(Minghui.org) Dans le passé j’étais une disciple du bouddhisme Hinayana. Une fois, j’ai rencontré quelqu'un d'handicapé qui avait une tumeur cérébrale et j’ai vu qu’il avait de la difficulté à marcher, alors j’ai tenté de le convaincre de rejoindre le bouddhisme ; il a été d’accord. Mais lorsque je suis allée chez lui plus tard, j’ai découvert qu’il pratiquait le Falun Gong.
Il m’a prêté ses livres de Dafa et les enregistrements des conférences du Maître et m’a dit : « Plusieurs divinités sont venues et sont avec nous maintenant. » Même si je ne pouvais rien voir, je pouvais sentir l’énergie et mon corps a eu de fortes réactions. Après être retournée à la maison, mon mari m’a dit : « Tu dois vite détruire tous les livres et cassettes de Hinayana maintenant. Je vais t'acheter des cassettes demain et te faire des copies des conférences de Falun Gong » C’était bizarre parce que dans le passé, lorsque je pratiquais le Hinayana, il me maltraitait souvent verbalement et physiquement. Pourquoi était-il si différent cette fois ? Il a vraiment acheté des cassettes vierges et m’a fait des copies le lendemain. Après avoir lu quelques pages du Zhuan Falun ce soir-là, j'ai vu tourner des Falun devant mes yeux, miraculeusement. C'est ainsi que nous avons tous deux commencé à cultiver dans le Dafa.
Notre fille qui allait à l’école primaire a aussi commencé à cultiver avec nous. Un jour après avoir pratiqué les exercices, elle m’a dit avec excitation : « Maman, regarde mes jambes. » Nous avons vu des motifs colorés et des fleurs sur ses jambes. C'était très beau.
Aller à Pékin pour défendre le Fa
Juste avant le 20 juillet 1999, plus d’une dizaine d’entre nous sommes allés à Pékin pour défendre le Falun Gong. Les agents de police ont illégalement arrêté plusieurs pratiquants le 21 juillet et la cour du quartier de la police armée à côté de la place Tienanmen était remplie de pratiquants détenus. Nous avons récité les enseignements du Maître ensemble à haute voix. Terrifiés, les gardes pervers nous ont séparés en nous emmenant dans différents stades. J’ai été détenue avec plus de 1 000 autres pratiquants et nous avons vu des gigantesques Fashen du Maître et un Falun dans le ciel, directement au-dessus du stade. Il y avait aussi de nombreux Falun qui nettoyaient nos corps.
Parmi nous, une jeune pratiquante âgée de 19 ans a commencé à pratiquer les exercices. Les autorités ont convergé sur elle avec des coups de pieds et de poings, mais elle n’a pas bougé. Nous avons suivi son exemple. Peu importe combien ils étaient féroces, nous nous relevions après avoir été mis à terre et personne n’a abandonné. Les policiers ont même commenté : « Ils sont incroyables ! » À la tombée du jour, nous avons été transférés dans différents centres de détention, mais nous avons continué à faire les exercices et avons aussi commencé des grèves de la faim pour protester contre les mauvais traitements. Nous avons récité le Fa, pratiqué les exercices et partagé nos expériences chaque jour.
Le pouvoir de renverser le courant
L’agent de la sécurité publique de ma région m’a ramenée de Pékin, il m’a incarcérée pendant trois mois et m’a finalement détenue dans un centre de détention. Les gardes ont encouragé quatre prisonniers à me battre. Ils m'ont brisé les côtes et je me suis évanouie. Après avoir repris connaissance, je me suis sentie faible et même plusieurs personnes ensemble ne pouvaient me garder debout. Lorsqu’un garde s’est approché de moi avec des menottes, j’ai soudainement eu cette révélation choc : en pratiquant une voie juste, comment une personne perverse pouvait-elle me mettre à terre ? Avec cette pensée, j’ai sauté debout. Tout le monde était surpris. Avec une seule pensée droite, toutes mes blessures ont disparu. Chacun dans le centre de détention s’est demandé comment j’avais pu me remettre si rapidement ; c’était un miracle. Ils ne savaient pas que c’était la puissance de Dafa, que le Maître m’aidait. J’ai fait la méditation assise, même si mes mains étaient menottées. Dans la soirée, je pouvais à peine respirer lorsque je me suis étendue, alors je me suis simplement assise et j’ai médité. Trois soirs plus tard, j’étais complètement guérie. À partir de ce moment-là, j’ai récité le Fa et fait les exercices, et personne n’osait m’interrompre.
