M. Wang Lijun torturé dans le deuxième camp de travaux forcés du Shandong

(Minghui.org)

Nom : Wang Lijun (王立军)


Genre : masculin


Âge : inconnu


Adresse : canton de Chiping, province du Shandong


Profession : inconnue


Dernière date d'arrestation : 5 novembre 2009


Dernier endroit de détention : deuxième camp de travaux forcés du Shandong (山东省第二劳教所)


Ville : ville de Zhangqiu


Province : Shandong


Persécutions subies : électrochocs, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, coups, suspension par les poignets, torture, interrogatoire, privation de l’utilisation des toilettes.  


M. Wang Lijun a été arrêté par la police le 5 novembre 2009, quand il distribuait les documents de Falun Dafa. Après avoir été amené au commissariat de police de l’agglomération de Gaoji dans le canton de Dong, il a été battu jusqu'à perdre connaissance.  Le 27 novembre, M. Wang a été amené  au deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong dans l’agglomération de Guanzhuang, ville de Zhangqiu, où il a été torturé. Ceci est le rapport sur les souffrances qu’il a éprouvé. 


Torturé et battu jusqu’à perdre connaissance


J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 2003. Dans la soirée du 5 novembre 2009, plusieurs policiers m'ont suivi quand je distribuais des documents de Falun Dafa. Ils ont sauté de la voiture de police et ils m'ont battu. L’un d’eux a frappé ma tête avec une matraque et m'a traîné dans la voiture. Ils m’ont emmené au commissariat de police de l’agglomération de Gaoji dans le canton de Dong.  


J'ai été amené dans une salle d'interrogatoire. Quand je leur ai dit d’arrêter de persécuter des bonnes personnes, ils m’ont battu de nouveau. Un policier a frappé ma tête avec une matraque jusqu'à ce que j'aie perdu connaissance.


Quand j’ai repris connaissance, j’ai aperçu qu’ils m’avaient attaché avec des menottes à une chaise de fer, et ils ne m’ont pas détaché avant le lendemain. Les menottes ont coupé ma chair. Plusieurs policiers ont demandé mon nom, adresse et d'autres détails, mais j'ai refusé de répondre. Je leur ai parlé des faits de la persécution du Falun Gong, mais ils n’écoutaient pas ce que je disais.


Après le petit déjeuner, les policiers du canton de Dong ont continué de m'interroger. J’ai gardé silence. Pour avoir des preuves qu'ils pourraient utiliser contre moi, ils m'ont poussé au sol, ont mis les documents qu'ils avaient confisqués autour de moi et ont pris une photo. Plus tard ils ont essayé de m'insulter et de retirer mon pantalon. Je me suis défendu, alors ils m'ont encore battu. À la fin mon corps entier était meurtri.


L'interrogatoire a continué jusqu'à 16 h. Après cela j’ai été libéré de la chaise de fer et emmené au Centre de détention du canton de Dong. Ils m’appelaient  « suspect A » parce que j'ai refusé de leur  donner mon nom. Les policiers m'ont enfermé dans l’unité de garde numéro 10. Les gardiens ont donné l’ordre aux détenus de verser de l'eau froide sur moi. On était en novembre et il faisait froid. Ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales.  


Dix jours plus tard, on m’a amené à l’unité de garde numéro 4. Les gardiens ont donné l’ordre aux détenus de me battre, ce qu'ils ont fait jusqu'à ce que mon visage et ma poitrine aient été meurtris et gonflés. J'éprouvais une douleur atroce. J'ai été forcé de laver le sol plusieurs fois par jour, et ils ont continué à me tabasser toute la journée. Les gardiens m’ont aussi forcé à faire des travaux à  l’extérieur.


Une fois, ils ont essayé de m'insulter, alors j'ai refusé de suivre les ordres. Plusieurs détenus ont alors retiré mes vêtements et ont versé de l'eau froide sur mon corps. Il neigeait ce jour-là et ils continuaient de me tabasser. Les gardiens ont eu peur que je puisse mourir et ainsi ils m'ont transféré dans l’unité de garde numéro 5.


Torturé dans le deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong


Le 27 novembre 2009, j’ai été emmené au Deuxième camp de travaux forcés de la province du Shandong dans l’agglomération de Guanzhuang, ville de Zhangqiu. Les gardiens m’ont demandé d’écrire des déclarations renonçant à Falun Dafa, mais j'ai refusé. Un mois plus tard, le gardien Li Gongming m'a menotté et a menacé de me donner des chocs avec cinq matraques électriques si je n’abandonnais pas la pratique de Falun Dafa. Il a essayé de me soumettre à un lavage de cerveau pendant un mois.


À ce moment-là, j'ai été forcé de faire un travail très dur. J'ai écrit « Falun Dafa est bon » sur ma table. Après que le gardien Li Gongming l’ait découvert, il m'a menotté à un cadre de lit, ainsi j'ai été suspendu dans l’air et tout le poids de mon corps était sur mes poignets. J'éprouvais une douleur atroce et j’étais couvert de sueur froide. Li ne voulait pas être responsable des conséquences, alors cette forme de torture à été arrêtée. Mon corps était raide et je ne pouvais plus ne m'asseoir correctement.


Quelques jours plus tard, le gardien Luo Guangrong m'a ordonné de faire un travail très dur. J'ai refusé, alors lui et sept autres gardiens m'ont torturé. Il m'a menotté à un cadre de lit. Je suis resté accroupi avec les bras levés pendant trois jours. J’étais autorisé d’utiliser les toilettes seulement une fois par jour. J'éprouvais une douleur extrême. Le quatrième jour, ils m'ont menotté à un cadre de fenêtre en me forçant d’être assis sur une petite chaise.


L'information diffamant le Maître et le Falun Dafa était transmise chaque jour. Chaque nuit, le gardien Li Gongming me ramenait à ma cellule, et plusieurs anciens pratiquants de Falun Gong essayaient de me soumettre à un lavage de cerveau avec des enseignements d'une autre méthode. Cela s’est poursuivi pendant un mois.


Le 28 septembre 2010, un gardien a ordonné à tout le monde de chanter les louanges au Parti communiste chinois à la veille de son anniversaire du 1er octobre. Je ne suis pas allé à la cérémonie, mais le gardien Guo Menghui a essayé de me forcer d’y assister. Il m'a insulté et m'a traîné en me tirant par les cheveux.


Traduit de l’anglais en Suisse