Mme Jiao Xuemei en prison après 10 ans de persécution

(Minghui.org)

Nom : Jiao Xuemei (焦雪梅)
Genre : Féminin
Âge : Inconnu
Adresse : Inconnu
Profession : Employé de la compagnie d'énergie thermique de Tangshan
Date de la dernière arrestation : 16 juin 2008
Dernier lieu de détention : Prison pour femmes de la province de Hebei (河北省女子监狱)


Ville : Tangshan


Province : Hebei
Persécution endurée : La condamnation illégale, l’emprisonnement, l’extorsion, la maison fouillée, la détention


Avocat de la défense : Tang Jitian (唐吉田)


Mme Jiao Xuemei a appris le Falun Gong de sorte qu'elle a pu améliorer sa santé. Peu après qu'elle a commencé la pratique, son infection de sinus et vitiligo ont été guéris. Le Parti communiste chinois (PCC) l'a persécutée pendant les 10 dernières années pour sa croyance dans le Falun Gong et dans les principes de l’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mme Jiao a été arrêtée quatre fois pour sa croyance entre 1999 et 2009. Elle est détenue dans la Prison pour femmes de la province du Hebei depuis le 1er avril 2009.


Le 16 juin 2008, bien avant les Jeux olympiques de Pékin, Mme Jiao a été illégalement arrêtée sur son lieu de travail par les policiers du commissariat de police de Xishandao, à Tangshan. En septembre 2008, le tribunal départemental de Lubei a organisé un procès et l'a condamnée à trois ans de prison sur des accusations « d’obstruer la justice et d'utiliser des organismes de culte. » La condamnation a été basée entièrement sur le rapport du procureur et aucune preuve physique n'a été fournie. Mme Jiao a immédiatement faire appel de la sentence après l'audience.


Quand l’avocat de Mme Jiao, Tang Jitian, est allé rencontrer Mme Jiao au premier centre de détention de Tangshan, on lui a dit d'utiliser la salle de visite numéro 3, laquelle avait un éclairage défectueux. Quand il a demandé au policier en service (badge numéro 083306) un changement de salle, le policier a répondu : « Voulez-vous la rencontrer ou non ? Si oui, faites-le ici. J'ai l'autorité de ne pas vous laisser la rencontrer du tout. » M. Tang a à plusieurs reprises expliqué au policier que le droit de l’accusé de rencontrer son avocat est protégé par la loi. Cependant, le policier a exigé l'enregistrement de la cause de l’avocat.


Le juge d'instance du tribunal des appels, Li Fuqiang, a demandé M. Tang de soumettre son argumentaire de la défense, d'un autre côté, il a évité de le rencontrer pour toutes sortes d'excuses. Il a également pris la décision que le cause ne serait pas jugé dans un procès public, ce dont M. Tang a protesté. M. Tang a indiqué que le procès devant le tribunal du première instance a « confondu les faits et que les preuve étaient manquantes » que « les preuves  » ont été toute détruites pendant la période d’enquête et n'ont pas été examinées par le procureur, et qu'aucun contre-interrogatoire n'a eu lieu pendant le procès. Il a déclaré que parce que le procès a sérieusement violé le processus légal et la loi, la cour suprême devait juger la cause dans un procès public. Cependant, le juge de la cour suprême de Tangshan a fait fi de la loi et a confirmé le verdict de la Cour inférieure.


Résumé partiel de la persécution antérieure


Mme Jiao a été condamnée à un an de travaux forcés en septembre 2004. Les autorités du PCC ont fait pression sur sa famille et à son lieu de travail pour dépenser d’énorme somme d'argent pour son traitement médical en dehors du camp de travail.


La compagnie qu'elle travaillait, a succombé à la pression et elle a déduit son salaire et ses avantages. Entre 2001 et 2008, Mme Jiao a été refusée trois fois une augmentation de salaire . Entre juin 2007 et juin 2008, on ne lui a payé que 580 yuans, le minimum d'assistance sociale dans la province de Hebei. (Son salaire mensuel était 1.700 yuans.)


Le 30 avril 2007, la police a fouillé la maison de Mme Jiao, l’a arrêtée le 2 mai et l’a détenue au Premier centre de détention de Tangshan. Elle a été libérée le 9 mai 2007. Elle, sa famille et son employeur ont été constamment harcelés par les autorités. Remplie de peur, sa famille a donné au policier en charge de son cas 5.000 yuans, en espérant que l’harcèlement cesserait, mais les autorités ont continué à les harceler après avoir pris l'argent.


Des rapports précédants :


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2009/5/11/107205.html http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2009/3/1/105219.html


Traduit de l’anglais au Canada