(Minghui.org)


Présenté lors de la conférence de partage d’expériences de Falun Dafa d’Australie 2011


J’ai commencé à pratiquer Falun Dafa en 2002. Maître a arrangé qu’un homme vienne d’une ville éloignée d’Australie occidentale pour enseigner les exercices de Falun Dafa. Il était instructeur d’arts martiaux et pensait que les exercices étaient puissants, mais n’était pas intéressé par la ‘cultivation’. A l’époque, je ne savais rien de Zhuan Falun ni que le Falun Gong était persécuté.


Néanmoins, au cours des premières semaines de pratique des exercices, je savais intimement que c’était quelque chose que je pratiquerais jusqu’à la fin et me suis consacré à la pratique. J’avais des problèmes d’alcool et un souhait profond de laisser tomber mais ne pouvais simplement pas. Lors de la 3eme semaine de pratique, sans avoir lu le livre Zhuan Falun, je ne pouvais plus boire une gorgée d’alcool sans me sentir nauséeuse.


Je savais que Falun Dafa était spécial, et j’ai fait une recherche sur le web et trouvé Zhuan Falun, et je l’ai photocopié pour pouvoir le lire. Alors que je lisais le livre, tous les phénomènes supra-normaux que le Maître nous enseigne lors de la ‘cultivation’ dans la Loi des trois mondes me sont arrivés en quelques semaines. Un jour j’ai flotté même avec une couverture flottant au-dessus de moi. Je pouvais voir depuis l’arrière de ma tête et ai vu mon grand œil me regarder alors que mon troisième œil était sur le point de s’ouvrir, je pouvais lire les pensées des autres et voir quelques scènes dans les autres dimensions. Je savais que le Maître m’encourageait à continuer à cultiver dans Dafa, puisqu’il n’y avait pas d’autres pratiquants dans le sud-est et que les pratiquants de Perth étaient éloignés de 500km.


Un jour, j’ai reçu une vidéo du Maître montrant les grands signes de main de la part des pratiquants de Perth. J’ai demandé à mon époux de me la copier. Il a connecté 2 lecteurs vidéo avec la TV toute proche. Lorsque Shifu a commencé ses grands signes de la main, je savais ce qu’il disait même sans une parole. J’ai pleuré de profondes larmes de joie en me souvenant de mon vœu et en étant si reconnaissante que Maître m’ait retrouvée nouveau.


Mon époux m’annonça que les lecteurs vidéo n’étaient pas connectés, cependant la vidéo du Maître passait à la TV. Il était dans tous ses états. Je lui ai dit que ce miracle était pour lui et que j’avais déjà eu le mien lorsque Maître m’avait réveillé pour retourner à la maison.


Plusieurs années plus tard, en 2005, j’ai passé le test de la vie et de la mort à travers le karma de maladie lorsque j’ai découvert une énorme bosse sur mon bras et assumé que c’était un cancer. J’ai réalisé que je n’avais pas abandonné mon attachement fondamental et que j’utilisais la Loi pour échapper au cycle du samsâra. Lorsque, finalement, je me suis éveillée à notre grande mission de mettre en premier le salut des êtres sensibles et aider à rectifier le cosmos, la bosse a disparu.


Au cours des quelques années suivantes, je me suis immergée dans tous les projets de rectification de la Loi. Certains ont été réussis, d’autres non. J’ai lu toutes les conférences de Maître du début à la fin, à de nombreuses reprises et pensais même qu’il nous demandait inlassablement de coopérer les uns avec les autres et d’abandonner nos attachements à l’égo. En avril 2010, j’ai découvert que je n’avais pas très bien agi dans ces domaines. Je pensais que oui, mais la réalité était dans la preuve de l’échec de nos projets récents.


J’ai découvert qu’en travaillant sur les projets, de nombreuses choses que j’avais expérimentées n’étaient pas abordées dans notre petit groupe. Je restais silencieuse pour protéger mon emploi, mon statut et mon faux moi. Après l’échec d’un projet, sans aucun véritable partage excepté pour exprimer notre déception, nous passions à un autre. Je réalise maintenant que je n’ai jamais regardé en moi-même alors que je travaillais sur ces projets. Je ne savais simplement pas comment faire.


