(Minghui.org)

J'étais solitaire depuis mon enfance. Quand j'étais petite, personne ne s'occupait de moi. Mes vêtements étaient toujours sales, et j'avais toujours faim. En hiver, mes mains étaient craquelées en raison du froid. D'autres enfants me méprisaient. Ma mère ne s'occupait pas de moi. Depuis l'âge de six ans, je pensais que la vie était ennuyeuse et je pensais à la mort. Ce désespoir m'accompagnait comme une ombre. J'avais peu d'amis pour partager mes secrets et pensées les plus intimes. En sus de la solitude, les seules choses auxquelles je m'adonnais en grandissant étaient la lecture et l'écoute des programmes de la radio.


Que devais-je faire de ma vie? J'ai cherché pendant 30 ans jusqu'à ce qu'un jour, j'ai lu par hasard le précieux livre «Zhuan Falun». J'ai senti qu'un pouvoir énorme et extraordinaire émanant du livre me purifiait, me laissant graduellement devenir paisible et bienveillante. En lisant le livre maintes et maintes fois, l'iceberg dans mon cœur, qui était une accumulation de ressentiment, tristesse et confusion, s'est dissout inconsciemment. Très souvent j'étais immergée dans le champ d'énergie de l'immense compassion du livre. À travers l'étude du «Zhuan Falun», je suis arrivée à comprendre pourquoi et comment je devais vivre. J'avais souvent mon visage couvert de larmes, soupirant avec émotion en comprenant que la vie avait une si grande signification!


J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. En raison de mon enfance déplorable, j'étais très faible et je souffrais d'anémie et de palpitations. Après la naissance de mon bébé, ma santé s'est détériorée. Mes joues étaient couvertes d'éruption cutanée, et mon visage était plein de points noirs. J'avais un visage morne et jaunâtre. Je ne pouvais même pas soulever un poids de 5 livres. Après avoir pratiqué le Falun Dafa pendant six mois, l'éruption cutanée a cependant disparu, et mon visage resplendissait de santé. Tous les points noirs ont disparu sans que je m'en rende compte. Tout le monde était ébahi par les changements chez moi. Depuis, je n'ai jamais eu de palpitations. J'ai recouvert complètement la santé en l'espace d'une année.


En novembre 2002, j'ai été illégalement arrêtée et emmenée dans un centre de détention. Beaucoup de pratiquants étaient emmenés de force pour être emprisonnés à cette époque-là. Quand j'ai été emmenée au pavillon no9, j'ai vu deux pratiquants émettre la pensée droite. Je me suis jointe à eux et ensuite j'ai clarifié les faits sur le Falun Dafa et fait les exercices sans aucune peur. Certains détenus m'ont parlé et m'ont posé des questions à propos de leurs confusions. Alors, je leur ai expliqué comment distinguer ce qui est vraiment bon et ce qui est vraiment mauvais selon les critères de la Loi. Tous se sont exclamés: «Ah, c'est vraiment ça!» En 20 jours, deux tiers des détenus avaient commencé à apprendre les enseignements et exercices de Falun Dafa avec moi. Voyant la situation, les policiers et gardes m'ont transférée en toute hâte dans un autre pavillon. Mais la même chose s'est produite encore dans le nouveau pavillon.


En janvier 2003, j'ai été emmenée au camp de travaux forcés de Baimalong dans la ville de Zhuzhou, province du Hunan. C'était l'hiver. Les gardes m'ont obligée à m'asseoir immobile sur un petit tabouret de 6h à 22h30 pendant 26 jours. À l'exception d'aller aux toilettes à des périodes régulières, je ne pouvais même pas me mettre debout à l'heure du repas. Afin d'exercer la pression sur moi pour renoncer à ma croyance au Falun Dafa, les agents et collaborateurs ont utilisé toutes sortes de méthodes pour me persécuter. Cependant, je suis restée toujours inébranlable.


Après avoir fait une grève de la faim, une agente de police grande et forte a essayé d'ouvrir ma bouche avec une cuiller en métal. Elle a pilé la cuiller tout autour dans ma bouche, blessant mes gencives et lèvres. À ce moment-là, j'ai dit mentalement au Maître: «Maître, peu importe combien c'est pervers, comme je suis votre disciple je ne reconnaîtrai jamais l'arrangement de la perversité, et je n'aurai pas peur.» Dès que je pensai au Maître, je n'ai pu m'empêcher de pleurer. Mais immédiatement je me suit dit à moi-même: «Est-ce qu'un être divin pleurerait là maintenant? Non! Les êtres divins sont purement droits et désintéressés et ils ont une immense pitié.» En pensant à cela, j'ai senti tout de suite que je devenais extraordinaire et pleine de compassion. J'ai regardé l'agente de police avec bonté, tout en ressentant de la pitié pour elle. Sans aucun ressentiment dans mon cœur, je lui ai dit paisiblement et avec bienveillance à elle et aux autres agents les faits sur le Falun Dafa. Plus tard, j'ai senti une roue molle en rotation à l'intérieur de ma bouche. De temps en temps, elle tournait dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens contraire sur ma langue et sous ma mâchoire. Je savais que c'était le Maître qui guérissait mes blessures.


Avant d'être relâchée, j'ai écrit ceci aux policiers et gardes: «Peu importe la persécution injuste et irrationnelle que j'ai subie ici, j'ai toujours maintenu ma droiture, compassion et pure harmonie. Cela me rend fière de moi quand je me remémore mon expérience ici.»



Traduit de l'anglais au Canada