(Minghui.org)
Par
un correspondant de la province du Liaoning, Chine
Dans le Pavillon No.10 de la Prison pour femmes de la province du Liaoning, les détenues sont forcées de faire du travail manuel produisant des articles pour l'industrie de la confection. On leur fait miroiter des réductions de peine et autres récompenses pour qu’elles maltraitent les pratiquantes de Falun Gong.
Cas de persécution
A. Mme Wei Yuhong
La pratiquante de Falun Gong Mme Wei Yuhong est détenue dans l'équipe numéro 3 de la salle No.10. Une fois, elle n'a pas été autorisé à boire d'eau et a protesté, plusieurs détenues, dirigées par Wang Jingyan ont scellé sa bouche avec du ruban adhésif et l'ont battue jusqu'à ce qu'elle soit couverte de contusions.
Pendant sa détention, Mme Wei a été confinée dans une petite cellule pendant une semaine parce qu'elle avait refusé la fouille de la chef de salle Dai Jing à la fin de la journée de travail. La cellule était sans fenêtre et la lumière du jour n'y entrait pas. Il faisait si froid qu'elle n'a pas pu dormir. On ne lui donnait à manger que du pain de mais cuit à la vapeur.
À une autre occasion, elle a enduré un passage à tabac juste pour avoir parlé à une autre pratiquante en allant aux toilettes. Elle se trouve toujours en prison.
B. Mme
Chen Shang
Mme Chen Shang est détenue dans l'équipe
No.3. Elle a été confinée dans une petite
cellule. Elle a eu une maladie de peau récurrente pendant sa
détention, qui a beaucoup fait peler sa peau . Pendant plus de
six mois, on ne lui a pas permis de voir sa famille. Elle se trouve
toujours en prison.
C. Mme
Ma Liyan
Mme Ma Liyan a été détenue dans
l'équipe No.3. Les gardes ont incité les détenues
à la battre et la maltraiter verbalement. Parce qu'elle
dessinait sur le thème de la pratique du Falun Gong, elle a
été placée en d'isolement dans une petite
cellule pendant environ un mois.
D. Mme
Lou Caihua
Mme Lou Caihua est détenue dans l'équipe
No.3. Incitée par la garde Zhang Yanru, la chef détenue
Chen Fengyun et d'autres prisonnières l'ont brutalement battue
jusqu'à ce qu'elle soit couverte de contusions. Chen Fengyun
lui a mis des chaussettes sales dans sa bouche.
La garde Zhang Yanru a pris 600 " yuans " donnés à Mme Lou par son mari qu'elle a utilisé à ses propres fins. Mme Lou se trouve toujours en prison.
Simulation de torture : Sceller la bouche en y enfonçant des chaussettes
E. Mme
Wang Cunyan
Mme Wang Cunyan est détenue dans l'équipe
numéro 2. Une fois,elle a été battue au sol par
Dai Jing, le chef de la salle. Deux autres gardes l'ont immédiatement
traînée dans un bureau pour empêcher les autres de
voir ce qui se passait. Elle fait de l'hypertension, parfois à
un degré dangereux. Son état est critique. Elle n'en
est pas moins forcée de faire du travail manuel. Elle est
toujours en détention.
F. Mme
Li Dianqin
Mme Li Dianqin a été détenue
dans l'équipe numéro 5. Elle a été forcée
de se tenir debout pendant de longues périodes. Elle a été
détenue en cellule d'isolement avant d'être libérée.
G. Mme
Ma Yuxin
Mme Ma Yuxin a été détenue dans
l'équipe numéro 3. Parce qu'elle refusait d'être
soumise à un lavage de cerveau, elle a été
torturée par la détenue Liu Xiaoyan forcée de se
tenir debout pendant 48 heures dans interruption et privée de
sommeil. Sa tension était alors montée à 190. .
Dans la salle numéro 10, les gardes ne permettent pas aux pratiquantes d'appeler leurs familles ou de parler aux autres, particulièrement aux autres pratiquantes. Les détenues sont organisées pour surveiller les pratiquantes, avec deux détenues surveillant une pratiquante. Ils les suivent partout où elles vont 24 heures sur 24, y compris quand elles mangent, dorment, et vont aux toilettes.
