(Minghui.org)


Le pratiquant de Falun Dafa de Beijing, M. Liu Yongwang, 34 ans, est originaire du Canton de Quyang, Province du Hebei. Il a été arrêté à Shanghai le 13 septembre 2001 parce qu’il croit fermement dans le Falun Dafa. Il a été détenu dans un centre de détention à Shanghai puis dans le Centre de Détention de la ville de Baoding dans la province du Hebei pendant 88 jours. Le 11 décembre 2001, M. Lui a été emmené au camp de travaux forcés de Baoding. M. Lui a subi une torture sauvage aux mains du capitaine Li Dayong de la Première Brigade, des gardiens Liu Yuesheng et Lui Qingyong et du médecin du camp Du Baochuan.


À cause des graves tortures, une de ses jambes est devenue infirme et il a alors été transféré au Camp de travaux forcés de Tangshan où il a été victime de persécution supplémentaire. Sa jambe gauche est restée infirme après son transfert au camp de travaux forcés de Tangshan. En hiver 2003, une partie de sa jambe a, peu à peu, retrouvé quelques unes de ses fonctions, mais n’avait toujours que peu de force. A ce moment là, sa jambe gauche était engourdie et lui faisait mal. L’engourdissement s’est propagé dans toute sa jambe gauche, puis dans sa jambe droite, dans le mollet et la cuisse. Son anus est aussi devenu engourdi et il ne pouvait plus contrôler ses fonctions d’excrétion. Ses deux jambes lui faisaient si mal qu’il ne pouvait pas s’endormir la nuit. Le 30 avril 2004, il a été emmené à l’Hôpital des Travailleurs de Tangshan pour un examen et on lui a diagnostiqué des lésions nerveuses dans les deux jambes.


M. Lui Yongwang a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Grâce à l’aide de sa famille et de personnes avec de la moralité, il a été relâché, en permission médicale à la mi-juin 2004. Mais il a dû donner une garantie.


En arrivant chez lui, sa santé s’est améliorée grâce à la pratique du Falun Dafa. La douleur dans ses jambes s’est aussi amoindrie. Le 24 août 2005, les agents de la Sécurité nationale de Beijing sont venus l’arrêter à son travail. Il a d’abord été détenu au Centre de détention de Sécurité de la Ville de Beijing, puis transféré au Centre de détention de la Sécurité de la province du Hebei, puis emprisonné au Centre de détention de la ville de Baoding. Fin septembre, la douleur dans ses jambes est revenue. Le 25 octobre il a été emmené à l’Hôpital No252 pour un examen et il a été diagnostiqué comme ayant une vertèbre de déplacée. Malgré son état médical, l’ «Équipe d’Enquête Spéciale» l’a torturé dans une tentative de lui extorquer une confession. Du 7 au 13 novembre, ils ont ligoté ses jambes à une chaise et ils ont utilisé des matraques électriques et de la lumière à haute intensité pour le torturer pendant 7 jours consécutifs. Ses jambes ont été fixées à la même place pendant longtemps; elles ont enflées et son état s’est empiré. Pendant ce temps, l’agent de la Sécurité nationale, Sun Lizhi est furtivement entré chez lui par effraction pour mettre en place des micros cachés et a aussi examiner son ordinateur de travail afin de trouver des preuves pour le traduire en justice.


En novembre 2006, le Bureau de sécurité publique de Baoding, le Procurateur du district de Xinshi et la Cour du district de Xinshi ont conspiré pour le condamner, ainsi que trois autres pratiquants. M. Lui a entamé une grève de la faim le 24 mai, en faisant appel, pour protester contre la persécution.


Le 16 juin 2006, le Centre de détention de la Ville de Baoding a emmené les quatre pratiquants à d’autres prisons: Zhang Rongjie a été emmené à la Prison des Femmes de Shijiazhang, Zhi Zhanmin à la Prison de Baoding et Liu Yongwang et Wei Haiwu à la Prison de Tangshan Jidong.


