(Minghui.org)

Nom: Li Ruihua


Sexe: féminin


Age: 59


Adresse: Le Complexe familial de l'usine de ciment du district de Xifeng, la ville de Qingyang, province du Gansu


Emploi: inconnu


Plus récente date d'arrestation: octobre 2002


Dernier endroit de détention: Prison pour femmes de la zone de développement de Jiuzhou (九州开发区女子监狱)


Ville: Qingyang


Province: Gansu


Persécution subie: travaux forcés, lavage de cerveaux, condamnation illégale, détention, torture, harassement, pillage du domicile.


La pratiquante Falun Gong, Mme Li Ruihua résidait dans le district de Xifeng, dans la ville de Qingyang, dans la province du Gangsu. Durant l'après-midi, le 29 juin 2011, plus d'une douzaine de policiers de la division de la Sécurité domestique du district de Xifeng, ont encerclé sa maiso,. Ils ont utilisé des foreuses électriques pour percer sa porte anti-effraction et sa serrure de la grille en métal. Quand ils ont réussi à entrer et qu'ils ont vu que Mme Li n'était pas chez elle, la police a arrêté son mari, Kou Chuangjin, un ancien cadre du Bureau de commerce de la ville de Qingyang. Mme Li a décidé de devenir sans abri afin d'éviter une arrestation illégale.


Des maladies chroniques, comme le cancer, ont disparu de façon miraculeuse


Mme Li a commencé la cultivation et pratique en 1996. Avant cela, elle souffrait d'un grand nombre de maladies, comme la migraine, des maux de tête, des problèmes cardiaques et de l'arthrite. En 1995, elle a reçu un diagnostique de cancer du sein à l'Hôpital militaire n° 4 à la ville de Xian, dans la province de Shanxi.


Li Ruiha et plusieurs de ses collègues ont pratiqué un autre genre de Qigong auparavent. Ses collègues lui ont dit en mars 1996 que Falun Gong était très bon et, elles lui ont prêté une copie du Zhuan Falun à lire. Après avoir lu le Zhuan Falun, son mari lui a dit que Falun gong était vraiment bien et il l'a encouragée à l'apprendre tout de suite.


Après avoir pratiqué pendant environ un mois, Mme Li pouvait sentir que son corps était devenu léger quand elle marchait, et moins de deux mois plus tard, les grumeaux dans sa poitrine avaient disparu. En plus, une autre maladie qui l'avait dérangée depuis une douzaine d'années, avait également disparu. Toute sa famille et tous ses amis étaient contents pour elle.


Arrêtéede nombreuses fois dû à sa persévérance dans le xiulian [cultivation-pratique]


Depuis le début de la persécution du Falun Gong, le 20 juillet 1999, le policier Wang Zhen du poste de police de Nanjie et son équipe ont régulièrememnt harassé Li Tuihua à son domicile. Mme Li est allée à Pékin pour faire appel à la justice.


Dès qu'elle est rentrée, son mari lui a raconté que Wang Zhan lui avait donné l'ordre de se présenter au poste de police. Quand elle s'est rendue au poste, elle a été détenue pendant 30 jours. Sept jours après avoir été relâchée, elle se préparait à avoir une conférence de partage d'expériences avec d'autres pratiquants. Elle a été, de nouveau arrêtée et, détenue pendant dix jours, suivie peu de temps après, par une une troisième arrestation. Cette fois-ci, elle a été détenue pendant 38 jours au Centre de détention du district de Xifeng.


Wang Zhen a fait incarcérer Mme Li une quatrième fois, cette fois-ci au Centre de désintoxication du district de Xifeng pendant 15 jours. Pendant cette période, le responsable Fu Yukui de la Section de la sécurité domestique du district de Xifeng a eu deux « assemblées de condamnation publique ». La première a eu lieu à l'Hôtel du district de Xifeng où il a condamné des pratiquants du Falun Gong. L'événement a été diffusé à la TV. La seconde assemblée de condamnation a eu lieu au Théatre de Xiaojin du district de Xifeng. Après que Fu Yukui ait publiquement condamné les pratiquants, il s'est assuré que les pratiquants déambulent à travers les rues pour être humiliés. Après cela, il a annoncé que cinq pratiquants y compris Mme Li, avaient été condamnés à une année [de détention].


Travaux forcés


Mme Li Ruihua a été condamnée à une peine de travaux forcés le 9 avril de l'an 2000 au camp de travail forcé pour femmes de Pingantai dans la province du Gansu. Elle a été forcée à faire du travail très dur; par moments, elle était forcée à rester immobile, debout, pendant de longues périodes ou elle était suspendue par les pieds. Les tortures et les abus l'ont émaciée et elle ne pouvait presque plus marcher.


Pendant qu'elle était au camp de travaux forcés, le chef de la Division N°1, Gu Yanlin, parlait régulièrement avec Mme Li jusque tard dans la nuit. Comme elle a refusé d'abandonner Falun gong, le chef de police Jing Xuefeng et le gardien Wang Yali sont allés de Lanzhou à Qingyang pour obliger son mari et les autres membres de sa famille à les aider à la «réformer». Ils ont dit: «Si elle continue à refuser la 'réforme', nous allons prolonger son terme de détention. Le mari de Mme Li leur a répondu fermement: «C'est illégal de prolonger le terme de sa détention.» En fin de compte, ils ont dû la libérer au moment prévu.


