(Minghui.org)

Qiqihar dans la province du Heilongjiang est un des endroits où le Parti communiste chinois (PCC) a persécuté le plus de pratiquants. Selon des statistiques incomplètes, en date du 20 novembre 2010, 53 décès résultant de la torture avaient été confirmés. La victime la plus âgée était une employée de banque, retraitée de 78 ans Huang Jingkun et le plus jeune, Wang Weihua, était âgé de 23 ans.





Photos des défunts (de gauche à droite): Xu Hongmei, Shen Zili, Liu Jingming, Pan Hongdong, Lu Yuping, Zhang Guiqin, Chen Weijun, Yin Shuyun, Zhang Yunzhi, Zhao Yazhen, Fu Zhiyu, Liang Jinyu, Huang Jingkun, Xu Linshan, and Ma Wensheng


En plus des pratiquants ci-dessus, nous avons obtenu les noms suivants de d'autres victimes :


Jiao Zhwnsheng, Sun Hongwen, Wang Weihua, Gao Deyong, Wang Baoxian, Liu Xiaoling, Li Xuelian, Hao Zhimei, Gan Xiuyun, Li Hong, Miao Xiaolu, Li Guiqin, Gao Hua, Tan Xiuna, Ke Fenglan, Gao Xinglian, Cao Liangyi, Yue Huimin, Qiu Wenbin, Lin Limei, Qiu Wenbin, Cheng Yulan, Zhang Yanfang, Guo Xiuzhen, Huang Yujing, Yu Shulan, Song Meiying, Wang Yuheng, Li Peisheng, Li Hongjie, Yu Zhongzhu, Cai Yong, Wang Zuohua, and Yue Yufang


Les comptes rendus ci-dessous sont quelques cas qui témoignent des situations difficiles que les pratiquants ont traversées avant leur mort.


Mme Xu Hongmei et Mme Shen Zili sont mortes la même journée à cause des tortures


(Pour plus de détails, voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/3/3/83189.html)





Mme Xu Hongmei Mme Shen Zili


Vers 16 h, le 13 janvier 2007, des policiers dirigés le policier Yi Zhanhui du poste de police de Qingyunjie se sont introduit dans une demeure et ont illégalement arrêté Mme Xu Hongmei, Mme Shen Zili et Mme Hou Yaqian. Elles avaient déjà décidé de quitter leur maison respective pour éviter d'être arrêtées et persécutées. Yi Zhanhui a traîné Mme Xu dans l'escalier, du quatrième étage jusqu'au rez-de-chaussée. Lorsqu'elle a crié : « Falun Dafa est bon ! » les policiers l’ont ruée de coups de pied et de coups de poing.


Au poste, la police a utilisé la torture pour tenter d'obtenir les aveux des pratiquantes. Mme Xu Hongmei a été attachée à un lit avec les jambes et les bras étirés de part et d'autre du lit. Les policiers l'ont aussi suspendue à l'envers quatre fois et une fois debout. Finalement, elle a perdu conscience. Yi Zhanhui lui a jeté de l'eau froide pour la réveiller, afin de pouvoir poursuivre sa torture. Elle a ensuite été enfermée dans une cage de métal. Mme Shen Zili a été attachée à une chaise. La police a saisi ses cheveux et à frapper sa tête contre un mur, jusqu'à ce qu'elle perde conscience. Ils ont continué de la battre lorsqu'elle repris conscience et ils ont utilisé d'autres méthodes pour la torturer. Peu importe les méthodes que la police a utilisé pour tenter d'obtenir des confessions, Mme Shen Zili et Mme Xu Hongmei n'ont pas succombé à leur demande. Les femmes étaient sur le point de mourir le 18 janvier 2007, quand les policiers les ont transférées au Centre de détention de Qiqihar.





Simulation : Attachée à une chaise de métal


Les dirigeants du poste de police de Qingyunjie ont arrêté Mme Shen Zili, Mme Xu Hongmei et Mme Hou Yaqie sans suivre les procédures légales. Leurs familles les cherchaient anxieusement et quand ils sont allés se renseigner au poste de police, la police leur a demandé : « Qui vous a dit qu'elles étaient détenues ici ? » La famille de Mme Shen Zili et Mme Xu Hongmei ont supplié le Bureau 610 de la ville de Qiqihar, le poste de police de Qingyunjie et le service de police du canton de Longsha les aide pour que les femmes soient relâchées. Le chef du poste de police de Qingyunjie, Gong Yanhui a utilisé toute les excuses possibles pour éviter de rencontrer les familles et a délibérément rendu les choses aussi difficiles que possibles.


