(Minghui.org) À la demande de l’Hôpital Cheng Ta de la ville de Kaohsiung à Taïwan, un représentant de l’Association Médicale Internationale de Greffes d’Organes (ICAOT) a fait un exposé détaillant l’effrayante réalité des transplantations d’organes provenant de pratiquants de Falun Gong vivants et d’autres prisonniers de conscience en Chine continentale. Les médecins et les infirmières ont été choqués en apprenant les crimes contre l’humanité perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC). Ils ont signé la pétition condamnant cette atrocité et ont dit qu’ils parleraient de la situation à leurs collègues de la profession médicale afin que personne ne puisse involontairement aider le PCC dans ses crimes.

 

Dr Lee, directeur de l’Hôpital Cheng Ta

Le docteur Lee, directeur de l’Hôpital Cheng Ta, a dit qu’il était reconnaissant de l’information que l’ICAOT avait partagée avec son personnel. Il a dit : « En me basant sur ma propre expérience, il faut du temps pour que le processus de compatibilité d’organes soit achevé à Taïwan. Cependant, des dizaines de milliers de greffes d’organes sont effectuées chaque année en Chine continentale, soulignant la probable existence d’une énorme banque d’organes humains, composée de centaines de milliers de personnes. C’est tout à fait clair pour moi. »


« Une telle atrocité doit immédiatement être stoppée… Nous devons partager l’information que nous avons apprise aujourd’hui avec tous ceux que nous rencontrons. Avant que les gens se rendent en Chine pour une greffe d’organes, ils doivent absolument s’enregistrer auprès des autorités taïwanaises et déclarer exactement dans quel hôpital, l’origine de l’organe et comment l’organe a été obtenu. Nous voulons que tout le processus médical soit ouvert et transparent. »


En entendant que le PCC persécute les groupes religieux et prélève de force les organes de pratiquants de Falun Gong vivants, le docteur Lee a dit : « C’est une violation des droits de la personne. Pour les professionnels du secteur médical, c’est tuer et non sauver des vies. Bien que je ne sache pas grand chose sur les croyances du Falun Gong, je sais que toutes les croyances et toutes les vies doivent être respectées. »


Quand on lui a demandé ce qui pouvait être fait quand les médecins à Taïwan disent à leurs patients de se rendre en Chine pour leurs greffes d’organe, le docteur Lee a dit : « Beaucoup de médecins ne connaissent pas les faits. Ils pourraient savoir que certaines personnes vendent leurs propres reins en Chine, mais ils ne connaissent pas toute l’histoire. S’ils le savaient, je pense qu’aucun de ces médecins ne dirait à ses patients d’aller en Chine pour une greffe. » Le docteur Lee espère que tout le corps médical de Taïwan apprendra ce qui se passe réellement en Chine afin de pouvoir fournir à temps des informations précises à leurs patients.


Le Professeur Hsiao Tin-Hsin du Département d’anatomie de la Faculté de médecine à l’Université de Kaohsiung a dit : « Je suis choqué. C’est une chose très grave. Quand les Taïwanais reviennent de Chine – après une greffe d’organe – le gouvernement taïwanais fait un suivi avec eux et leur fournit gratuitement des médicaments anti-rejet. N’est-ce pas équivalent à participer au crime de prélèvement d’organes à vif ? Beaucoup d’organes ont été prélevés sur des pratiquants de Falun Gong vivants. C’est absolument inhumain. Cette atrocité doit être dénoncée et ceux qui sont impliqués doivent être punis. »

 

Professeur Hsiao Tin-Hsin du Département d’anatomie de la Faculté de médecine de l’Université de Kaohsiung


Le professeur Hsiao a dit qu’il souhaitait faire une conférence à l’Université de Médecine de Kaohsiung pour dénoncer l’atrocité des prélèvements d’organes à vif et appeler à un effort collectif pour le faire cesser.


Le docteur Chen Hsiu Lin, professeur de Néonatologie au Département de pédiatrie de l’Université de Médecine de Kaohsiung, a commenté la persécution du Falun Gong en disant : « Je n’ai jamais cru le PCC. Ils soutiennent l’athéisme et monopolisent les médias en Chine. Ils persécutent brutalement les groupes ayant des idéologies différentes. Je pense que chaque croyance juste doit être respectée. Récolter des organes sur les gens qui ont une certaine croyance est une atrocité inimaginable. Cela doit être arrêté immédiatement et ceux qui sont impliqués doivent être sévèrement punis. »


Le docteur Ding Kaiting de l’Hôpital général de Kaohsiung a dit : « J’avais entendu parler des prélèvements d’organes quand j’étais étudiant en médecine. Toutefois, après avoir vu les preuves récentes, j’en suis venu à réaliser que c’est beaucoup plus grave que je ne le pensais. En outre, de telles sources illégales d’organes pourraient s’avérer fatales pour certains patients, car le processus de compatibilité ne prend pas en compte l’état de santé actuelle des patients. Après une greffe, un patient doit recourir à une forte médication anti-rejet, augmentant ainsi les chances d’infections, ce qui peut conduire au décès. » (Note : Le médicament anti-rejet affaiblit le système immunitaire.) Le docteur Ding pense que les professionnels du secteur médical, ainsi que le public en général, doivent être mis au courant de ces faits.

 

Dr Ding Kaiting

Quelques jours après la réunion à l’Hôpital Cheng Ta de Kaohsiung, des milliers d’employés de différents milieux médicaux à Taïwan ont signé une pétition s’opposant à la persécution du Falun Gong et appelant à l’arrêt des atrocités de prélèvements d’organes. Le Département de la santé de Taïwan a avertit ses citoyens ne pas recevoir de greffes d’organes d’une source étrangère non identifiée. Il prévoit aussi d’améliorer le système d’enregistrement et d’enquêter sur les cas de médecins servant d’intermédiaires pour les greffes d’organes.

Traduit de l'anglais en Europe