(Minghui.org)
Par
Fei Pu
Mme. Xu Guixia
Le premier article : "Mme Xu Guixia, pratiquante de Falun Gong de soixante ans, torturée sur le Banc du Tigre pendant trois jours dans l’agglomération de Huichun", détaille la persécution de Mme Xu après son arrestation :
"Le 11 septembre 2008, à 9 heures du matin, quatre agents de la division de la sécurité intérieure de Huichun et le poste de police de Guangmingjie se sont rendus au domicile de Mme Xu, fouillant partout sans permission. Elle a demandé : "Avez-vous un mandat de perquisition ? "Les agents ont répondu négligemment : " Non, mais il s’agit d’une situation spéciale." (http://fr.minghui.org/news/1102/23/E123388_20110221_fr.html)
Qu'est-ce qu'est cette “situation spéciale”?
Selon la loi, les autorités ne peuvent fouiller le domicile d’une personne sans autorisation. Cependant, le Parti communiste chinois (PCC) mène illégalement la persécution de Falun Gong. C’est pourquoi la police du PCC ose saccager le domicile d’un pratiquant en se contentant de dire : " C’est une situation spéciale."
Qu’est donc cette " situation spéciale " ? C’est une campagne illégale de persécution—de répression brutale et de harcèlement incessant sans légalité ni raison.
Non seulement Mme Xu a vu son domicile saccagé, mais elle a été aussi torturée sur un banc du tigre, pendant trois jours.
Sa tête a été recouverte d’un sac et une bande de policiers se sont mis à lui frapper la tête, le visage, les oreilles et lui ont donné des coups de pieds dans les jambes. Son visage était enflé et ses oreilles sifflaient. Un agent de la division de la sécurité intérieure a frappé très fortement Mme Xu au front. De plus, la police a menotté très étroitement Mme Xu, lui laissant de profondes entailles aux poignets.
Tout ceci serait-il dicté par la "situation spéciale" ?
Mme Xu n’a commis aucun crime. Même les criminels ne peuvent être torturés avec une telle brutalité, mais la police du PCC n’observe aucune restriction légale dés qu’il s’agit du Falun Gong.
M. Xu Yushan
Dans un autre cas, M. Xu Yushan, pratiquant de Falun Gong de l’agglomération de Shuangcheng, province du Heilongjiang, a perdu deux dents de devant lorsque les gardes l'ont bâillonné avec des bandes de tissus.
Alors qu'il était détenu en isolement, il a été forcé à s’asseoir sur une chaise métallique, sous laquelle se trouvait un morceau de métal de prés de huit centimètres. Les gardes ont demandé à des surveillants détenus de vider un sac de cheveux coupés dans ses vêtements, contre sa peau, et de lui mettre un chapeau tissé spécial extrêmement lourd sur sa tête et qui lui couvrait les yeux et le faisait transpirer. Les cheveux démangeaient insupportablement M. Xu, mais il était incapable de bouger ses mains, ses pieds ou sa poitrine, étant étroitement attaché sur la chaise.
De plus, les gardes ont frictionné ses parties génitales avec de la poudre de tabac, lui causant une telle douleur qu’il a presque perdu connaissance.
Les gardes ont aussi ordonné au prisonnier Song Xiaojun de mettre de la fibre de verre sur tout le corps de M. Xu. Ce dernier avait l’impression d’être assis sur des aiguilles. La fibre de verre lui causait une douleur extrême et irritante, c’ était si insupportable que même la mort semblait être le moindre des deux maux.
