(Minghui.org)

Suite de : http://fr.minghui.org/news/1105/17/E124821_20110502_FR.html


Nom : Wang Nanfang


Genre : Masculin


Age : Inconnu


Adresse : Comté de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning


Emploi : Employé de la ferme forestière de la ville de Qingyuan


Date de la dernière arrestation : 28 juin 2008


Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Masanjia


Ville : Shenyang


Province : Liaoning


Persécution endurée : chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, passages à tabac, suspension, emprisonnement, isolement, torture, gavage, restriction physique, domicile mis à sac, interrogatoires, détention


Un policier a questionné M. Wang à plusieurs reprises. Comme il ne répondait pas, il lui a introduit une matraque électrique dans la bouche et a crié : « Est-ce que c'est ta bouche ou ma matraque électrique qui est la plus dure ? » La police a également tenté de le tromper à plusieurs reprises en disant : « Tant que tu écriras une déclaration de garantie pour dire que tu vas cesser de pratiquer et nous donner le nom de ton contact, on te laissera repartir chez toi et on gardera le secret pour toi. » M. Wang a répondu : « Le Falun Dafa est la Grande Loi et sauve les gens. J'en ai beaucoup bénéficié, mes maladies ont été guéries, et je comprends la valeur de la vie. Je crois fermement en Dafa, je n'ai aucune personne de contact et je l'ai appris volontairement. » Après 23h00, Hou Shaowei a dit à M. Wang de signer son nom sur le formulaire du dossier de l'audience. Cependant, M. Wang ne pouvait pas écrire parce que ses mains et ses bras étaient devenus engourdis après avoir été torturé avec des matraques électriques pendant si longtemps. Alors, Hou Shaowei a dirigé sa matraque électrique vers la main droite de M. Wang.


Après minuit, Hou Shaowei et Zheng Xiaoli ont traîné M. Wang du quatrième étage au poste de police, l'ont mis dans une voiture et Sun Yeming l'a ramené au centre de détention de Qingyuan. Les gardiens d'astreinte au centre de détention ont été surpris de voir M. Wang dans un état aussi piteux et ont demandé à Sun Yeming ce qui s'était passé. A cette époque, M. Wang était dans un état critique, il avait une forte fièvre, il tremblait, ses dents claquaient, il ne pouvait pas se tenir debout, et ses vêtements étaient trempés de sueur et de sang et lui collaient à la peau. Il a été très difficile pour les autres de lui enlever ses vêtements, et certaines parties de sa peau sont restées collées aux vêtements qu'on lui enlevait. Les gardiens au centre de détention se sont arrangés pour que Liu Xing âgé de 59 ans puisse s'occuper de M. Wang en l'aidant à utiliser les toilettes, le retournant dans son lit, observant son état pour leur signaler immédiatement si l'état de M. Wang s'aggravait. M. Wang avait des cloques et des ecchymoses partout et il avait des difficultés à respirer, ce qui l'empêchait de se coucher sur le dos. Il devait s'agenouiller avec la tête vers le sol afin d'expirer. Les rotules de ses genoux se sont éclatées après qu'il se soit agenouillé pendant une longue période. En outre, il lui fallait faire beaucoup d'efforts pour se retourner et il transpirait abondamment et toussait sans arrêt même pendant plus d'une demi heure. Les détenus l'ont tous soutenu pour qu'il poursuive la police quand ils ont vu son piètre état et ils étaient prêts à être ses témoins.


Suite à la torture à long terme, les mains et les bras de M. Wang ont été engourdis pendant un an et demi avant de revenir progressivement à la normale. La chair de sa poitrine, de son dos, de ses bras et sous ses bras était couverte d'ampoules et était devenue noire. C'était vraiment horrible à voir. Un avocat de Fushun a vu l'état de sa poitrine trois mois plus tard et a été très surpris de voir à quel point c'était toujours horrible après une si longue période. Comme la police lui a également donné des chocs électriques à la bouche de nombreuses fois, la bouche de M. Wang saignait, bon nombre de ses dents étaient déchaussées, sa langue était engourdie, ses lèvres étaient enflées, et il ne pouvait pas fermer la bouche. Son pharynx, larynx, ses voies respiratoires, cordes vocales et poumons ont été sérieusement endommagés, ce qui faisait qu'il avait le souffle court et était incapable d'émettre un son. Il lui était difficile d'avaler et il n'a pu ni manger ni boire pendant trois jours d'affilée.


M. Wang a demandé que le centre de détention et le commissariat de police de Qingyuan le libère sous caution pour traitement médical. Le surveillant du centre de détention, Qi Chengbin, a déclaré : « Il n'est pas possible pour vous d'obtenir une caution pour traitement médical, l'impact n'est pas bon, vu à quoi vous ressemblez (faisant références aux nombreuses contusions et cloques qui recouvraient M. Wang), et vous ne vous êtes pas 'transformé' ». L'état de M. Wang ne s'est pas amélioré comme il continuait à avoir une forte fièvre, de la toux, de l'essoufflement, de la difficulté à rester assis, et des douleurs thoraciques. En conséquence, les policiers Sun Yeming, Zheng Xiaoli et un autre policier du commissariat de police de Qingyuan et le Dr Liu au centre de détention ont couvert la tête de M. Wang, l'ont menotté et l'ont emmené aux urgences de l'hôpital du comté pour un examen après 14 heures le 11 juillet 2008. Lorsque le Dr Cao a soulevé la chemise de M. Wang, il a été stupéfait. Sun Yeming n'a pas permis au médecin de poser des questions ou de parler à M. Wang.