Je me suis demandé pourquoi ne je ne pouvais pas regarder en moi. La base de la ‘cultivation’ est de bien accomplir les trois choses. Mes pensées droites n’étaient pas fortes et mon étude de la Loi peu profonde. Je ne pratiquais pas non plus les exercices quotidiennement. Je lisais rapidement avec les yeux et non avec mon cœur. Je ne pouvais toujours pas me mettre en double lotus, qui impliquait mon incapacité à endurer.


J’étais déçue de moi-même et de notre groupe de pratiquants puisqu’il semblait que personne ne voulait ou ne pouvait partager sur la Loi. J’ai réalisé que protéger l’égo endommageait ma ‘cultivation’ et notre corps entier. Mais je ne savais simplement pas comment abandonner. Comment pouvais-je m’exprimer si je n’avais pas de véritable compassion?


Une chaine d’événements se sont produits impliquant notre groupe entier; des incompréhensions, commérages, et des pensées et actions pas sincères – tout cela très humain. J’ai causé beaucoup de peine à quelques pratiquants et à notre corps entier.


Tout s’est produit en avril dernier. Nous avons tous décidé d’avoir une étude de la Loi et un partage et les pratiquants que j’avais profondément blessés sont entrés dans la salle. Je fus choquée de voir leur douleur si visible à cause de ce que j’avais fait. Nous avons discuté pendant une heure et il semblait qu’il n’y avait pas d’avancée. J’ai vu un pratiquant pleurer et l’autre semblait être devenu gris en une nuit. Il semblait que personne ne voulait lâcher prise.


En expérimentant la véritable compassion à ce moment, j’ai regardé inconditionnellement en moi pour la première fois et vu le tort que j’avais causé par mon incapacité à bien cultiver.


Ainsi, avec l’aide du Maître et dans mon cœur un profond souhait d’abandonner l’égo, la compassion a émergé, je me suis excusée auprès de mes compagnons de pratique et fait le vœu de ne jamais, à nouveau, parler ou faire des commérages sur un pratiquant. Une fois que les pratiquants ont vu que j’étais vraiment moi-même, nous nous sommes étreints et je me suis excusée auprès de chacun d’eux.


Ce soir-là, Maître a nettoyé des choses très égoïstes et mauvaises en moi. Lorsque je suis allée me coucher cette nuit au domicile d’un compagnon de pratique, j’ai du me précipiter aux toilettes et ce fut la même chose pendant les 48 heures qui ont suivi. Je me souviens être rentrées 2 jours plus tard et j’étais incroyablement légère et mon esprit était pur. Mes pensées étaient compatissantes, j’étais très paisible et nous avons parlé de la Loi, sur le chemin de retour à la maison.


De temps en temps, si un problème surgissait, je regardais en moi, et je pouvais, dés lors aisément découvrir les attachements. Puis, j’ai émis des pensées droites et observé ce qui se produisait et répété le processus encore et encore autant de fois que nécessaire pour éliminer l’attachement. Je pus aussi finalement m’asseoir en double lotus pour la méditation assise.


J’ai commencé à peaufiner des articles pour un site Internet lié à Dafa et dans cet environnement, en lisant les partages des pratiquants chinois, j’ai tant appris. Vivant éloignée du reste du corps des pratiquants d’Australie, ce projet de rectification de la Loi est devenu mon environnement au cours des mois d’hiver.


J’ai appris comment les pratiquants en Chine étudient et s’améliorent ensemble, s’aidant mutuellement et s’indiquant gentiment leurs attachements pour être responsable du corps principal. Personne ne semblait blessé, insulté ou fâché et j’ai été encouragée par l’élévation que leurs groupes ont tous expérimenté, en particulier face à la persécution violente.


J’en suis venu à comprendre que ne pas être responsable pour notre corps entier est justement la faille que les forces anciennes utilisent pour tenter de nous détruire. Etre responsable de notre corps entier inclut de croire en Maître en écoutant réellement et en appliquant Sa Loi, en particulier lorsqu’Il écrit un nouvel article de Loi pour nous. Nous devons considérer cela sérieusement et ne laisser aucune faille.


J’ai réalisé qu’étudier la Loi tous les jours avec mon cœur au lieu de mes yeux est essentiel. Si nous avons la Loi dans nos cœurs, alors Maître pourra nous aider tout au long du chemin. Surveiller tous les jours nos pensées est essentiel pour distinguer ce qui est notre véritable soi et ce qui ne l’est pas peut alors être éliminé.


