Le juge hurle à un pratiquant de Falun Gong : « Est-ce moi qui vous interroge ou vous qui m’interrogez ? »
(Minghui.org) M. Dai Dakui, un pratiquant de Falun Dafa âgé de 72 ans, vit à Chongqing. Il a été arrêté en 2003 et a été emprisonné pendant cinq ans pour avoir confectionné des banderoles portant des messages expliquant la vérité au sujet de Falun Dafa. Après sa libération, il a été arrêté deux autres fois et envoyé dans des centres de lavage de cerveau. Le 16 avril 2012, M. Dai a été à nouveau arrêté. Il a été torturé pendant un mois dans un centre de lavage de cerveau, puis dans un centre de détention pendant cinq mois.
Le matin du 16 octobre 2012, le tribunal du district de Yongchuan a ouvert le procès de M. Dai. M. Dai s’est défendu lui-même et a expliqué que pratiquer une croyance spirituelle et distribuer des documents contenant des faits était légal et protégé par les articles 35 et 36 de la constitution chinoise.
M. Dai a demandé au juge : « L’article 300 de la loi criminelle déclare qu’utiliser des cultes pervers pour organiser des activités afin d’interférer avec l'application de la loi est un crime, mais quelle loi identifie le Falun Gong comme étant un culte pervers ? Quelle partie de la loi ai-je transgressée ? »
Les deux juges sont restés sans voix. Ils chuchotaient parfois l'un avec l'entre ou restaient tout simplement immobiles. Après un long silence, le juge président s’est soudain levé et a hurlé à M. Dai : « Arrêtez ! Qui est le juge ici ? Est-ce moi qui vous interroge ou est-ce vous qui m’interrogez ? » Il a ensuite ajourné les procédures sans aucune explication. Le procès a duré environ une heure.
Voici quelques échanges au cours du procès.
Le procureur public : « L’état a interdit le Falun Gong. Pourquoi continuez-vous de pratiquer ? Par ailleurs, vous avez acheté un ordinateur et une imprimante pour produire des documents de Falun Gong, comme des messages sur des billets de banque ou des post-it disant : « Falun Dafa est bon », « Que le ciel vous bénisse avec la paix et la chance », etc. »
Dai Dakui : «Je pratique afin d’être une bonne personne en suivant les principes du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance, même en prison et dans les camps de travaux forcés. Je n’ai jamais riposté en frappant, en critiquant ou en injuriant. Les gens dans tous les groupes de camps de travaux forcés où j’ai été ont dit de moi que j’étais une bonne personne et les gardiens que j’étais le meilleur dans leur groupe. C’est pourquoi ma peine d’emprisonnement a été réduite trois fois dans les trois groupes auxquels j’ai été assigné. Finalement, j’ai été libéré plus d’un an plus tôt. Pratiquer le Falun Gong m’a apporté la bonne santé. Je me comporte en accord avec les exigences du Falun Gong et je n’ai jamais rien fait d’immoral, comme de m’adonner au jeu ou à la prostitution. Je considère toujours les autres avant moi-même. Dans la société actuelle où la moralité a terriblement décliné et où les désastres deviennent plus fréquents, notre Maître nous a demandé de sauver les êtres, comme vous, en faisant connaître aux gens la vérité. Notre mission est de sauver davantage de gens. Vous êtes les responsables du district de Yongchuan qui doivent prendre soin des citoyens ici. Voulez-vous que vos citoyens soient en bonne santé et en sécurité ? Dans une période aussi désastreuse, malgré la persécution, les pratiquants de Falun Gong utilisent leurs économies pour produire des documents permettant aux gens de connaître la vérité. En quoi cela est-il un crime ? Pourquoi devrais-je cesser de pratiquer le Falun Gong ? Je vais certainement continuer. »
Le procureur public : « Êtes-vous coupable de fabriquer des banderoles disant « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » ? »
Dai Dakui: « Pourquoi suis-je coupable ? Fabriquer des banderoles disant aux gens que Falun Dafa est bon et que Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon est une bonne chose ! »
Le procureur public : « Selon l’article 300 de la loi criminelle, vous interférez avec l'application de la loi en utilisant une organisation de culte. Êtes-vous coupable de cela ? »
Dai Dakui : « Selon les articles 35 et 36 de la Constitution, les citoyens chinois ont la liberté de croyance, de parole, de publication, d’organisation et de défilé. Je pratique l'authenticité, la compassion et la tolérance. Je ne mens jamais, je persuade les gens d’être bons, je ne me bats jamais, je ne commets jamais d’actes immoraux et je ne harcèle ni ne prends avantage de personne. J’ai produit ces documents afin de permettre aux gens d'apprendre les faits sur le Falun Gong. Tout ce que j’ai fait est légal et protégé par la constitution chinoise. En quoi suis-je coupable ? Vous avez dit que j’interfère avec l'application de la loi en utilisant une organisation de culte. Veuillez me dire quel article de la loi chinoise stipule que le Falun Gong est un culte. Avec quelle loi ai-je interféré ? »
Les juges n’ont rien trouvé à dire .
Traduit de l'anglais en Europe
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