L'électrocardiogramme devait être réalisé au deuxième étage, alors, Zheng Xiaoli et un autre policier ont tenu M. Wang pour le faire grimper les escaliers. M. Wang transpirait abondamment et était à bout de souffle au moment où il est enfin arrivé au deuxième étage car il n'avait pas mangé depuis trois jours. Le médecin qui a fait l'électrocardiogramme n'était pas là à ce moment-là, alors ils l'ont traîné en bas et ont attendu dans la voiture. Quand le médecin est arrivé après 15h, M. Wang était trop fatigué et ne pouvait pas marcher. Il a demandé une civière pour le transporter et il paierait. Toutefois, Sun Yeming a refusé de lui laisser utiliser la civière et ils l'ont traîné à l'étage encore une fois. Le médecin qui a fait l'électrocardiogramme a été aussi surpris quand il a vu l'état de M. Wang. Quand il a demandé, « Qu'est-ce qui vous est arrivé ? » Sun Yeming a répondu qu'il était «Falun Gong.» Après l'examen, Dr. Cao a dit : « C'est très grave. Il doit être hospitalisé pour le traitement. » Sun Yeming a été en désaccord et a seulement permis à M. Wang d'obtenir une oxygénothérapie et une perfusion intraveineuse en salle d'urgence.


2. Persécuté au camp de travaux forcés de Fushun


Zheng Xiaoli et trois policiers du commissariat de police de la ville de Qingyuan ont emmené M. Wang au camp de travaux forcés de Fushun le 31 juillet 2008. Toutefois, le chef de section de l'administration du camp de travail a refusé d'accepter M. Wang en raison de son piètre état de santé, il boitait de la jambe gauche, il avait mal au dos, il ne pouvait pas se redresser, il crachait, et avait les deux mains engourdies. Le chef de section leur a dit que M. Wang devait subir un examen à l'hôpital populaire n°3 de Fushun. Les résultats ont démontré une hernie discale lui causant de la douleur à la jambe gauche, une infection des poumons et une inflammation de la trachée causant la toux et du flegme. Le chef de section a dit à Zheng Xiaoli, « Si cette personne se détériore, vous allez devoir prendre en charge les frais médicaux. » M. Wang a ensuite été détenu dans la brigade n°9 du camp de travaux forcés de Fushun, une équipe intensive pour les nouveaux arrivants. Ils ont permis à M. Wang de dormir et de se reposer trois jours en raison de ses blessures et de son incapacité à rester assis. Le quatrième jour, il a été forcé de faire des travaux forcés. les bras et les mains de M. Wang étaient toujours engourdis, alors il a dit au prisonnier de contrôle, « Je ne peux pas travailler puisque mes mains sont engourdies.» Le prisonnier l'a menacé, « Très bien ! Après le travail, je vais corriger tes blessures avec un sac de jute, une pioche, et un poinçon. » D'autres détenus l'ont arrêté. Comme M. Wang ne s'est pas « transformé », on lui a refusé toutes visites familiales. En conséquence, sa famille a dû utiliser des moyens privés pour être en mesure de lui rendre visite. Deux gardiens se sont assis à côté de lui à la première visite.


Il a été transféré de l'équipe intensive à la brigade n°7, où deux prisonniers ont surveillé de près chacun de ses actes. Il devait se présenter à eux et être accompagné par l'un d'eux avant d'utiliser les toilettes, et il n'était pas autorisé à parler du Falun Gong ou d'autres sujets sensibles. Une nuit, M. Wang a parlé aux détenus d'une ancienne prédiction sur une pierre qui disait « Le Parti communiste chinois périt » et que personne ne peut arrêter la volonté du ciel au sujet de l'élimination du PCC. Tout le monde dans la salle l'a écouté, mais quelqu'un l'a signalé à l'instructeur politique de la brigade le lendemain. M. Wang a été appelé au bureau et on lui a demandé s'il avait parlé du Falun Gong dans sa cellule. Il a dit qu'il ne le savait pas mais avait raconté l'histoire de la pierre ancienne, « le Parti communiste chinois périt ». Cet instructeur politique a dit : « Je sais que vous, les [pratiquants] de Falun Gong, êtes de bonnes personnes, mais vous devez être particulièrement prudents pour chacun de vos mots et gestes. Je ne peux pas vous aider si on vous dénonce aux fonctionnaires du camp de travail. »