Mme Xiu Hongmei et Mme Shen Zili ont été envoyées à l'hôpital no 2 dans l'après-midi du 27 février 2007, toutes les deux étaient sur le point de mourir, elles étaient encore menottées et enchaînées. En conséquence directe de la torture des policiers Yi Kanhui et Zhou Huanyu, les deux femmes ont subi de graves blessures internes. Elles ont perdu conscience, elles toussaient , elles crachaient du sang, elles avaient des spasmes musculaires, elles faisaient de l'œdème et elles avaient leurs cinq organes internes endommagés et/ou défaillants. Leur tension artérielle avait considérablement baissé. Elles vomissaient toute nourriture qu'on leur donnait et elles étaient très émaciées.


Après que le personnel médical leur ait injecté des drogues, toutes deux semblaient sans vie. Elles ne pouvaient plus respirer et elles ont perdu connaissance. La fille de 9 ans de Mme Xu, Tantian, pleurait parce que sa mère ne la reconnaissait pas.


Mme Xu est décédée à 4 h 30 et Mme Shen à 8 h 50, le 27 février 2007, moins de deux semaines après qu'elles aient été emprisonnées. Mme Xu Hongmei avait seulement 37 ans et Mme Shen Zili avait 49 ans .


Tiantian a été arrêtée en même temps que son père et sa mère. Elle était en résidence surveillée, vivant dans l'horreur d'être forcée d’être privée des soins aimant de ses parents. Elle a grandi dans un environnement de discrimination, sa mère maintenant décédée et son père toujours en prison à Tailai. Tiantian a dû rester avec sa grand-mère et elle ne comprend pas pourquoi son père et sa mère ont été arrêtés pour avoir été de bonnes personnes. Elle ne comprend pas pourquoi la police a assassiné sa mère.


M. Pan Hongdong est mort à la suite de torture dans la Prison de Tailai à Qiqihar


(Pour plus de détails, voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/6/3/61473.html)


Le pratiquant M. Pan Hongdong, 37 ans, a vécu à Qiqihar. Il a été torturé à mort à la Prison de Tailai, à 8 h 18, le 15 mai 2005. Son corps était couvert de cicatrices et de blessures, il avait des taches de sang près de sa bouche, de ses oreilles, de son nez et d'une cicatrice sur sa poitrine. Il y avait aussi d'évidentes taches de sang sur ses jambes et sur son dos.





Dessin: Banc du Tigre


Les agents du poste de police de Xingongdi l'ont arrêté le 4 septembre 2001. Des agents de l'équipe de police du département criminel de Tiefeng l'ont sauvagement torturé de différentes façons, y compris en électrocutant ses organes génitaux à l'aide d'une matraque électrique. Ils l'ont torturé au point qu'il n’était plus reconnaissable. Il a ensuite fait une grève de la faim pendant trois jours. Il a, plus tard, été envoyé au Second centre de détention de Qiqihar. À la fin 2002, il a été illégalement condamné à dix ans de prison. Après le Nouvel An chinois 2003, il a été envoyé à la Prison de Tailai.


En prison, M. Pan a été forcé de travailler dans une rizière tous les jours et il a fréquemment été torturé. L'une de ses oreilles a été blessée à la suite de traitements brutaux. Dans une tentative de lui faire écrire une déclaration de garantie, le chef d'équipe Cao Minjiang a ordonné à des détenus criminel de le torturer. Ils l'ont d'abord suspendu avec quatre cordes, attachées à ses bras et ses jambes, écartelés, la face de son corps contre terre. On lui a placé des blocs sous son sternum. Ils ont également mis une plaque de métal sous le soleil, puis mise sur sa peau avec le côté chauffé il a eu des cloques. Ils ont ensuite versé de l'eau froide dessus lui a causant encore plus de douleur.