La santé de M. Liu n’était pas bonne le 16 juin 2006, le jour ou il a été emmené à la prison de Tangshan Jidong. Sa famille n’a pas été informée mais a découvert son emprisonnement à la première Brigade après avoir cherché et demandé des nouvelles de lui. Le 7 juillet, sa femme et sa fille de sept ans ont fait le long voyage de Baoding pour rendre visite à M. Liu. Le personnel de la prison a refusé ces visites familiales. Après avoir parlé à Zhang Fuliang et Ma Changzhen de la Section d’Éducation pendant plus d’une heure, Ma Changzheng leur a dit que vu les règles de la prison, elles ne pouvaient pas le visiter, malgré qu’elles aient tenté d’être persuasives et malgré les larmes de la petite fille.


Le 16 décembre 2006, M. Liu a mordu et avalé le tube à gavage, pour protester contre le gavage forcé inhumain. Comme ils ne pouvaient plus le nourrir de force, ils ont permis à sa famille de le visiter car ils avaient peur d’être tenus responsable des conséquences. Il est maintenant emprisonné à la Première Brigade de la Prison de Tangshan Jidong. Il fait la grève de la faim depuis plus de sept mois maintenant et a perdu beaucoup de poids. Malgré son état de santé, les gardes de la prison l’ont forcé à rester assis sur un banc de 5 h à 21 h. Six personnes le surveillent 24 heures sur 24.


Au début, les gardiens utilisaient des tubes fins pour le gaver mais maintenant ils utilisent un tube aussi épais qu’un pouce. Lorsque les gardiens de prisons le gavent de force, il vomit presque tout. En plus de ses membres paralysés, il est devenu émacié et faible. Il ne peut ni marcher, ni se tenir debout. Il est tombé plusieurs fois dans le coma après les gavages de force. Sa vie est en grave danger.


Pourtant, les gardiens de la prison prétendent qu’il se porte très bien. Le Chef de la section d’éducation, Zhang Fuliang a dit avec dégoût: «Nous ne le relâcherons pas, même s’il meurt!» Nous espérons que toutes les bonnes personnes lui tendrons une main pour aider à arrêter cette persécution inhumaine.


Ceux qui sont responsables de la torture de Mr. Liu


La Première Brigade de la Prison de Jidong:


La Première Brigade, 2002 Box, Fengnab Section, Tangshan City, Hebei Province, 063305


Liu Yongwang raconte ses souffrances au Camp de travaux forcés de Baoding


Le 11 décembre 2001, j’ai été emmené à la Première Brigade du Camp de Travaux Forcés de Baoding où j’ai été la victime de torture cruelle. Ma jambe gauche est toujours paralysée à cause de ça. Je veux dire aux gens quels actes criminels ont été commis pas le capitaine de la Première brigade, Li Dayong et d’autres au Camp de travaux forcés de Baoding. J’appelle les gouvernements du monde et les gens qui sont droits et honnêtes à enquêter sur le crime qu’ils ont commis.


1. Malgré que je fusse à l’article de la mort, le camp de travaux forcés a quand même accepté de me prendre


Les règles du camp de travail forcé disent explicitement: «Ceux qui n’ont pas une santé physique satisfaisante ne peuvent pas être acceptés pour accomplir des travaux forcés.» Mais le personnel au camp de travail, a ignoré les lois et a accepté une personne qui avait fait une grève de la faim pendant trois mois et qui se trouvait dans un état de survie, critique.


