Un jour, quand j'ai démarré mon ordinateur et que j'ai ouvert un document vide sur le bureau, j'ai vu une phrase clairement là : « La rectification de Fa l'exige ; alors, vous devez bien le faire. » À cet instant, j'ai ressenti un choc dans mon cœur et des larmes ont coulé le long de mon visage. J'ai dit au Maître dans mon cœur : « Satisfaire aux critères du Maître est mon ferme engagement ! »
L'auteur de l'article
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(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !
Chacune de mes petites élévations pendant mes années de cultivation auraient été impossibles sans les conseils et la protection du Maître. Les mots ne peuvent décrire la grandeur et la compassion du Maître. Je vais me concentrer sur les quatre aspects suivants de mes expériences afin de rendre compte au Maître et de partager avec les compagnons de pratique.
1. Malgré une pression croissante, je travaille fort pour aider les pratiquants perdus à revenir à la cultivation et à former un seul corps
Après le début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, notre environnement de cultivation local s'est rapidement détérioré. Certains pratiquants ont cessé de pratiquer, parce qu'ils étaient incapables de supporter la soudaine pression, alors que d'autres ont quitté la cultivation parce qu'ils ont été induits en erreur par les mensonges du parti pervers. Nous avions des gens qui se considéraient toujours comme des pratiquants, pourtant ils n'agissaient vraiment pas comme l'un d'eux. Certains lisaient seulement les livres de Dafa chez eux sans sortir pour valider le Fa. Il y avait même des gens qui allaient propager de faux Jingwen (articles écrits par le Maître). J'étais également triste de voir quelques uns se faire laver le cerveau et s'éveiller sur un chemin pervers. Certains pratiquants étaient si effrayés qu'ils n'osaient pas saluer les compagnons de pratique qu'ils croisaient dans la rue.
Sans un corps entier fort, il est impossible pour les disciples de Dafa de travailler ensemble pour assister le Maître dans la rectification de Fa et résister à la persécution. Je sentais qu'il était urgent d'aider les anciens compagnons de pratique à revenir au corps entier.
À ce moment-là, presque tous les pratiquants déterminés de notre région étaient en détention. J'étais également dans une situation précaire. Me considérant comme une cible principale, chaque personne de mon lieu de travail, du comité de ma rue et du gouvernement pervers ont à tour de rôle tenté de me faire abandonner la cultivation. En tant que veuve, je devais travailler et m'occuper moi-même de mon enfant la journée. Les seuls moments qu'il me restait pour les activités de Dafa étaient en soirée et les fins de semaine. Malgré les difficultés, je n'avais qu'une seule pensée ferme : nous devons former un seul corps. Je comprenais que nous devons marcher sur le chemin de la cultivation avec détermination, en dépit des obstacles qui nous attendent. Après tout, la rectification de Fa du Maître exige que nous formions un seul corps. Notre assistance au Maître dans la rectification de Fa et notre résistance contre la persécution nécessitent également de faire un seul corps.
J'ai tendu la main à ceux qui étaient empoisonnés par la propagande du parti contre le Falun Gong. Je leur ai récité le Fa et les ai patiemment guidés à réfléchir à toute l'affaire de la persécution selon le point de vue du Fa. J'ai mentionné le nombre infini de mouvements politiques que le parti pervers a lancé contre différents groupes de citoyens et j'ai souligné que la persécution du Falun Gong était simplement un autre mouvement de ce genre. Je leur ai rappelé ce que le Maître a dit dans le Zhuan Falun : « Shâkyamuni a eu toute sa vie des luttes idéologiques avec les autres religions. » et j'ai parlé du fait que Jésus a un jour été crucifié sur une croix. J'ai tenté de les aider à comprendre que : « Nous sommes les disciples du Maître et nous devons valider et sauvegarder le Fa lorsque Dafa se fait persécuter. » Mes efforts n'étaient pas en vain et les uns après les autres, mes compagnons de pratique se sont réveillés et sont retournés à la cultivation.
2. Valider bravement le Fa et travailler ensemble pour sauver les êtres
Tandis que nous formions graduellement un seul corps, les pratiquants détenus ont commencé à être libérés et ils ont en retour fortifié notre corps entier. Nous travaillions fort pour propager la vérité sur le Falun Gong. Nous rédigions des affiches et faisions des banderoles de clarification de la vérité à la main et nous faisions des copies des dépliants pour les distribuer dans les régions avoisinantes. Au début de l'an 2000, la majorité des pratiquants qui avaient alors cessé de pratiquer sont retournés à la cultivation dans Dafa.