Pan Hongdong


La prison a interdit les visites familiales à partir de novembre 2004. M. Pan a été brutalisé si cruellement que même certains des détenus criminels ne pouvaient pas supporter de regarder. Lorsque certains d'entre eux ont tenté de lui donner un coussin pour qu'il s'assoie, les gardes les ont réprimandés. Le jour de sa mort, ses cris ont été entendus durant un long moment, jusqu'à ce qu'une personne hurle : « Il vient juste d'être battu à mort ! » Puis – le silence.


M. Liu Jingming de l'hôpital de médecine chinoise à Qiqihar dans la province du Heilongjiang est décédé dans des circonstances suspectes dans la Prison de Tailai


(Pour plus de détails, voir )





Liu Jingming


M. Liu Jingming de la ville de Qiqihar, né le 23 juillet 1968, a travaillé à l'hôpital de la médecine chinoise dans la ville de Qiqihar et il était considéré comme un acheteur « exceptionnel ». Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 et s'est comporté conformément aux principes Authenticité-Compassion-Tolérance. Il pensait tout d'abord aux autres avant de faire ou de dire quoi que ce soit. Il était incorruptible et altruiste à son travail. Il était aimable avec les gens et il était considéré comme une bonne personne, reconnu par tous les membres dans l'hôpital.


M. Liu a été envoyé à la prison de Tailin, le 8 février 2007. Cela n’a pris que 46 jours aux gardes, pour torturer à mort M. Li, âgé de 39 ans. À 19 h, le 24 mars 2007, le garde Ji Hengtai de l'unité de formation à la prison de Tailai, a téléphoné au domicile de M. Liu. Il a déclaré que M. Liu était mort après avoir « sauté d'une fenêtre » à 1 h 40, le 24 mars. Le régime de policiers a souvent utilisé cette même excuse lorsque d'autres pratiquants sont morts dans des circonstances suspectes.


M. Liu et trois autres pratiquants ont brutalement été battus lorsqu'ils se sont levés pour réfuter les mensonges lors d'une réunion qui diffamait le Falun Gong deux jours, juste avant sa mort.


À 11 h 00, le 25 mars 2007, des membres de la famille de M. Liu se sont rendus à la prison de Tailai. Le garde Ji Hengtai a déclaré que les gardiens de la prison prenaient « soin » des pratiquants. Lorsque la famille a demandé la cause du décès de M. Liu, Ji Hengtai a dit : « Nous effectuons de la « réforme » forcée sur les pratiquants. Il était très têtu. Ils ne récitait pas les règlements de la prison. »





Prison de Tailai


Conclusions finale


Ces cas tragiques sont choquants et tristes. Le Falun Gong enseigne aux gens à se conformer à des critères moraux élevés et à considérer les autres avant tout. Suivant Authenticité-Compassion-Tolérance, les pratiquants du Falun Gong sont tous appréciés à la maison, dans leur communauté et au travail. Qui pourrait se plaindre du grand nombre de ces bonnes personnes ? Pourquoi le PCC ne les tolèrent-il pas ?


Renseignements généraux sur le Falun Dafa


Le Falun Dafa est une ancienne méthode de cultivation profondément ancrée dans la culture chinoise traditionnelle. Depuis que M. Li Hongzhi a introduit la Grande Loi au public en mai 1992, elle s'est répandue dans plus de 100 pays et régions (y compris Taïwan, Hong Kong et Macao) et elle a reçu plus de 3 000 proclamations de différents gouvernements. Les livres du Falun Dafa ont été traduits dans plus de 30 langues et sont maintenant disponibles dans de nombreux endroits dans le monde entier. Les principes inhérents à l'intérieur de Authenticité-Compassion-Tolérance transcendent les frontières raciales, éthiques et nationales et ont été hautement louangés par de nombreux individus.


Toutefois, cette Grande Loi est violemment attaquée en Chine. Envieux et luttant pour ses intérêts personnels, Jiang Zemin a ouvertement persécuté le Falun Gong depuis le 20 juillet 1999. Une organisation secrète – le Bureau 610 a été établi sous sa directive le 10 juin 1999. D'innombrables bureaux 610 sont apparus à tous les paliers du gouvernement, dans tout le pays, dans l'unique but de mener la politique de « diffamation de pratiquants », de les « ruiner financièrement » et de les « détruire physiquement » de Jiang. » D'innombrables pratiquants ont été envoyés dans des prisons et des camps de travail forcé et leurs familles ont été détruites.


