever. C'est vraiment nier les arrangements des forces anciennes.


Compagnons de cultivation, je crois qu’avec les pensées droites des autres pratiquants, avec la protection du Maître et la protection des divinités justes, aussi longtemps que vous pourrez abandonner les attachements humains, que vous aurez foi dans le Maître et la Loi, et persisterez sans rechercher des résultats, le Maître prendra soin de vous !


Traduit de l'anglais au Canada