2. Gavage forcé féroce


On m’a donné pendant les vingt premiers jours de mon arrivée au camp, des traitements par intraveineuses. Chaque jour, on m’injectait deux bouteilles, l’une était du glucose et l’autre du chlorure de sodium. Ils ont arrêté de me nourrir par intraveineuse le 30 décembre. Le 1er janvier 2002, à 10 h, la police m’a dit qu’elle allait me gaver de force. Deux prisonniers m’ont emmené au bureau du capitaine. Beaucoup de gens étaient là, dont le directeur de Santé publique, Zhang, le médecin de la prison Du Baochuan et le Capitaine de la Première brigade, Li Dayong. Une chaise a été placée au centre de la salle. Du Baochuan m’a forcé à m’asseoir sur cette chaise et certaines personnes ont tenu ma tête et mes bras. Mon corps tout entier était dans la douleur et je pouvais à peine respirer. Du Baochun donnait les ordres et n’arrêtait pas de jurer. Ils ont alors utilisé une cuillère en métal pour me forcer à ouvrir la bouche et mis des pinces pour maintenir ma bouche ouverte. Ils ont utilisé tellement de force que mon palais supérieur s’est mis à saigner. Puis ils ont fixé ma langue pour qu’elle ne puisse pas le bouger. Le médecin de la prison a ordonné à Wang Shunwei de commencer le gavage forcé. Wang a dit: «Je n’ai jamais fait cela.» Le médecin de la prison l’a injurié et a ordonné à la personne qui me tenait la tête, de me pincer le nez pour que je ne puisse respirer que par la bouche. Alors que je respirais profondément, on a enfoncé une cuillerée de liquide dans ma gorge. Comme je ne respirais que par la bouche, j’ai avalé le liquide. Je me sentais comme maintenu sous l’eau et en train d’être asphyxié. J’ai ressenti une peur indescriptible et j’ai inconsciemment retenu ma respiration. Alors que je retenais ma respiration, une autre cuillerée de liquide a été forcé dans ma gorge. J’ai découvert plus tard que c’était un mélange de lait en poudre et de sel. Ils ont continué à faire ça. Je me suis débattu mais je ne pouvais pas bouger. J’avais peur d’être assassiné. Une grande portion de liquide est entrée dans mes poumons.


Après avoir été gavé de force, mon corps tout entier était douloureux, en particulier, la région de la poitrine. J’avais des sueurs froides, mais le médecin de la prison a ri avec malveillance et m’a ridiculisé. Il était clair qu’ils utilisaient ce comportement pour intimider leurs victimes.


En janvier 2002, après avoir été gavé de force, le pratiquant Ping Guoguang, 46 ans, a craché du sang sans arrêt et il est mort deux semaines plus tard.


3. Être dans un état comateux et perdre le contrôle de ses fonctions corporelles


On m’a ramené à la cellule d’isolement. J’avais une douleur aiguë à la poitrine et je pouvais à peine respirer. Je respirais lourdement et j’avais de la fièvre. Mes battements de cœurs étaient à 120/min et je ne pouvais que rester allongé sur la planche qui me servait de lit. Lorsque je levais la tête, je ne pouvais pas respirer et j’avais des douleurs à la poitrine. Vers 17h ou 18h, j’ai soudainement ressenti une grande douleur, j’ai eu un coup de froid et je voulais déféquer. Ils m’ont amené un crachoir. C’était dur de rester allongé sur le lit. Dès que je m’allongeais sur le lit je ressentais une douleur aigue à la poitrine et je perdais connaissance. J’étais allongé sur le lit lorsque je me suis réveillé. Je n’avais aucune idée combien de temps j’avais été inconscient. Personne ne voulait me dire quoique ce soit, à part que j’étais incontinent. Ils ont alors pointés du doigt un endroit sur la couverture avec des traces de défécation. Les battements de cœurs rapides, la respiration haletante et la douleur se faisaient encore sentir. Le lendemain, j’ai entendu quelqu’un dire qu’ils étaient sur point de me gaver de force. J’ai ainsi été forcé de me mettre à manger de nouveau. Ils ne sont pas venus pour me gaver de force.


Dans la soirée du 2 janvier, j’ai craché du sang et j’ai saigné du nez. J’ai craché de nombreuses gorgées de sang par terre. Le médecin du département de santé a examiné le sang par terre et a dit que cela ne provenait pas de mon estomac. Il a ordonné qu’on le nettoie et n’a rien fait pour moi, à cet égard. Cheng Guang, la personne de service, a trouvé que mes yeux étaient rouges et a appelé le médecin pour prendre ma température. Plus tard, on m’a emmené à la salle d’urgence de l’Hôpital 252 et j’ai reçu cinq bouteilles par intraveineuse. On m’a ramené au camp de travaux forcés le lendemain.


J’étais alité. Lorsque je levais la tête ou que je la tournais sur le côté, j’haletais, j’avais des douleurs à la poitrine et je crachais du sang. Ceci a continué pendant plus d’un mois.


A partir du 3 janvier, ils m’ont enfermé dans une cellule d’isolement et m’ont installée une intraveineuse. Ma température était de plus de 42 degrés Celsius (107,6 F), parfois plus de 43 (109,4 F). J’ai été semi-inconscient durant cette période de temps. J’ai plus tard entendu dire qu’il était dangereux d’avoir une température corporelle aussi élevée.