La persécution que j'ai endurée, cependant, s'est intensifiée à ce moment-là. J'ai réussi à voir que les auteurs des crimes étaient simplement des victimes se faisant utiliser par le parti pervers. Après avoir partagé nos réflexions entre nous, nos pratiquants locaux ont convenu qu'aller à Pékin pour valider le Fa était la responsabilité de chaque disciple de Dafa.
Quelques dizaines d'entre nous ont percé l'interception de la police et ont réussi à arriver à Pékin par train ou par taxi. Un grand groupe de policiers locaux nous ont suivis jusqu'à Pékin et nous ont rapidement arrêtés. Nous avons été ramenés et jetés en prison, ce qui a causé une pression immédiate et immense à notre corps entier nouvellement formé. En conséquence, beaucoup de pratiquants n'osaient plus sortir pour clarifier la vérité par peur d'être arrêtés et certains ont même refusé de rencontrer d'autres compagnons de pratique. Plusieurs pratiquants se sont éveillés sur un chemin pervers pendant qu'ils étaient en détention et ils ont aidé à propager de faux Jingwen après leur libération. Un an plus tard, davantage de pratiquants ont été jetés en prison. Une fois de plus, le corps entier de notre région a été bouleversé.
Après ma libération, les compagnons de pratique m'ont incitée à immédiatement reprendre mes responsabilités de coordination. J'ai accepté, mais je me demandais comment je pourrais faire un bon travail. Mon lieu de travail m'avait licenciée en raison de ma détention et mon enfant était toujours à l'école. Inquiets pour ma sécurité, les membres de ma famille faisaient leur possible pour m'empêcher de prendre part à des activités de Dafa. En même temps, le comité de la rue, le poste de police local et le Bureau 610 me surveillaient tous de près.
Tandis que je me préparais pour le Nouvel An chinois cette année-là, mes mains étaient occupées à faire toutes sortes de choses. Néanmoins, mon esprit était occupé à penser à former un seul corps. Tout à coup, j'ai entendu un son fort et j'ai vu l'autocuiseur sur la cuisinière s'envoler dans les airs et tomber ensuite par terre. La marmite était en conséquence brisée. J'ai tout de suite su que le Maître était en train de me dire que la pression que j'allais rencontrer allait être immense et que je devais avoir recours à une forte pensée droite pour réduire la pression.
Je me suis rappelée qu'au début de ma cultivation, j'ai dit à de nombreuses reprises au portrait du Maître avec le livre de Dafa dans mes mains et des larmes coulant le long de mon visage : « Maître, je dois vous suivre pour retourner à ma véritable origine. Peu importe le nombre d'obstacles que j'ai à traverser, je suis déterminée à cultiver jusqu'à la fin. » À l'automne 1998, le parti pervers avait déjà commencé sa persécution du Falun Gong dans certaines régions et un de nos coordinateurs a décidé de quitter par peur. Alors, une nuit, l'assistant du centre de cultivation de Dafa de notre région et un pratiquant vétéran sont venus chez moi pour me demander de prendre cette responsabilité de coordination. Je n'avais pas peur de la persécution, mais je préférais plutôt demeurer discrète. J'ai décliné leur demande et l'assistant a dit : « Nous venons tout juste d'avoir une rencontre où nous avons considéré tous les candidats possibles. Nous n'avons trouvé personne de convenable et c'est pourquoi nous nous tournons vers toi. » J'étais toujours hésitante et l'assistant a dit les larmes aux yeux : « Laisse-moi te dire une chose. Quand nous discutions de cette affaire et que nous étions inquiets à l'idée de ne pas avoir un bon candidat, sais-tu que presque chacun d'entre nous a dit ton nom en même temps ? Penses-tu que c'était seulement une coïncidence ? » J'ai accepté de réfléchir à l'offre et il a dit : « Et si je te laisse deux jours pour y réfléchir et que tu nous informes ensuite ? » Le lendemain matin, je l'ai appelé pour lui confirmer mon désir de prendre la place. Le troisième jour, je suis allée dans divers sites de groupes d'étude du Fa pour étudier le Fa et pour partager mes expériences avec les autres pratiquants.
