(Minghui.org)


J'avais commencé la pratique depuis seulement quelques mois lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999. J'ai été persécutée plusieurs fois parce que je n'avais pas une solide compréhension de Fa.


En 2003, j'ai été envoyée en prison pour trois ans. Lorsque j'ai refusé de renoncer à ma croyance, les responsables de la prison et de la Cour ont menacé et harcelé mon mari et sa famille. Mon mari ne pouvait plus supporter les menaces et a demandé le divorce. La Cour a autorisé le divorce sans mon consentement et les agents du Bureau 610 local sont allés au village où j'ai grandi afin de répandre des rumeurs selon lesquelles je ne me souciais pas de mon mari ou de mes enfants et que je les avais abandonné pour la pratique du Falun Gong.


Traverser des épreuves impliquant ma famille


Après avoir été libérée de prison, je n'avais nulle part où aller, je suis retournée chez mes parents. Cependant, les gens du village m'ont condamnée parce qu'ils croyaient aux rumeurs qui avaient été répandues sur moi. Mes parents étaient très tristes et mon frère ne voulait pas que je reste. Ils ne me permettaient pas de faire les exercices ou de sortir. Je savais que je devais aller sauver les êtres et accomplir mes vœux sacrés.


Quand j'ai essayé de sortir une fois, mes parents ont essayé de m'arrêter. Je me suis assise avec eux et leur ai expliqué tous les changements positifs que j'avais connu grâce à ma pratique du Falun Gong. J'ai parlé de comment mes maladies avaient disparu, que j'étais devenue une meilleure personne. Je leur ai mentionné l'argent que j'avais prêté à mes frères et sœurs afin de les aider à acheter des maisons, que j'avais payé tous les frais médicaux de ma mère moi-même. Ensuite, je leur ai expliqué comment les autorités persécutent les bonnes personnes et que c'était eux qui m'avait jeté en prison. Alors je leur ai dit que j'avais la responsabilité de faire connaître aux gens les faits sur la persécution et sur le Falun Gong.


Mes parents ont été choqués après m'avoir écoutée. Ma mère avait remarqué que j'étais devenue une meilleure personne, elle a dit: «Ton Maître t'a bien enseignée. Je dois dire que Dafa est bon. Je vous soutiens, mais je ne veux pas te voir persécutée.» J'ai alors eu le droit d'étudier Fa, de faire les exercices à la maison et de sortir clarifier les faits.


Une vieille amie, que j'avais connue au secondaire, est venue me rendre visite un jour. Elle avait entendu les rumeurs sur moi et croyais à la propagande du Parti communiste chinois (PCC) à propos du Falun Gong. Elle était venue avec l'intention de me convaincre d'arrêter la pratique. Après lui avoir expliqué les faits sur la persécution, elle a volontiers démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.


Quand un voisin, qui est aussi chrétien, a exprimé ses préoccupations à ma mère sur le fait que je parle du Falun Gong aux gens, ma mère lui a répondu: «Si les gens s'opposait au christianisme, que feriez-vous?» Après des efforts diligents, beaucoup de gens dans mon village ont appris les faits au sujet du Falun Gong.


Sauver les êtres au travail


Un ami m'a aidée à trouver un emploi. Lorsque j'ai commencé, tous mes collègues savaient qu'un pratiquant avait été embauché. Je savais qu'ils prêtaient une attention particulière à mes paroles et à mes actes, alors je n'ai pas clarifié les faits en premier lieu. Je me suis concentrée à bien faire mon travail et à traiter les gens autour de moi avec compassion.


J'ai partagé un petit bureau avec une personne qui était égoïste et avait mauvais caractère. D'autres membres de la compagnie ne l'aimaient pas. Je l'ai traitée comme un être qui devait être sauvé et j'étais gentille avec elle. Je l'ai aidée et j'ai partagé ma compréhension quand elle m'a parlé de ses problèmes familiaux. Elle a apprécié mon aide et elle a vu la beauté de Dafa. Elle a même lu le «Zhuan Falun».


J'ai par la suite été transférée à un nouveau poste où j'étais responsable de la vente de billets pour le midi. J'ai compris qu'il s'agissait d'un arrangement du Maître afin que je puisse sauver plus d'êtres. J'ai parlé du Falun Gong à tous les gens qui m'ont acheté des billets. J'ai parlé avec sagesse et selon leur situation personnelle. S'ils ne voulaient pas se retirer du PCC, je n'étais pas choquée. Au lieu de cela, je me suis dit que j'allais en parler la prochaine fois que j'allais les croiser. Je les ai traités avec bienveillance et j'ai toujours pensé aux autres d'abord. La plupart des gens de la compagnie ont démissionné du PCC durant la première année où j'ai travaillé là-bas.


Clarifier les faits


Ce sont à nouveau les arrangements du Maître qui m'ont amenée à changer d'endroit. Il y avait beaucoup de gens dans cette région, mais peu de pratiquants. J'ai réalisé que beaucoup de personnes ne connaissaient pas les faits au sujet du Falun Gong.


Quand je suis allée au marché un jour afin de clarifier les faits aux gens, une dame qui vendait des légumes m'a interpellée. Je lui ai parlé de la persécution ainsi qu'à ses clients et je leur ai demandé s'ils accepteraient de quitter le PCC. Ils ont accepté avec joie. Avant de partir, j'ai dit à la dame de se rappeler que «Falun Dafa est bon». Elle m'a remerciée et m'a pris quelques documents de clarification afin de les remettre à ses clients.


Je suis alors partie vers un autre stand, où la fille avait certains incompréhensions au sujet du Falun Gong. Je lui ai dit que les histoires du PCC à propos du Falun Gong étaient des mensonges, que l'immolation de la place Tiananmen avait été mise en scène et comment le PCC avait une histoire construite dans la violence et la lutte de classe. Elle a commencé à comprendre et voulait quitter le PCC et aider sa famille à le faire. Elle a également dit qu'elle allait réciter tous les jours «Falun Dafa est bon».


La dame qui vendait des légumes est revenue me voir par la suite et m'a demandé d'aller parler à une autre dame. Cette dame semblait très malade. Après que je lui aie parlé du Falun Gong, elle m'a pris quelques documents de clarification de la vérité. Je me suis déplacée à travers tout le marché afin de parler à plus de gens.


Lorsque j'ai pris un taxi une fois, le chauffeur était une dame qui n'avait jamais rejoint le PCC et avait déjà été impliquée dans des affrontements avec la police de la circulation. Je lui ai parlé des principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et encouragée à faire connaître la Loi à davantage de gens.


Une autre fois, j'ai pris un taxi pour visiter un ami. Le chauffeur était une personne handicapée âgée. Il m'a dit qu'il n'avait pas reçu beaucoup du gouvernement après sa retraite de l'armée. Lui et plusieurs de ses amis se sont rendus au poste de police pour démissionner du PCC, mais on ne les a pas aidés. Je lui ai dit que je pouvais les aider à démissionner. Il était très excité et m'a écrit le nom de ses amis.


Le Maître amène vers nous les personnes prédestinées pour qu'elles soient sauvées, car tous les êtres attendent avec impatience que nous allions les sauver.


Traduit de l'anglais au Canada