(Minghui.org)

Je cultive depuis un certain nombre d'années et le sens intérieur de Dafa, grand et immense, s'est déployé chaque fois que mon xinxing s'est élevé. Souvent j'ai senti que je n'avais pas cultivé du tout. Le Maître est tellement compatissant! Chaque fois que j'ai pu trouver ne serait-ce qu'un petit peu de mes défauts, le Maître m'a aidée à me hisser plus haut. Sans Maître, je n'existerais plus. Sur le chemin de la cultivation, nous sommes sortis petit à petit de la nature égoïste de l'ancien univers et nous avançons vers l'état de la divinité sous la protection compatissante du Maître et, après avoir dépassé petit à petit notre peur. Ceci n'est pas un conte de fée mais un fait qui se produit ici et maintenant.


- l'auteur


La conférence annuelle de partage d'expériences sur internet pour les pratiquants en Chine se rapproche. Ce partage concerne plus d'une année d'expériences et avec ce rapport j'en informe le Maître et je le partage avec les compagnons de pratique afin d'harmoniser le Fa et de nous élever ensemble.


Quand on regarde à l'intérieur, les tribulations servent d'échelle qui permettent d'améliorer la cultivation


Je suis une jeune pratiquante. Mes parents cultivaient Dafa avant mais ils ont été obligés d'arrêter car ils ne supportaient plus la pression extrême de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC). Comme ils ont été empoisonnés par la propagande du PCC et comme ils étaient sous l'emprise de la peur, ils me pressaient d'arrêter de me cultiver. Donc, l'environnement de la cultivation à la maison n'a jamais été bon.


Quand à moi je me suis laissée aller avec le courant pendant un certain temps. Mais au fond de mon cœur, j'avais un fort désir de cultiver Dafa de manière noble et droite. Mes parents pensaient que si je me mariais, que je ne cultiverais peut être plus. Ils ont fait pression sur moi dans ce sens. J'étais toujours sous une pression extrême à cette époque à cause du fait que j'avais encore des attachements à la luxure et à l'affection à éliminer en même temps qu'éliminer les attachements humains et l’affection pour la famille. Mais je savais pertinemment que si j'épousais une personne ordinaire mon chemin de cultivation serait d'autant plus difficile.


Le Maître ne m'a pas abandonnée. Je me suis fondue petit à petit de nouveau dans le seul corps et j'ai rencontré le pratiquant A qui avait à peu près mon âge et qui m'a demandé de l'épouser. La façon de penser et l'expérience vécu par A différait totalement de ce que j'avais vécu moi, mais je pouvais accepter beaucoup de choses. Par ailleurs à ce moment là, ce n'était pas très claire pour moi si, en tant que pratiquante j'étais le genre de personne qui devait avoir une famille. Mais nous avons très vite vécu beaucoup d''expériences ensemble. J'ai découvert à quel point c'était merveilleux de coopérer (avec quelqu'un d'autre). J'ai découvert aussi que la famille de A avait des incompréhensions vis-à vis de Dafa à cause de la persécution qu'elle avait endurée. On faisait pression sur A, lui aussi, pour qu'il fonde une famille. Après en avoir longuement discuté, nous avons décidé de former une famille. Mais nous l'avons fait de telle sorte que nous soyions en mesure de mieux faire les trois choses, de permettre à nos familles et parents d'acquérir une meilleur compréhension de Dafa et de nous-mêmes et aussi, de mieux coopérer quand nous clarifions la vérité et sauvions les êtres. Donc, extérieurement nous étions mari et femme, mais nous étions, en réalité, des compagnons de pratique.


Nos cœurs étaient très purs et nous étions responsables du Fa et de nous-mêmes. Très vite nous avons acheté une maison. En faisant les préparatifs en vue du mariage, nous avons rencontré un problème. Il était difficile de rencontrer plusieurs des invités. Ils ne connaissaient pas la vérité sur le Falun Gong à cause de la position de mes parents. J'avais très envie de me servir de cette occasion pour leur permettre d'apprendre la vérité. Après que nous en ayons discuté, le Pratiquant A a suggéré que nous invitions des pratiquants qui pourraient clarifier la vérité auprès des invités et leur donner des DVD de Shen Yun. Je trouvais que c'était une idée formidable mais à ce moment là, beaucoup de pensées humaines ont fait surface chez moi. D'un côté j’espérais que mes parents ne verraient personne clarifier la vérité lors du mariage. Cela ferait mauvais effet. D'un autre côté, je me faisais du souci par rapport à l'idée que mes compagnons de pratique auraient de moi. Je pensais aussi aux implications concernant la sécurité que présentait le fait de distribuer des DVD de Shen Yun lors d'une occasion aussi publique.