Mon expérience de résister contre la persécution au cours des dernières années m'avait permis de réaliser que la méthode la plus puissante pour effrayer et éliminer la perversité était d'exposer les actes pervers faits par les auteurs des crimes locaux.
Quand j'ai soulevé mon idée, beaucoup de pratiquants n'étaient pas d'accord et étaient effrayés que cela invite à encore plus de représailles de la part de la perversité. Je n'étais pas dissuadée par leurs réactions et j'ai pensé que je devais commencer par moi. Ainsi, j'ai détaillé ma persécution personnelle dans un article et je l'ai soumis au site Minghui. Après que Minghui ait publié mon article, les pratiquants d'un autre village en ont fait plus de 10 000 copies et ils nous les ont envoyées pour les distribuer. J'ai poursuivi mes efforts et j'ai écrit sur la persécution d'autres pratiquants toujours en prison. De nouveau, des pratiquants de l'extérieur ont fait des documents de clarification de la vérité à distribuer dans notre région. Une diffusion aussi large des actes pervers des coupables locaux les ont grandement effrayés. Des agents du Bureau 610, des départements de police et du Bureau de la sécurité intérieure ont surveillé les pratiquants locaux jour et nuit en tentant de localiser la source de tels documents. Au même moment, ils ont propagé la rumeur qu'ils allaient m'arrêter, inquiétant profondément ma famille et les compagnons de pratique. Certains pratiquants locaux ne me comprenaient pas et pensaient que j'étais trop extrême et trop obsédée à me valider moi-même. Certains m'ont même accusée de détruire leur environnement de cultivation. Je me suis calmée pour lire les livres de Dafa et le Maître m'a laissé entendre en rêve que je faisais la bonne chose et il m'a encouragée à intensifier mes efforts pour exposer la perversité. Peu de temps après, le Maître a publié un article commentant mon article et mes compagnons de pratique se sont tous calmés après avoir lu l'article du Maître.
Avec l'aide des pratiquants de l'extérieur qui étaient experts en technologie, nous avons établi divers sites de production de documents dans notre région. Nous avons continué d'exposer la perversité locale et avons permis à de plus en plus de gens de la localité de connaître la vérité. Pendant que nous nous coordonnions entre nous, nous avons à nouveau formé un seul corps puissant.
3. Abandonner l'ego et harmoniser le corps entier
Tandis que je faisais de plus en plus de travail de coordination, certains pratiquants locaux ont développé une dépendance à mon égard et ont même commencé à me vénérer. Je me sentais aussi très bien en ce qui me concernait. Ces pratiquants venaient me voir pour n'importe quoi ; j'étais tellement submergée que je n'arrivais pas à rattraper mon étude du Fa et les exercices. Mon état de cultivation est devenu de pire en pire. Un an plus tard, j'ai été arrêtée.
Après ma libération, j'ai réfléchi sur moi-même pour identifier mes problèmes. Je suis arrivée à voir que je n'étais pas parvenue à regarder à l'intérieur pendant toutes ses années et que j'avais laissé des failles que la perversité pouvait exploiter. J'étais extrêmement désolée d'avoir causé une perte à Dafa et à notre corps entier. Je me suis également éveillée au fait que je dois aider les pratiquants à comprendre le Fa rationnellement et qu'ils devraient traiter le Dafa comme le Maître, et non pas moi. Je devais les aider à abandonner leur dépendance et leur admiration sans borne à mon égard. Les aider à bien faire les choses plus indépendamment est ce que le Maître désire vraiment.
J'ai décidé de me rectifier moi-même et de changer ma vieille habitude de tout faire le travail moi-même. J'étais déterminée à impliquer davantage de pratiquants dans la coordination du corps entier.
Je me suis assurée de bien étudier le Fa, tout en faisant de mon mieux pour former davantage de pratiquants au travail de coordination. J'ai partagé mes expériences avec eux et je leur ai d'abord donné quelques travaux de coordination à petite échelle. Quand ils rencontraient des problèmes ou que je voyais que quelque chose n'était pas fait adéquatement, je leur faisais remarquer d'une façon opportune et je les aidais à tout rectifier selon le point de vue du Fa. Progressivement, ils ont été capables de penser par eux-mêmes quant aux façons de résoudre les conflits et de communiquer entre eux.