Persécution dans le Pavillon No.10
A. Battue ou choquée à l'électricité quand les quotas déraisonnables ne sont pas atteintes
Les détenues et les pratiquantes dans l'équipe numéro 3 ont été forcées de faire des vêtements. Elles ont été divisées en deux groupes, un pour préparer le tissu, l'autre pour actionner les machines à coudre. Chacune s'est vu assigner une charge de travail excessive. Par exemple, celle actionnant la machine à coudre devait travailler 620 minutes par jour. Si elle ne le pouvait pas, elle était verbalement maltraitée et punie, soumise à des décharges électriques, frappée à coups de pied ou giflée. Elles devaient travailler au moins deux heures le dimanche. Celles qui préparaient le tissu devaient le faire pour plusieurs personnes rapidement ; autrement on leur hurlait dessus ou on les battait.
Parfois il y avait du travail supplémentaire en plus de la fabrication de vêtements. Cela était fait dans les cellules de prison après avoir travaillé de longues heures dans l'atelier. Une fois on a assigner aux détenues de broder des croix. Pendant plus de 10 jours, elles ont dû travailler la nuit tandis alors qu'elles devaient quand même finir le travail de jour.
B. Travaux forcés avec de longues heures de travail
Tous les jours les détenues dans la salle No.10 commençaient à s'aligner à 6H40 du matin pour l'atelier. Elles finissaient, au plus tôt, à 19H00. Elles faisaient parfois des heures supplémentaires, travaillant jusqu'à 21H00. Elles ont une fois fait heures supplémentaires quotidiennement pendant plus d'un mois. Elles étaient épuisées en revenant dans leurs cellules au point que certaines avaient du mal à monter les escaliers. Certaines n'étaient pas autorisées à dîner ou à aller aux toilettes si elles ne finissaient pas le quota quotidien.
C. Tirer profit des détenues
Chaque nouvelle venue devait acheter une couverture de lit blanche au prix de 40 yuans et devait encore en acheter une semestriellement. La literie laissé par la détenue précédente était confisquée et revendue aux nouvelles venues pour 240 yuans par ensemble. Une boîte en plastique qui était exigé dans la cellule aussi bien que dans l'atelier était vendue 70 yuans. Un sac à main était exigé sous le lit pour porter les vêtements et les objets de nécessité quotidienne, et cela était vendu pour 100 yuans. Une boîte de déjeuner coûtait 40 yuans.
Une nouvelle venue n'est pas autorisée à acheter d'autres choses par ses propres moyens. Si ses membres de famille lui apportaient de la nourriture lors d'une visite, la nourriture pouvait être confisquée sans raison.
D. Mauvaises conditions de travail et de vie
L'atelier dans la prison est une construction métallique. En hiver, il faiit chaud du côté sud et froid du côté nord. Les détenues travaillant au sud devaient ouvrir la fenêtre tandis que celle travaillant du côté nord étaient gelés même avec deux paires de pantalon de coton épais, et elles devaient aller aux toilettes plus souvent. Les gardes refusaient souvent la demande des détenues d'aller aux toilettes, ce qui était insupportable en particulier pour les femmes plus âgées. En été, l'atelier était un vrai bain de vapeur, et il était difficile de respirer. Le coup de chaleur n'était pas rare.
Tous les jours, seulement 15 minutes étaient accordées pour se laver, comprenant le brossage des dents, ou laver les vêtements. Cela n'était pas assez long, particulièrement pendant l'été où l'on est trempé de sueur après le travail. L'eau utilisée pour des douches provenait d'un puits et était insupportablement froide.
Les nouvelles venues vieillissaient sensiblement en moins de six mois. Beaucoup de détenues sont tombées malades. Celles qui ont été autorisés à sortir pour soins médicaux se sont souvent vues diagnostiquer des cancers en phase terminale, et on n'a jamais revu certaines. Quelques détenues ne pouvaient pas endurer et se sont effondrées mentalement.
En 2011, la salle numéro 10 a été fusionnée avec la salle numéro 8. La persécution des pratiquantes de Falun Gong y continue.
La prison pour femmes de Liaoning
Traduit du chinois en Europe
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