Mme Zeng Ting de Huaihua envoyée dans un hôpital psychiatrique

(Minghui.org)

Par un correspondant rapportant de la province du Hunan, Chine

Mme Zeng Ting s’est rendue à vélo dans un cybercafé pour y distribuer un logiciel permettant aux internautes d’accéder aux sites web censurés par le régime. Après que quelqu’un qui ne connaissait pas la vérité concernant le Falun Gong l’ait dénoncée, les agents du poste de police de Tuanjie l’ont arrêtée et détenue toute la nuit.

Le lendemain matin, les ravisseurs de Mme Zeng l’ont emmenée dans un hôpital psychiatrique. Elle y a été détenue à part pendant une journée. Parce qu’elle refusait d’entrer dans l’aile d’isolement, deux docteurs ont fait pression sur sa nuque, la blessant gravement. Elle a dormi cette nuit là dans l’aile d’isolement sur un lit pas plus grand qu’un mètre cinquante. Pour s’être mise en grève de la faim, le surlendemain elle a été assignée à rester dans une chambre avec d’autres patients malades mentaux.

Mme Zeng a emprunté le téléphone portable de la mère d’un patient et a appelé un de ses parents le 24 octobre. Ce parent a transféré son appel à sa mère, lui permettant ainsi de savoir ce qui s’était passé. Sa famille est venue à l’hôpital pour la ramener chez elle, mais l’hôpital a exigé d’eux 7 000 yuans de «dépenses médicales.» Sa famille n’a pas accepté trouvant cela injuste. Après de longues négociations, la famille a finalement accepté de payer 1 000 yuans de frais médicaux, 117 yuans pour deux boîtes de médicaments et 20 yuans pour les frais de blanchissage. Seulement alors l’hôpital a accepté de la laisser partir, bien qu’aucun reçu ne leur ait été délivré pour ces dépenses.

Mme Zeng et les membres de sa famille sont retournés deux jours plus tard à l’hôpital pour réclamer un reçu. Sa nuque lui faisant encore mal, ses parents ont voulu savoir ce qui s’était passé, et également les avertir d’arrêter d’utiliser la violence. L’hôpital leur a seulement donné un reçu pour 1 000 yuans de dépenses courantes, juste pour se débarrasser d’eux.

Parce que sa famille ne savait rien de sa détention avant qu’elle n’ait réussit à les contacter par téléphone, la famille de Mme Zeng l’avait cherchée partout sans savoir où elle se trouvait.

Son père est décédé il y a plusieurs années. Tandis que sa mère était à sa recherche, elle devait également prendre soin de son petit frère. La persécution a non seulement fait beaucoup de mal à sa mère, mais aussi provoqué de grosses pertes financières pour sa famille.

Poste de Police de Tuanjie: [phone]
Zhang Zonghu, agent de police: [phone]
Zhang Jianhua, agent de police: [phone]

Traduit de l'anglais