Je devais admettre que tempérer mon cœur était extrêmement pénible pendant ce processus. En 2009, je me sentais très satisfaite que tout aille bien, quand les conflits ont montré leur vilaine tête. Le pratiquant « A » qui était responsable de faire des documents et le pratiquant « B » qui était en charge de la technologie ont tout à coup pensé du mal de moi et ils refusaient tous les deux de travailler avec moi. J'ai demandé à leur parler, mais ils ont refusé. Il s'agissait d'un moment critique pour secourir des pratiquants détenus, pourtant nous ne nous sommes pas parlés pendant plus d'un mois.
Quand j'ai regardé à l'intérieur, j'ai découvert plusieurs conceptions humaines. Les forces anciennes exploitaient mes attachements et créaient des obstacles pour séparer notre corps entier. Je n'éprouvais plus de rancune et j'ai écrit une lettre à « A » et à « B », m'excusant auprès d'eux. À ma surprise, le pratiquant « B » refusait toujours de me pardonner après avoir lu ma lettre. Je n'étais pas en colère et à la place, j'ai creusé plus profondément, afin d'identifier davantage de problèmes. Je suis arrivée à voir que le but d'écrire la lettre n'était pas suffisamment pur ; je voulais montrer que j'étais au-dessus d'eux et que j'étais plus tolérante et plus bienveillante qu'eux. Ainsi, je n'avais pas montré une réelle élévation de mon xinxing. J'ai commencé à émettre la pensée droite afin d'éliminer mes pensées impures, ainsi que les obstacles qui nous bloquaient. Deux semaines plus tard, les deux pratiquants se sont tout à coup présentés chez moi afin de me consulter pour secourir des pratiquants détenus. Ils avaient également regardé à l'intérieur et avaient admis leurs propres omissions. J'étais extrêmement reconnaissante envers le Maître pour son aide bienveillante qui m'a permis d'identifier mes pensées déviantes l'une après l'autre.
4. Employer la force du corps entier et complètement purger la perversité locale
À la fin de 2010, dès que j'ouvrais la page principale de Minghui, je voyais des résumés détaillés des actes pervers commis par les auteurs des crimes de divers endroits. J'ai réalisé que le Maître nous indiquait de faire la même chose. Lorsque j'ai demandé de faire une compilation systématique de la persécution perverse dans notre région, certains pratiquants étaient hésitants en raison de leur peur et de leur compréhension insuffisante de l'importance d'exposer la perversité. Certaines personnes étaient empoisonnées par la perversité et sentaient qu'exposer la perversité signifiait se battre contre la perversité.
J'ai rassemblé les coordinateurs locaux afin de partager nos compréhensions et nous sommes arrivés à réaliser que respecter les critères du Maître de travailler ensemble pour résister contre la persécution, signifiait assister le Maître dans la rectification de Fa et diminuer l'interférence des forces anciennes. Exposer la perversité signifiait sauver les êtres, non pas se battre contre la perversité. Ils sont retournés dans leur région pour partager avec leurs pratiquants et bientôt tous étaient en harmonie.
J'étais responsable de faire la relecture, de compiler et d'éditer les documents. Mais je n'étais pas une experte en écriture. De plus, je n'avais jamais fait un travail de révision à une si grande échelle. Je n'avais pas la moindre idée par où commencer.
Un jour, quand j'ai démarré mon ordinateur et que j'ai ouvert un document vide sur le bureau, j'ai vu une phrase clairement là : « La rectification de Fa l'exige ; alors, vous devez bien le faire. » À cet instant, j'ai ressenti un choc dans mon cœur et des larmes ont coulé le long de mon visage. J'ai dit au Maître dans mon cœur : « Satisfaire aux critères du Maître est mon ferme engagement ! »
Je ne m'inquiétais plus de mes capacités ; je savais simplement faire de mon mieux. Cependant, les forces anciennes continuaient d'interférer avec moi et j'étais souvent interrompue pendant le travail de compilation. Les compagnons de pratique ne cessaient de m'encourager ou d'émettre la pensée droite pour moi. De plus en plus de pratiquants se sont impliqués. Des dizaines de pratiquants ont écrit en détail leurs expériences de persécution. Avec la protection du Maître et la collaboration des pratiquants, nous avons été capables de compiler les faits complets de la persécution dans notre région après plus d'un an.
Ceci est mon compte-rendu au Maître. Les mots de peuvent exprimer ma gratitude pour la grâce du Maître et je peux seulement repayer le Maître en cultivant plus diligemment !
Merci, Maître !
Merci, compagnons de pratique !
(Neuvième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada
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