Après la fin des Jeux olympiques de Beijing 2008, le directeur du camp de travail, Xu Jie, a tenté de convaincre M. Wang à écrire les trois déclarations en disant : « J'ai entendu dire que vous êtes très fort et avez enduré de grandes souffrances. Un homme sage ne se battrait pas quand les chances sont contre lui. Si vous écrivez les trois déclarations et avez un bon comportement, je peux réduire votre peine de moitié, de sorte que vous puissiez rentrer à la maison un an plus tôt. Pendant les Jeux olympiques, les pratiquants de l'étranger parfois me téléphonaient plus de dix fois par jour (ce qui a joué un rôle majeur dans la retenue de la conduite de la police). »


3. La mauvaise conduite des gardiens du camp de travaux forcés de Masanjia


Le 28 octobre 2008, le camp de travaux forcés de Fushun a envoyé plus de 20 gardiens pour menotter 17 pratiquants de Falun Gong et les emmener au camp de travaux forcés de Masanjia. Ils ont été détenus à la brigade n°3 (une brigade nouvellement créée, spécifiquement utilisée pour torturer les pratiquants) du camp de travail n°1. Dès qu'ils sont sortis de la voiture, des dizaines de gardiens avec des matraques électriques et des matraques ordinaires ont encerclé les pratiquants. Lorsque les pratiquants Zhao Liankai, Luo Chungui, et Liu Yu ont crié, « Falun Dafa Hao », les gardiens leur ont brutalement asséné des coups de matraques électriques à la tête et au visage.


Les pratiquants ont été surveillés dans l'équipe intensive pendant plus d'un mois et forcés de s'asseoir sur un tabouret pendant plus de dix heures par jour, contraints de mémoriser 30 règles et normes du Parti pervers, et forcés de regarder les vidéos diffamant le Falun Gong. Ils ont utilisé la violence à haute pression et des moyens cruels pour essayer de forcer les pratiquants à se « transformer » et écrire les trois déclarations, faire un serment, calomnier Dafa et écrire leur nom sur le « mur de serment. » S'ils ne le faisaient pas, ils étaient contraints de rester debout face au mur pendant une longue période et / ou étaient torturés avec le « lit d'étirement », la « grande suspension », des matraques électriques ainsi que d'autres méthodes cruelles.


酷刑演示:抻床


Reconstitution : Torture par « lit d'étirement »


Les pratiquants ont été également contraints aux travaux forcés de 07h00 à 17h00 tous les jours, sans interruption, et seulement une demi-heure pour le déjeuner. La plupart du temps, ils devaient faire des heures supplémentaires. Une fois en 2009, le gardien Wang Yanmin a voulu accélérer le processus de production dans l'atelier de couture. Il a forcé les pratiquants pour la plupart vieux et faibles, à se tenir debout pendant plus de dix heures par jour au travail. En conséquence, les jambes de tous les pratiquants sont devenues enflées et ils se sont sentis étourdis.


Le pratiquant Li Hailong de Mongolie intérieure a subi un effondrement mental après avoir été sévèrement torturé. Un jour quand il a demandé à M. Wang plusieurs paquets de nouilles instantanées, quelqu'un l'a signalé au gardien. En conséquence, M. Wang a été forcé de rester assis sur un tabouret pendant plus d'un mois. En outre, le chef de la brigade Yu Jiang et d'autres ont réprimandé M. Wang, « Vous soutenez la contre-'transformation', [vous] êtes contre le gouvernement, vous faites semblant d'être gentil afin d'obtenir la sympathie, vous avez des petites combines, et si vous voulez sortir d'ici en vie, vous aurez à payer un prix et changer vos habitudes. » Une fois, après le dîner, quand tout le monde est allé aux sanitaires pour se laver, M. Wang a été frappé au visage à deux reprises parce qu'il n'avait tout simplement pas salué le gardien d'astreinte Li Gang dans le couloir.


Le 29 décembre 2009, M. Wang a donné plusieurs pommes et des œufs à Liu Yu, un pratiquant du comté de Qingyuan. Les gardiens l'ont fouillé et trouvé les pommes et les œufs. M. Wang a été réprimandé dans le bureau et ils ont menacé de prolonger sa peine.


Les pratiquants de Falun Gong n'ont pas l'autorisation de parler fort ou de fermer les yeux dans la cellule, ils ne peuvent pas s'asseoir les jambes croisées sur le lit, et chaque action est étroitement surveillée. Cela est particulièrement le cas lorsque les autorités supérieures viennent inspecter le camp de travaux forcés ou à des dates sensibles. Pendant ces périodes, tous les mots et gestes des pratiquants sont strictement surveillés et contrôlés, et le moindre écart se traduit par la torture pour ce pratiquant. Dans la chaleur de l'été, les gardiens forcent souvent les pratiquants à marcher en formation pendant plusieurs heures à l'extérieur sur le terrain, à chanter des chansons du PCC, et à crier des slogans du Parti. Les gardiens prolongent à dessein la torture avec l'excuse que les pratiquants ne sont pas en formation ou qu'ils ne crient pas les slogans assez fort. Au moment où le supplice cesse, les vêtements des pratiquants sont trempés de sueur et ils n'ont plus de voix à force de crier.


Traduit de l’anglais au Canada