22 juillet 1999 à Qiqihar


Le sage Français/Juif, Nostradamus a déclaré ce qui suit dans son livre de prophétie, Centuries, il y a des des centaines d'années :


« An 1999 septième mois


Pour que ressuscite le Roi d'Angoulmois


Le grand Roi de frayeur descendra du ciel


Alors avant et après Mars règnera sous le ciel


Il est dit que c'est pour que les hommes reçoivent une vie heureuse »


(Centurie X, Quatrain 72 des écrits de Nostradamus)


La persécution du Falun Gong qui a débuté en juillet 1999 était comme décrite par Nostradamus. L'ensemble du pays a été couvert d'horreur. Qiqihar ne faisait pas exception.


Vers 16 h, le 22 juillet 1999, la station de télévision de Qiqihar a commencé sa radiodiffusion sans arrêt de ses « nouvelles importantes » de CCTV. Les scènes sanglantes montrées à la télévision ne pouvaient avoir été davantage éloignées de la vérité et les mensonges à propos du fondateur du Falun Gong étaient incroyablement sans fondement et trompeurs. L'atmosphère était extrêmement oppressante et suffocante, comme si une autre révolution culturelle venait tout juste de commencer.


Ce jour-là, de nombreux pratiquant à Qiqihar se sont volontairement rendus à l'Hôtel-de-ville pour faire appel pacifiquement pour le Falun Gong. La Constitution chinoise stipule que les citoyens ont la liberté de croyance. CCTV a calomnié le Falun Gong. De nombreux pratiquants se sont assis en face de l'Hôtel-de-ville et beaucoup ont regardé de l'autre côté de la rue. La police et les employés du gouvernement étaient partout et les agents de la Division de la sécurité intérieure ont activement enregistrée les pratiquants sur vidéo.


Deux gros autobus sont arrivés et plus de deux douzaines de policiers armés de casques et de fusils ont entouré les pratiquants. Un haut-parleur à l'intérieur de la cour de l'Hôtel-de-ville a exigé que les pratiquants quittent immédiatement ou qu’ils allaient en subir les conséquences. Personne n'a bougé, alors la police a conduit les pratiquants aux l'autobus. C'était en plein été et les policiers armés étaient trempés de sueur. Des pratiquants ont offert leurs sièges aux policiers, tandis que d'autres ont essuyé leur sueur. Il n'y avait aucune hostilité dans les yeux des policiers. Il est évident qu'ils étaient touchés par la gentillesse des pratiquants.


Au milieu de l'après-midi, plusieurs bus ont été remplis de pratiquants qui ont été emmenés dans une école de banlieue et séparés par régions selon leur lieu d’origine. Dans chacune des salles de classe, les pratiquants ont clarifié les faits à la police. Un pratiquant a montré les cinq exercices après qu'un policier lui ait demandé : « Quelle est votre pratique exactement ? » En voyant la grâce et les doux mouvements tous les policiers ont dit : « Il n'y a rien de mal avec les exercices. Vous n'utilisez pas la force. » La police a demandé à chaque pratiquant de remplir un formulaire indiquant où il travaillait et d'indiquer l'adresse et le numéro de téléphone à leur maison. Après avoir recueilli les informations sur tous les pratiquants, la police les a transférés à leurs poste de police local respectif.


Tous ceux qui sont allés faire appel le 22 juillet 1999, ont été les premiers à être ciblés pour être persécutés. Les autorités de Qiqihar ont assigné des gens pour suivre ces pratiquants tous les jours et mettre leur téléphone sous écoute. Ils ont également fait pression sur les lieux de travail des pratiquant et aux comités de rue pour qu’ils insistent pour leur faire abandonner leur cultivation.


La vérité ne cèdera cependant jamais au pouvoir et à la violence. Les pratiquants du Falun Dafa ne sont ni aveuglés par les mensonges, ni dissuadés par la torture. Au cours des dix dernières années, les pratiquants de Qiqihar ont pacifiquement combattu la persécution et clarifié les faits avec une croyance droite et une ultra puissance de la volonté. Le courage de leurs sacrifices pour la vérité illumine le ciel et la terre.


Traduit de l'anglais au Canada