La police lui a déclaré : " Il semble que tu n’as pas peur de la mort. Nous ne te laisserons pas mourir, mais nous te ferons vivre dans un état pire que la mort. Nous voulons juste nous amuser avec toi. Lorsque ça ne nous amusera plus, nous te rendrons complètement handicapé. Puis, nous te laisserons rentrer chez toi pour y mourir. Les autorités du bureau du camp de travail ainsi que ceux des autres divisions te connaisseznt. Ils savent ce qui se passe ici et en prendront la responsabilité. Puisque quelqu’un d’autre en prend la responsabilité, amusons nous. Nous te nourrirons bien pour t’aider à récupérer de façon à ce que nous puissions jouer avec toi ! "
La police a affirmé vouloir accorder un " traitement spécial " à M. Xu, un autre exemple de " situation spéciale. "
La police l’a aussi torturé de plusieurs manières. Ils lui ont introduit à plusieurs reprises une cigarette allumée dans le nez, ont gravement brulé l’extérieur de ses narines laissant des cicatrices, et pommadé de piment fort, ses yeux, ses oreilles, son anus et ses parties génitales. Ils n’ont pas cessé même lorsqu’ils ont vu que ses parties génitales commençaient à saigner.
Lorsque M. Xu a perdu conscience suite à la torture, ils l'ont arrosé d'eau froide pour le réveiller. Ils ont utilisé des cigarettes pour brûler ses ongles de pieds et de mains.
Une telle persécution est largement répandue
Partout en Chine continentale les pratiquants de Falun Gong sont torturés de la sorte. La police persécute gravement les pratiquants en invoquant une " situation spéciale " . Ils l’appellent "traitement spécial " pour recourir à une torture violente.
Un autre article paru sur le site Minghui: "Neuf ans et quinze jours de persécution" a exposé la persécution d’un fermier nommé M. Wang Xianan du village Baoquan, communauté Jiatan, municipalité de Xianfeng, district de Jiangjin, Chongqing, illégalement détenu dans la prison Yongchuan, pendant neuf ans et 15 jours. Lors de sa détention, sa famille lui a rendu visite en juin 2009, mais les gardes ne les ont pas autorisés à le voir. M. Wang a demandé aux gardes : " Pourquoi ma famille n’est-elle pas autorisée à me voir ? "Le garde Liu Xiangang a crié : " Ne m’interroges pas à ce sujet ! Ils ne sont simplement pas autorisés ! Seuls ceux étant dans une " situation spéciale" peuvent venir te voir. "(http://fr.minghui.org/news/1103/10/E123441_20110224_FR.html)
Le garde, Liu Xiangang a considéré comme acquis qu’il était normal de priver les pratiquants de Falun Gong des visites de leur famille. C’est pourquoi il a affirmé : "Seuls ceux étant dans une 'situation spéciale' peuvent venir te voir." La persécution de M. Wang était déjà spéciale et anormale. Ne pas autoriser les visites aux pratiquants est aussi une forme de persécution. Ainsi, dans ce cas, que voulait-il dire par " situation spéciale " ? En réalité, cela se réfère au fait que la police utilise l’affection des pratiquants pour les membres de leur famille afin de les torturer mentalement.
Les gardes n’ont pas autorisé la famille de M. Wang à lui rendre visite. Cependant, alors qu’il était sur le point d’être libéré, M. Wang a vu les fonctionnaires du Bureau 610 parler à sa fille. Il a écouté et découvert qu'ils lui disaient de mauvaises choses à son sujet, tentant de créer des conflits entre lui et sa fille, pour qu’elle le haïsse.
Ceux qui commettent le mal feront finalement face à la justice.
Dans la persécution de Falun Gong, tout ce que le PCC a fait et continue à faire, est totalement illégal. Cependant, dans le but de dissimuler leurs actes mauvais, le Parti et ses hommes utilisent le terme de " situation spéciale". A mesure que les pratiquants exposent davantage le PCC et ses actes mauvais, sa véritable nature perverse est révélée.
Lorsque la police invoque une "situation spéciale", c’est simplement une excuse pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Cependant, aussi sophistiquée que soit l'excuse, elle ne peut dissimuler la nature perverse du PCC et ses crimes monstrueux.
Traduit de l’anglais en France
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