(Minghui.org)

Par un pratiquant de Falun Dafa en Chine



Pendant plusieurs jours, je suis restée chez une pratiquant. Le mari, sa femme et leur fille, tous pratiquent Falun Dafa. En les côtoyant, j’ai remarqué que le couple partageait rarement des expériences avec leur fille sur la base de Fa. Leur fille étudiait et pratiquait simplement de son coté la plupart du temps.


J’ai fait part à sa mère de mon ressenti et de mes compréhensions. Toutefois, pendant notre conversation et par la suite, elle n’a pas dit un mot. Ainsi le sujet a-t-il été clos. J’ai alors pensé: «Pourquoi réagit-elle de cette façon? Est-ce qu’elle évite le sujet? A-t-elle un attachement qu’elle ne veut pas toucher?»


Aujourd’hui, j’ai eu une discussion avec cette pratiquante pour savoir si oui ou non nous devions aller à une manifestation et elle a répondu: «Je ne veux pas me disputer, n’en parlons plus.» Je lui ai dit: «Nous ne devons pas éviter les problèmes» J’ai mentionné la dernière expérience en disant: «La dernière fois que je t’ai parlé de ta fille, tu es restée silencieuse, pourquoi? As-tu un attachement qui ne veut pas être touché? Est-ce que tu caches quelque chose?» Elle a répondu: «Tu imposes tout le temps ton point de vue aux autres, tu demandes toujours aux autres de l’accepter, tu regardes toujours [les autres] de haut, peu importe ce qu’on dit, tu as toujours raison, alors je ne veux rien dire.» Je lui ai alors dit: «Je veux simplement partager ma compréhension. Comment est-ce que je t’ai forcée à l’accepter? Pourquoi est-ce que tu crois que les paroles des autres pratiquants sont condescendantes? Quel attachement cela a-t-il touché?»


Ensuite, j’ai immédiatement réalisé que la bouche de cette pratiquante avait été utilisée pour me donner une leçon. Ce devait être parce que mon champ contenait cette substance de «toujours avoir raison» et que je regardais les autres de haut et c’est pourquoi la pratiquante ne se sentait pas à l’aise et ne voulait pas continuer à me parler. Aujourd’hui j’ai été amené à entendre des paroles franches par sa bouche. Il était temps pour moi de cultiver sérieusement.


Alors, comment cette substance s’était-elle formée?


Mes pensées humaines sont souvent très logiques. Peu importe ce que je dis ou fais, je le vois souvent comme «parfait». Peu importe ce que fais, j’ai toujours une justification.


Depuis que je suis enfant, j’ai toujours été très réfléchie. Je me distinguais comme étant différente des autres. Même à la garderie, j’étais une «petit adulte». Mes paroles et mes actions étaient souvent pris comme des modèles à suivre pour mes camarades. Parfois ils me laissaient même participer aux charges éducatives.


En tant qu’adulte, mes amis aimaient parler avec moi quand ils avaient des problèmes, souffraient d’une maladie ou qu’ils avaient d’autres choses difficiles à résoudre. Ils aimaient aussi entendre mon opinion quand ils essayaient de prendre une décision. Dans une phase précédente de ma cultivation personnelle, certains pratiquants me rendaient visite périodiquement, surtout quand ils traversaient une épreuve de cultivation. Nous nous asseyions ensemble et discutions des heures.


À cette époque, chaque fois après le partage, je revenais sur tout le processus et je me demandais: «Pourquoi as-tu autant parlé pendant l’échange? Penses-tu que tu cultives très bien et que tu t’es éveillé à un haut niveau? As-tu la mentalité de te faire valoir?» J’observais souvent mon comportement. Pourtant, après être entré dans la période de la rectification de Fa, je me suis rarement posé ces questions car je pensais que c’était un problème résolu depuis longtemps. Mais aujourd’hui ces paroles de la bouche de cette pratiquante m’ont réveillé. J’ai su que je devais regarder en moi et me cultiver sur cette question.


A partir de maintenant, 1.je ne vais plus rejeter. Quand nous avons des compréhensions différentes ou même opposées, je ne dois pas utiliser ces «compréhensions différentes» comme excuse pour rejeter les opinions des autres et insister sur les miennes. Au contraire, je devrais dire: «Je vais bien réfléchir à ce que tu as dit.» 2. Je ne vais plus expliquer. Quand les autres ne comprennent pas ce que je veux dire ou me comprennent de travers, je ne dois pas être attachée à expliquer mon point de vue. Si je suis mal comprise, alors quoi? Je devrais utiliser cette occasion pour enlever l’attachement à la peur d’être mal comprise. 3. Je ne vais plus me défausser. Quand quelqu’un me donnait des instructions sur quelque chose que je savais déjà faire, dans le passé je disais: «Je sais». La signification derrière ces mots était: «Pas la peine que tu me le dises.» Après avoir pratiqué Falun Dafa, j’ai réalisé qu’il y avait des attachements derrière les mots: «Je sais.» Pourtant, alors que j’écris ce partage, je réalise que même si je ne dis plus «je sais» et même si je suis d’accord avec les autres, j’ajoute un mot sur la raison pour laquelle j’agis ainsi de façon à montrer que ma compréhension est plus complète. Je pense que je vais changer par un simple: «Ok» ou «Très bien.» Dans le passé à chaque fois que je parlais, j’étais soit en désaccord ou j’ajoutais quelque chose à ce que les autres disaient. Maintenant, je vais vraiment changer.


J’ai écrit ce partage durant le processus de regarder en moi. Je suis déterminée à changer. Il y aura certainement des avancées et des reculs au cours du processus, mais je crois fermement que tant que j’étudie davantage le Fa et que je regarde constamment en moi, je ferais de mieux en mieux.



Traduit de l'anglais en Europe