J’ai découvert que lorsque je disais: «Je marche sur le chemin que Maître a arrangé pour moi et nie tous les arrangements des forces anciennes», parfois je devais le dire quelques fois jusqu’à ce que la notion soit dispersée. Parfois, je pouvais même offrir des solutions bienveillantes et après quelques jours, l’interférence disparaissait.


Regarder à l’intérieur et contrôler nos esprits et nos cœurs à tout moment est essentiel. En étant suffisamment désintéressé pour partager et reconnaître nos faux soi et exposer ces notions pour ce qu’elles sont– «pas nous» - est aussi un élément intégral de la ‘cultivation’ dans Dafa.


Je crois que tout ce qu’enseigne Maître est vrai. Croire dans notre association de Dafa, bien nous coordonner et nous améliorer sur la base de la Loi est essentiel dans notre ‘cultivation’ sur cette scène, sans quoi Maître n’aurait pas enseigné la Loi sur cette question. Nous cultivons encore, ainsi, nous sommes enclins à faire des erreurs. La façon dont nous les traitons est une mesure de nos niveaux de ‘cultivation’. Plutôt que de regarder ce que les autres font, regardons d’abord en nous. Toutes les clés de nos nœuds sont en nous. Les êtres humains regardent à l’extérieur et se blessent les uns les autres en n’acceptant jamais la vérité de la situation. Nous sommes des pratiquants qui retournons chez nous, dans nos royaumes. Comment atteindrons-nous ou dirigerons-nous nos royaumes si nous n’abandonnons pas l’égo?


Maître a dit:


    «En fait, en tant que disciples de Dafa, si dans ce genre de situation votre pensée est droite, et que ce à quoi vous pensez c’est à la cultivation et pratique, à la responsabilité, et au fait que ça doit être bien accompli, vous devriez bien faire en silence là où vous pensez qu’il y a une imperfection, c’est comme ça que doit faire un disciple de Dafa. Si tous les disciples de Dafa peuvent faire ainsi, n’importe quelle chose sera assurément très bien accomplie.» («Avancer encore plus diligemment»)


J’étudie la Loi en ligne quatre soirs par semaine avec un compagnon de pratique dans une autre ville. Nous avons appris à partager nos vrais soi et exposer les faux. Nous sommes confiants sur le fait que tout ce qui doit être abandonné surgira dans l’article de la Loi que nous lisons ce soir-là. C’est devenu maintenant un point important de notre chemin de ‘cultivation’.


J’ai vu les changements dans mon étude de groupe, ici, dans ma ville natale. Nous bénéficions d’un partage de groupe compatissant avec des pratiquants relativement nouveaux. Ils disent que l’environnement est simplement si pur qu’on ne peut rien trouver de tel dans le monde.


Ma région est une attraction touristique. Nous avons eu, cette année, de nombreux tests en accueillant l’exposition Authenticité-Bienveillance-Tolérance, mais grâce à la rationalité, la coopération et une profonde confiance dans la Loi pour sauver les êtres sensibles, cette année, prés de 1398 êtres sensibles ont traversé. Nous l’avons réservée de nouveau pour cette année, puisqu’elle est maintenant un évènement touristique «incontournable» dans le sud-ouest.


Nous étions à la Reconstitution historique de Noël de Perth 2010 après l’avoir manqué l’année précédente à cause de notre manque de coopération. Sur la dernière distance, tenant la barrière, je me suis retournée pour voir mes compagnons de pratique faire les exercices, et j’ai vu un Falun dans une formation de nuages dans le ciel. A ce moment, l’annonceur de la Reconstitution a crié «Falun Dafa est bon» pour que des milliers de chinois l’entendent.


Je suis reconnaissante pour tout ce que j’ai expérimenté dans la ‘cultivation’ de Dafa avec mes compagnons de pratique dans le monde entier. Je suis reconnaissante d’avoir finalement pu abandonner l’égo, croire inconditionnellement les pratiquants et savoir que quoi qu’il arrive ce sera toujours la meilleure solution et qu’il n’y a rien que nous ne puissions améliorer ou rectifier.




Traduit de l’anglais