Quelques jours plus tard, une nouvelle prisonnière a été amenée. Les détenus la battaient souvent. Ne voulant plus voir cela continuer, je me suis mise debout devant elle et j’ai dit aux détenus : « Ne la battez plus. Si vous devez frapper quelqu’un, frappez-moi à la place. » Un détenu a dit : « Après t’avoir battue, mon corps m'a fait mal pendant des jours. Ne me fais plus peur. » J’ai clarifié la vérité à la nouvelle prisonnière qui m’a soudainement dit : « C’est très étrange. Ma jambe droite me faisait mal depuis plusieurs jours, j’ai essayé différents médicaments, mais aucun n’a aidé. Mais, pour je ne sais quelle raison, cela ne fait plus mal maintenant. » Je lui ai parlé du lien entre la perte et le gain et j’ai suggéré qu’elle trouve un autre pratiquant pour commencer la cultivation lorsqu’elle sortirait de prison. Elle a acquiescé et a été libérée le lendemain.
Un jour, alors que je faisais les exercices avec une autre pratiquante, un garde a crié : « Arrêtez ça ! » Ensuite environ six ou sept gardes m'ont saisie par les cheveux et m’ont tirée hors de la pièce. Ils m’ont mise à terre et m’ont mis des menottes et des chaînes. Ensuite ils m’ont poussée dans une salle d’isolement d’un mètre carré. Une fois à l’intérieur, je ne pouvais entendre aucun son de l’extérieur et je n’étais pas capable de me tenir debout à cause des menottes et des chaînes. Me sentant misérable, j’ai récité le poème du Maître à haute voix :
« Dafa ne quitte pas le corps,
Le cœur rempli de Zhen Shan Ren ;
Dans ce monde un grand Arhat,
Pour les divinités et les démons, pleine crainte respectueuse. »
J’ai aussi crié dans ma tête : « Divinités au Ciel, s'il vous plaît, récitez tous avec moi ! » Au début rien ne s’est produit, pourtant j’ai continué à réciter le Fa à haute voix, des chapelets de Falun coulaient à flots de ma bouche et détruisaient les diables et les fantômes pourris dans le centre de détention. Graduellement, des êtres divins ont commencé à réciter le Fa avec moi et après cela, de plus en plus se sont joints à nous. Le son semblait faire écho dans l’univers.
Un garde m’a dit plus tard que tout le monde dans le centre de détention avait entendu ma voix et que tous les gardes étaient apeurés. J’ai continué à réciter le Fa pendant quatre à cinq heures, détruisant d’innombrables esprits de démons et fantômes pourris. Le centre de détention devait me sortir de là. Bien que je n’aie rien mangé ni bu ce jour-là, je n’avais ni faim ni soif, au contraire, je me sentais pleine d'énergie. Les prisonniers ont demandé : « Comment t’ont-ils laissée sortir de cette pièce si vite ? Personne n’a jamais pu quitter cette pièce aussi rapidement. » Je me suis dit que la perversité n’était rien. L’arrangement du Maître, c’est ce qui compte !
Le Maître endure
Les autorités m’ont transférée du centre de détention à un camp de travaux forcés en 2000. Parce que j’ai étudié la Loi et pratiqué les exercices, ils ont allongé ma peine d’un an. J’ai été incarcérée pour un total de trois ans. Il n’y avait qu’une dizaine de pratiquants au début. Plus tard, trois pratiquantes « transformées » sont venues au camp de travail, ensuite des pratiquants masculins ont été transférés au camp de travail pour avoir un lavage de cerveau avec nous. À ce moment-là, de nombreux pratiquants étaient trompés par ceux qui avaient pris un chemin pervers et étaient « transformés ». J’étais très inquiète, alors j’ai parlé du Fa avec eux. Une personne était possédée par un animal, qui m’a attrapée lorsqu’il a su que je ne croyais pas en ses faussetés. J’étais blessée, même si cette personne ne m’avait pas touchée du tout. La coupure sur ma nuque saignait lorsque je suis retournée à la cellule et n’a pas guéri avant un mois.
