(Minghui.org) Ayant entendu dire que le Tribunal de Pingdu programmait une audience pour le 27 juillet à 14 h, M. Wang Guangwei a envoyé une invitation publique aux gens de la localité. Du coup, les agents du Bureau 610 et la police pris de panique ont menacé les personnes invitées. Ensuite le Tribunal de Pindu a reporté constamment l'audience. Le 15 août, quand l'avocat est allé au tribunal se renseigner sur la date de l'audience, le juge a refusé de fixer une date.
M. Wang Guangwei, pratiquant de Falun Gong vient du village de Wangjiazhuang, bourg de Landi, ville de Pingdu. Quand il a mis des affiches d'information sur Falun Gong, au village de Majiaxipu, Qiao Xianpeng du même village, l'a dénoncé. Le policier Liu Naiqiang, ainsi que d'autres policiers du poste de police du quartier de Landi, l'ont arrêté et ont pillé son domicile. Il a été détenu au centre de détention de Pingdu et a été obligé de faire des travaux forcés. Le soir de son arrestation il a été torturé par Liu Jie du département de police de Pingdu. Liu Jie, portant des chaussures en cuir a marché avec force sur la tête de Wang et lui a donné des coups de pieds aux jambes le soumettant à la torture pendant une heure. Le procurateur de la ville de Pingdu a déposé une poursuite [contre M. Wang ], devant le Tribunal, le 13 juillet. La famille de Wang a engagé les avocats Dong Qianyong et Lan Zhixue pour assurer sa défense.
Le Bureau 610 de Pingdu procède à des arrestations
Engager les services d'un avocat afin d'assurer la défense d'une personne innocente ne s'était jamais produit dans cette région. La nouvelle s'est vite répandue, le public était choqué et ils étaient nombreux à vouloir assister à l'audience.
Le 24 juillet, vers 9 h 30, le couple de pratiquants, M. Wang Huanzhong et Mme Li Li, du village de Dianqian ont été arrêtés par des agents du poste de police de la rue Taishan parce qu'ils avaient distribué une invitation au public. Le 25 juillet Wang Huanzhong a été détenu au centre de détention de Pingdu pendant 30 jours puis il a ensuite été condamné à un an de travaux forcés. Il est détenu en ce moment, au camp de travaux forcés de Zhangqiu. Le même jour, Li Li a été emmenée au centre de lavage de cerveau du Bureau 610 de Qingdao où elle a été détenue pendant plus de 20 jours. Elle a ensuite été transférée au centre de détention de Dashan. Quand la lettre d'invitation a été rendue publique, les agents du Bureau 610 et le Bureau de la sécurité domestique de Pingdu étaient complètement paniqués. Vers 7 h du matin, le 24 juillet, des gens du personnel du Bureau 610 se sont faufilés dans les villages et les villes afin de découvrir la source de l'invitation et ceux qui l'avaient distribuée. Ils saisissaient la lettre des mains des gens, en menaçant d'arrester ceux qui voulaient y aller.
Un 27 juillet, pas comme les autres
Bien que l'audition du 27 juillet ait été reportée, les voyous restaient sur le qui vive. Des fonctionnaires de neuf villages différents ont été envoyés au tribunal afin de coopérer avec la police pour identifier et arrêter des habitants de leurs villages. D'autres fonctionnaires des villages ont eu à surveiller les pratiquants chez eux et à les empêcher d'aller au tribunal.
Comme certaines personnes ne savaient pas que l'audience avait été reportée elles sont allées au tribunal pour assiter à l'audience. Selon des témoins il y avait des agents en civil, stationnés autour du bâtiment du tribunal. À la porte d'entrée du tribunal, il y avait beaucoup de policiers. Des agents en civil qui se trouvaient dans le parc, à l'est du tribunal, se comportaient comme s'ils faisaient partie du public et se rapprochaient de ceux qui se préparaient à aller à l'audience.