4. Des gens souffrant de tuberculose avec les jambes paralysées ont été emprisonnées


Durant la période ou je crachais du sang, quelqu’un nommé Zhang Wanxin du Nord-Ouest qui souffrait de tuberculose en stade final a aussi été enfermé dans ma cellule d’isolement. La réglementation du camp de travail déclare que les gens avec des maladies contagieuses ne sont pas acceptés. Mais les autorités enfreignent toutes les lois.


J’ai été alité à compter du 3 janvier. Une fois, ma température a chuté un peu, et j’avais une étrange sensation dans la jambe gauche. J’avais une sensation, mais cela ne me faisait pas vraiment mal. Je ne pouvais pas non plus bouger mon pied gauche. En septembre, j’ai été emmené à l’Hôpital de la section de Nanshi pour être examiné et on m’a dit que j’avais une blessure nerveuse. Je pourrais poursuivre en justice le médecin de la prison Du Baochun et le capitaine de la Première brigade Li Dayong, parce qu’ils ont violé la Règle 248 de la Loi Criminelle, au sujet d’abus auprès des prisonniers. Le médecin de la prison Du Baochuan a aussi violé le règlement 335 de la Loi Criminelle concernant la mauvaise pratique de la médecine.


5. Une salle de punition a été ouverte et les pratiquants ont été battus tous les jours


En juillet 2002, la Première brigade a ouvert trois salles du coté de la cellule d’isolement, qui ont été utilisées comme salles de punition. Ils utilisaient de la torture sauvage en tout temps à l’égard des pratiquants qui refusaient de renoncer à leur foi. Les pratiquants ont été choqués avec des matraques électriques, ce qui leur causait des boursouflures partout sur leur corps. Les pratiquants ont aussi été victimes de d’autres blessures. La Première brigade toute entière vivait dans un climat de peur. Ceci a duré de six mois à un an. Ils fermaient toutes les fenêtres lorsqu’ils torturaient les pratiquants. Ils s’assuraient aussi qu’il n’y avait pas de témoin et disaient à la personne de service d’aller ailleurs lorsqu’ils torturaient les pratiquants. Chaque fois qu’ils arrêtaient la torture pendant un moment on pouvait sentir l’odeur de chair brûlée dans cette zone. Ils utilisaient une moppe pour nettoyer le sang qui avait coulé des visages des pratiquants.


Les pratiquants, qui avaient écris une déclaration solennelle pour annuler leur déclaration de réforme qu’ils avaient écrites après avoir étés cruellement battus, étaient à nouveau battus.


6. “Corde Tueuse” coupe dans mes chairs


Le matin du 13 octobre 2002, la police a ordonné à quatre personnes de m’emmener à la salle de punition. Les policiers Liu Yuesheng et Li Dayong ont utilisé une «corde tueuse» pour me torturer. Ils ont mis une corde autour de ma poitrine et m’ont demandé: «Veux-tu te réformer ou pas?» J’ai dit: «C’est contre la loi de battre les gens.» Ils m’ont alors enlevé mon veston et je ne portais alors que des vêtements minces. Ils m’ont mis une corde autour du cou puis l’ont nouée en plusieurs boucles autour de mes épaules, mes aisselles et mes bras. Ils ont alors noué la corde derrière mon dos et ont soulevé la corde. La première fois qu’ils m’ont ligoté, Liu Yuesheng a tenu ma tête et deux autres m’ont ligoté derrière le dos. Comme être ligoté de cette manière pendant une longue période de temps paralyse les bras, ils desserraient les cordes après un moment. Ils m’ont ligoté trois fois par jour. Le deuxième jour, ils ont mis des petits bâtons et des bouteilles de vins sous mes aisselles pour que la corde se resserre encore plus. La corde a coupé ma chair. J’ai encore les cicatrices des entailles sur mes épaules.