Après que Mme Li soit retournée chez elle, les policiers du poste local se sont rendus à sa maison pour lui parler. Mme Li a alors décidé , à la fin de l'an 2000, de quitter sa maison pour éviter le harcèlement en cours, à cette époque.


Quand la maladie de sa fille Kou Juanjuan a empiré, en août 2002, Mme Li est retournée chez elle et y est restée deux mois. Un policier, surnommé Huang du département de la police du canton de Heshui et Zheng Xiang de la section de sécurité domestique de la ville de Xifeng l'ont surveillée, à tour de rôle à son domicile.


Condamnée à une peine de prison


Le même policier , Huang, a menti au frère cadet de Mme Li, en lui parlant au téléphone le 8 octobre 2002, en disant que Mme Li devait se rendre au poste de police pour remplir quelques documents. Dès que Mme Li est arrivée au poste avec son frère, la police l'a arrêtée et l'a immédiatement incarcérée au Centre de détention de Qingcheng. Plus tard, elle a été transférée au Centre de détention du canton de Heshui. Plus tard, elle a été condamnée à trois ans.


Mme Li a été transférée à la Prison des femmes de la Zone de Développement de Jiuzhou en novembre 2003. Dans l'équipe des 'Nouvelles arrivées à être surveillées', elle a été forcée à regarder des vidéos qui diffament le Falun Gong, elle devait mémoriser les règles de la prison et effectuer une surcharge de travail forcé. Plus tard, la gardienne Zhang Meilan est devenue le nouveau chef de l'équipe. Elle prétendait qu'elle pouvait 'réformer' Mme Li. Après avoir parlé plusieurs fois avec Mme Li, Zhang a réalisé qu'elle n'atteindrait pas le but qu'elle s'était fixé. À son insu, elle a incité deux autres détenus à la surveiller encore de plus près. Elle a dit que si Mme Li ne se soumettait pas, qu'elle allait la priver de son droit de pouvoir téléphoner sa famille.

Zhang a également géré les comptes des prisonnières. Elle a donné l'ordre à Mme Li de l'aider à gérer les compte, car les comptes étaient mal tenus sous la gérance de Zhang. Mais comme il a manqué une personne après que Mme Li ait établi les nouveaux comptes de toutes les détenues, Zhang a suspendu Mme Li par les pieds.


Après quatre mois, dans l’équipe des nouvelles arrivées surveillées, ils ont déménagé Mme Li à la prison du troisième district, laquelle avait des conditions plus sévères. Par n'importe quel temps, les détenues devaient tricoter d'énormes filets de sécurité utilisés pour le transport, en campagne, pendant toute l'année. Elles devaient se lever à 6 h, le matin, commencer à travailler à 7 h et travailler sans pause jusqu'à ce qu'il fasse noir. Toutes devaient finir ses six ou sept filets. Plus tard, le quota a été augmenté jusqu'à sept ou huit. Quand une pratiquante n'atteignait pas le quota, les gardiens allaient lui donner des chocs avec des matraques électriques. Après avoir fini le travail, il leur fallait encore embobiner des fils pour l'utilisation du lendemain. Le plus tôt qu'elles pouvaient aller se coucher était environ 23h à minuit. En général, elles pouvaient se coucher entre 1 h et 2 h du matin. Ce travail dur à long terme a causé l'effondrement de Mme Li ; ses articulations étaient enflées et rugueuses, ses mains étaient gonflées, ses doigts étaient torsadés vers l'extérieur, elle ne pouvait même plus tenir son bol pour manger ; ses mains lui piquaient énormément quand quelqu'un les touchait ; elle ne pouvait plus s'habiller, ni se déshabiller. Et la douleur était tellement grave que qu'elle ne pouvait plus dormir la nuit.


Harcèlement éternel


Mme Li a été relâchée le 8 octobre 2005. Arrivée chez elle, les policiers du bureau 610 de Xifeng lui ont donné l'ordre de signer des papiers à plusieurs reprise et le personnel du niveau provincial du bureau 610 est allé à son domicile deux fois afin de la harceler.


Plus qu'une douzaine de policiers du district de Xifeng ont encerclé le domicile de Mme Li, le 29 juin 2011 et ils se sont créés une entrée en forant dans la porte de sécurité et dans les trou du verrou, et ils ont essayé de l'arrêter. Ils ont pillé sa résidence et ils ont emporté pas mal d'objets personnels de valeur et ils ont arrêté son mari, M. Kou Chuangin. Mme Li se trouvait par hasard avec sa famille à la campagne à faire la récolte du blé. Son mari a d'abord été détenu à la Division de sécurité domestique du district de Xifeng pendant deux jours et ensuite, il a été détenu au Centre de détention de Balimiao.


La belle-mère de Mme Li, a 90 ans, et vit actuellement chez elle, sans que personne l'aide ou lui donne des soins et la fille de Mme Li, qui a souffert d'une dépression nerveuse, était fort choquée par le fait que son père avait été arrêté et que sa mère devait rester loin de sa maison. La dépression de sa fille a empiré. En ce moment, des agents de la police de la ville de Qingyang sont partis à la recherche partout de Mme Li.



Traduit de l'anglais en Belgique