Vers 13 h, une dame, d'une quarantaine d'années du district de Jiudian, a été reconnue par Dai Yugang, un agent du Bureau 610. Quatre ou cinq agents de police l'ont mise, sans ménagement, dans une voiture de police et l'ont ramenée chez elle. Vers 14 h, Dai Yugang et une autre femme policière sont sorties de leur voiture et ont réprimandé une piétonne et l'ont empêchée de se tenir à l'entrée du tribunal. Ils ont également saisi la clé d'un homme qui traversait la rue avec sa moto. Ils ont fouillé sans ménagement le sac de cet homme âgé et ils voulaient savoir ce qu'il comptait faire.
Dai Yugang a également trompé les gens qui voulaient assister à l'audience en leur disant : « Les avocats ont pris 30.000 RMB à la famille de Wang Guangwei et se sont enfuis. Ils n'assurent plus la défense de Wang ».
Ce même après-midi, quelqu'un du village où habite Wang Guangwei est venu jusqu'à l'entrée du tribunal. Des policiers en faction ont confisqué la clé de sa moto et l'ont obligé à montrer sa carte d'identité. Les agents pensaient qu'il s'agissait d'un des frères de Wang Guangwei bien qu'il le niait. Mais ils ne l'ont pas écouté et l'ont emmené. Après que le chef du village, Wang Guangping, soit sorti et qu'il ait clarifié la situation, on l'a libéré. Le lendemain quelqu'un du Bureau 610 de Pingdu est allé chez lui et l'a harcelé.
Des preuves fabriquées de toutes pièces contre la femme de Wang Guangwei
Comme l'avocat, Lan Zhixue, avait un conflit de temps avec deux procès, il a demandé au tribunal de reporter cette audience mais le juge Liu Jianguo a aussitôt refusé. Mais moins de deux jours avant l'audience, Liu Jianguo est soudain entré en contact avec l'avocat Lan et il était d'accord pour reporter le procès. Il a demandé, de façon hypocrite, à l'avocat Lan de le remercier. Mais quelqu'un du Bureau 610 de Pingdu a répandu le rumeur que : « Le tribunal n'avait jamais eu l'intention de commencer le procès, le 27 juillet et que les pratiquants de Falun Gong mentaient ». Des agents de police ont également fabriqués des preuves afin de mettre la femme de Wang Guangwei, Sun Suling, en accusation. Ils ont dit : « Le procès continuera une fois que Sun Suling sera arrêtée. »
Quand les agents du Bureau 610 de Pingdu ont remarqué que beaucoup de monde avait reçu l'invitation, ils ont, non seulement menacé d'arrestation ceux qui avaient décidé d'y aller, y compris la famille de Wang Guangwei, mais aussi les cousins et les amis, qui avaient reçu l'invitation, ont été emmenés au poste de police de Landi. Ils ont fabriqué des preuves afin d'arrêter Mme Sun Suling et ils l'ont cherchée pour l'arrêter.
Le 25 juillet, un jeune homme, qui réparait sa moto dans la rue Landin, a reçu lui aussi une lettre d'invitation. Il a mentionné à un fonctionnaire du village que Wang Guangwei avait engagé des avocats pour le défendre. Le fonctionnaire lui a pris la lettre des mains sans qu'il ne s'y attende et, il a téléphoné à la police locale. Peu de temps après, de nombreux policiers sont arrivés dans des voitures de police et ils ont interrogé le jeune homme sur la provenance de l'invitation. Ils lui ont dit également qu'il fallait venir au poste de police pour prendre ses empreintes digitales mais il a refusé d'y aller. La police est allée plusieurs fois chez lui et l'ont harcelé et lui ont dit qu'il devait rapporter la présence de Sun Suling à la police dès qu'il la verrait.
Les responsables de cette persécution :
Liu Jianguo, juge: +86-13969632777
Dai Yu-gang, chef adjoint de Bureau 610 de Pingdu 610 +86-532-87309201
Mou Zhuping, Chef d'équipe de la sécurité de l'État : +86-13806395321
Chen Yongkkui, chef du tribunal: +86-532-80817560
Wu Litao, chef du poste de police de Landi: +86-13969765556
Ma Guochun, chef du poste de police de la Rue Taishan : +86-13906482705
Pour connaître d'autres noms de tortionnaires se rapporter à l'article en chinois.
Traduit de l'anglais en France
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