Les gardes m’ont séparée des autres pratiquants et ont dit : « Maintenant que tous les autres se sont repentis, on vous laisse toute seule. Pensez-vous encore que vous avez raison ? » En réfléchissant d'après la perspective du Fa, je savais qu’ils mentaient. J’ai clairement et bravement répondu : « S’il n'y avait plus qu'une personne qui pratique le Falun Gong dans le monde, je serais cette personne. » Interloqués, ils m’ont demandé pourquoi, alors je leur ai dit : « Le Maître est grandiose ! Dafa est grandiose ! » Ce soir-là, il y a eu une tempête ; la pluie tombait, il y avait du tonnerre assourdissant et des éclairs brillants. Tous dans le camp de travail étaient apeurés et étaient craintivement assis sur leur lit. Je savais que le Maître avait envoyé des divinités pour m’assister.
Un garde voulait avoir une réunion pour me torturer et ajouter une année à ma peine. Armés de matraques électriques, cinq gardes et six prisonniers m’ont tirée à la réunion. Le chef du camp de travail a hurlé et ils ont tous commencé à m’électrocuter. Je n'étais pas intimidée et j’ai tenté de résister. Ensuite, les prisonniers sont venus pour me frapper ; ils m'ont bourré la bouche avec une serviette et m'ont coupé le visage et la bouche. Ils ont arrêté de me battre seulement une fois qu’ils étaient exténués. Après, ils avaient tous mal et ne pouvaient plus lever les bras. Étrangement, je n’avais pas mal et j'ai pleuré, sachant que le Maître avait silencieusement enduré la douleur pour moi.
Visible au ciel et sur terre
Une pratiquante âgée a été incarcérée avec moi pendant une année. Bien qu'elle ne sache pas lire, elle récitait de nombreuses conférences du Maître. Un jour, elle a commencé une grève de la faim et les prisonnières l’ont jetée dehors sous la pluie. J’ai condamné la chef de la bande en disant : « Elle est plus âgée que votre mère. Vous allez souffrir de conséquences pour l’avoir traitée ainsi. Faites-la rentrer. » Tous ont fixé du regard la garde perverse qui avait encouragé les prisonnières à traiter la vieille dame ainsi, mais la garde ne s’en souciait pas du tout. Lorsque j’ai vu la garde le lendemain, elle semblait paniquée et décrivait à une autre garde comment des fantômes l’avaient piquée la nuit précédente. Dès lors, elle n’a plus osé ni battre ni insulter les pratiquantes de Dafa. Pendant cette période, chaque fois que les gardes torturaient les pratiquantes, il y avait toujours des éclairs et du tonnerre dehors.
Un jour, les gardes m’ont enfermée dans une cellule d’isolement et ont ensuite incité des prisonnières à me surveiller. Le ciel est soudainement devenu sombre, la pluie est tombée et le tonnerre grondait au-dessus de nos têtes. À la fenêtre, nous avons vu qu’après un gros éclair, une énorme boule de feu est descendue du ciel. Tous étaient bouleversés et une prisonnière a crié : « Votre Maître vient de détruire plusieurs fantômes. »
Comme je récitais le Fa et pratiquais les exercices, les gardes ont souvent dit aux prisonnières de me battre. Elles ne me laissaient pas m’asseoir et sortaient mon lit à l’extérieur. Je m’asseyais alors par terre. Elles riaient de moi et me disaient : « Elle ne fera pas ça pendant longtemps. » Mais, je me suis assise sur le sol pendant toute une année. Le sol était mouillé et les couvertures des autres détenues étaient toutes mouillées. Quand il pleuvait, de l'humidité remontait du sol, mais la petite zone où je m’asseyais était toujours sèche. En hiver, elles avaient froid même si elles dormaient sur des lits avec des couvertures. J’avais une mince veste et mes jambes étaient couvertes d’un maillot, mais je ne sentais pas le froid même si je dormais sur le sol. Les gardes et les prisonnières ont dû dire que « le Falun Gong est miraculeux ». J’ai souvent clarifié la vérité aux prisonnières. Certaines ont compris, mais les autres ont refusé d’écouter. Elles me battaient parce qu’elles voulaient voir leurs peine d’emprisonnement diminuer. Mais après m’avoir battue, elles-mêmes souffraient de blessures ou de douleurs. Celles qui ne m’ont pas battue ont été libérées avant leur terme et celles qui m’ont battue ont été gardées plus longtemps.