7. Battu avec des ceintures en cuir et des bâtons en bambou et choqué avec des matraques électriques


Après m’avoir ligoté, ils m’ont battu. Li Dayong a utilisé une longue ceinture en cuir pour me frapper le visage, le corps et le dos. Il a aussi utilisé une corde de police plié sur elle-même, d’une longueur d’à peu près trente centimètres, il s’en ait servi pour me fouetter le visage jusqu’à ce que ma bouche soit remplie de sang et que le sang coule de ma bouche. Une de mes dents est toujours branlante et noire aujourd’hui à cause du passage à tabac que j’ai subi. J’ai crié: «Battre les gens est contraire à la loi» «Falun Dafa est bon» et «La cultivation n’est pas un crime.» Le garde Liu Liang a alors rejoint l’équipe de torture. Il a utilisé un bâton en bambou pour ma battre au visage, la bouche et le nez. Mon nez saignait. Après m’avoir battu un moment ils ont attaché mon dos à une chaise. Avec une expression malfaisante sur le visage, Li Dayong a utilisé une matraque électrique pour me donner des électrochocs sur tout le corps, dont ma jambe gauche paralysée, mon thorax et le somment de ma tête.


Parce que je criais «Falun Dafa est bon» et «Battre les gens est contre la loi», ils m’ont donnés des électrochocs sur la bouche jusqu’à ce que la matraque électrique n’ait plus de charge.


8. Attaché à la planche de lit pendant 21 jours et battu avec des matraques électriques


Ils m’ont battu pendant deux jours et m’ont ligoté cinq fois après le 14 octobre. J’ai été attaché à un lit pendant 21 jours. Mes mains et mes pieds étaient attachés aux quatre coins du lit pour que je ne puisse pas bouger. Je n’étais couvert que par un duvet. Ils ont battu mon dos et mes fesses avec des matraques électriques. Mon dos est devenu violet et noir et ma peau était fissurée et saignait. Plus tard, j’ai eu la gale.


9. La Prison a exagéré le coût des soins médicaux pour masquer son comportement Inhumain


Li Dayong a propagé des rumeurs parmi les pratiquants disant qu’ils avaient dépensé dix milles yuans en coût médicaux pour moi. Mais il ne me l’a jamais dit, car je connaissais le coût. Quatre fois à l’hôpital coûte à peu près cinq cent yuans et le coût total était moins de milles yuan pour le traitement. Ils ont dit à d’autres que les médicaments qu’ils utilisaient étaient les meilleurs. Pendant les trois mois de grève de la faim, ils ont utilisés deux bouteilles d’I.V., l’une était du glucose et l’autre du chlorure de sodium. Ils ne m’ont donné qu’une seule bouteille d’I.V. lorsque j’étais à l’Hôpital 252 pour un traitement d’urgence. Le directeur Zhuang a dit qu’il avait fourni de bonnes I.V. pour moi, mais ce n’était qu’un type ordinaire mélangé avec de la poudre. J’avais eu huit bouteilles d’I.V. chaque jour pendant huit jours. Plus tard, j’ai découvert que le coût de l’I.V n’était que de 2.2 yuan. A part les I.V., il y a eu cinq sortes de vitamines. Tous les médicaments coûtaient moins de cinq cent yuans. Tenant compte du prix de l’essence et du traitement c’était quand même moins de mille yuans. Lorsque Li Dayong a propagé la rumeur qu’ils avaient dépensés dix milles yuans en traitement pour moi, les gens qui ne connaissaient pas les faits pouvaient penser qu’ils étaient très humanitaires.


10. Écouter leurs déclarations despotiques


Après que le pratiquant de Dafa Ping Guoguang est mort après avoir été gavé de force, Li Dayong m’a dit deux fois: «Si tu es si courageux, fais une grève de la faim.» Après qu’ils m’aient battu, je leur ai dit qu’ils enfreignaient la loi. Li Dayong a répondu: «Vas-y, poursuis-moi en justice. Tu n’a pas de preuves». Puisqu’ils commettent toujours leurs crimes sans la présence de gens et ils essuient tout le sang pour détruire des preuves éventuelles. Lorsque j’étais ligoté à un lit, je leur ai dit que ce qu’ils faisaient enfreignait la loi, mais ils m’ont dit sans honte: «J’ai une autorité absolue sur quiconque est emprisonné ici.» Lorsqu’ils ont utilisés des cordes et des matraques électriques pour me choquer, je leur ai dit que c’était enfreindre la loi. Mais Li Dayong m’a dit: «Ce sont des outils de police et j’en ai reçu l’autorisation de mon pays.»



Traduit de l'anglais en Europe