La protection du Maître
Un jour, environ cinq ou six gardes et quatre prisonnières m’ont attaquée. Elles m’ont torturée pendant plusieurs jours et ne m’ont pas laissée dormir. Parfois, je tombais en marchant, mais j’émettais constamment la pensée droite pour éliminer les forces anciennes. Ensuite elles ont éparpillé des photos du Maître sur le sol et m’ont dit d’entrer dans la pièce. Tout en récitant le Fa dans ma tête, je les ai condamnées pour leurs mauvais agissements : « Vous n’êtes même pas à la hauteur d’être un être humain. Si quelqu’un vous demandais de marcher sur la photo de votre père, le feriez-vous ? Je n’entrerai pas dans la pièce si vous n’enlevez pas les photos. » Après cela, j’ai demandé au Maître de me renforcer. Elles ont essayé très fort de me tirer dans la pièce, mais sans résultat.
Un jour, une garde m’a forcée à me tenir sur une jambe sur un petit tabouret. Il a mis un gong à côté de mes oreilles et le frappait très fort à répétition à quelques secondes d’intervalle. Le son assourdissant me perçait les oreilles. J’ai constamment récité le Fa, sinon je serais tombée par terre. Soudainement, des nuages sombres se sont approchés de notre pièce, avec des vagues de fort tonnerre. Tous en ont été témoin dans la pièce et le chef des malfaiteurs est accouru à la fenêtre. En regardant le ciel, paniqué, il a crié : « Arrêtez ! Vite arrêtez ! » Ils m’ont rapidement mise à terre et m’ont laissée m’asseoir sur le tabouret. Instantanément, le tonnerre s’est arrêté et les nuages se sont dispersés.
Un autre jour, les malfaiteurs m’ont tirée au dehors encore une fois. À ce moment-là, je n’avais pas peur de la mort. J’ai émis la pensée droite et je pouvais sentir que le Fa était comme une épée tranchante éliminant les forces perverses. La perversité continuait à recruter plus de forces, mais l’épée les éliminait constamment. Exténués, ils se sont effondrés et j’ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer toutes les couches de la perversité. D'une voix faible, ils m’ont demandé : « Pourquoi n’es-tu pas du tout effrayée, ni fatiguée ? » Ils ne pourraient jamais comprendre que c’était grâce à la puissance majestueuse du Maître. Tant que je crois fermement dans le Maître et le Fa, le Maître et les dieux protecteurs viendront m’assister.
Ma puissance est telle que je ne dis jamais « impossible », « je ne peux l’endurer », ni « je ne peux le supporter ». Si je tombe, je vais tout de suite me relever et dire : « Je dois faire un meilleur travail la prochaine fois. Je peux le faire ! Je crois fermement dans le Maître, dans le Fa et en moi-même. » Pendant que j’étais incarcérée, les os de mes oreilles, de mes pieds et de mon sternum ont tous été fracturés. J’étais couverte de contusions et de coupures, mais je n’ai jamais utilisé les méthodes des gens ordinaires pour guérir mes blessures. La puissance majestueuse de Dafa est omnipotente. Avec le Maître dans mon cœur, dix milles difficultés ne sont pas difficiles à supporter.
Traduit de l’anglais au Canada
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