J'ai pensé enfin aux paroles du Maître:


«... sauver les gens est une affaire tellement grande, faites ce que vous devez faire, ayez l'esprit tranquille, ne vous en faites pas si vous rencontrez ou entendez des choses qui ne vont pas selon vos souhaits et qui ne vont pas comme vous voulez, faites bien ce que vous avez à faire ouvertement et dignement». («Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times»)


Je me suis rendue compte qu'il me fallait améliorer mon niveau de Xinxing. Donc, j'ai laissé tomber toutes mes pensées humaines et j'ai organisé notre mariage selon l'idée suggérée par le Pratiquant A. Le jour du mariage, il y avait beaucoup de pratiquants présents et ils s'étaient organisés pour qu'il y en ait d'assis aux différentes tables. Comme cela, ils ont pu clarifier la vérité auprès des invités et pratiquement chaque invité a reçu un DVD. Certains parmi les invités, ont même quitté le PCC et ses organisations affiliées!


Afin d'être assortis à la fête du mariage, des compagnons de pratique ont mis les DVD de Shen Yun dans des enveloppes contenant le «desing» du mariage. Ceci était en fait, contraire à l'esprit de Clartés et Sagesse qui stipule que la couverture des DVD de Shen Yun ne peut pas être changée sans en avoir reçue la permission auparavant. Quand mes parents ont découvert que nous avions distribué autant de DVD de Shen Yun, ils étaient très en colère. Mon père a voulu même aviser les autorités et demander au gérant du restaurant de chercher, sur la video de la caméra de sécurité, les pratiquants qui avaient distribué les DVD. Il m'a dit aussi que je devais expliquer la situation au Pratiquant A.


Après avoir partagé avec le Pratiquant A et d'autres pratiquants locaux, nous avons décidé d'émettre des pensées droites sans arrêt. Le Pratiquant B, qui fait partie de ma famille est allé d'abord clarifier la vérité à mes parents. Il leur a expliqué à quel point la persécution était grave et tout le mal qu'ils pourraient apporter à eux-mêmes et leurs familles, s'ils «livraient» les autres personnes. Il leur a dit aussi que s'ils faisaient du mal à un pratiquant cela leur apporterait du mal à eux aussi. Il a fait appel à la bonté de mes parents également. Enfin, mes parents ont renoncé à leur projet. Quand le pratiquant A et moi-même sommes rentrés à la maison nos problèmes étaient déjà amoindris. Quand mes parents nous ont téléphonés, je leur ai dit que ce que nous avions fait était quelque chose de bien pour les autres et qui valait la peine d'être fait. Nous avons augmenté la puissance de l'émission de nos pensées droites et les mauvaises matières ont été vite éliminées.


Après notre mariage le Pratiquant A était absent de la maison la plupart du temps à cause de son travail. En plus de ça, nous avions des conflits constamment dans notre vie ensemble parce que nos manières de penser étaient différentes. Je trouvais qu'il était égoïste, qu'il n'avait aucune considération pour les autres, et qu'en plus il n'avait aucun sens des responsabilités. Quand à lui, il trouvait que je portais beaucoup trop d'attention à moi-même et que j'avais trop de pensées humaines. Notre problème le plus grave, chez l'un comme chez l'autre, était que nous nous trouvions bien au-dessus des autres, nous nous protégions et nous nous validions nous-même, regardions les autres de haut et nous aimions bien chercher les défauts des autres. Le résultat était que nous n'étions pas aussi diligents que nous avions projeté de l'être et même, nous étions une source d'interférence l'un pour l'autre. Les forces anciennes se servaient de notre attachement à la luxure afin de créer des conflits entre nous et instaurer ainsi une séparation.


Au début de nos différents, je pleurais et je me disputais de façon coléreuse avec lui et aussi je faisais tout le temps des remarques à propos de ses défauts. Je ne me rendais pas compte à cette époque que je manquais totalement de compassion et je n'essayais pas, non plus, de comprendre un compagnon de pratique, ni d'être tolérante avec lui. Au lieu de cela, je donnais de l'importance à mes propres sentiments, en voulant être celle qui avait raison et, j'imposais ma propre compréhension aux autres pratiquants. Quand mes pensées humaines faisaient surface, je ne voulais pas souffrir une telle douleur.


À ce moment là, le Fa de Maître faisait toujours surface dans mon esprit:


«Vous avez pris l'habitude de vous concentrer sur les imperfections des autres et vous n'accordez pas d'importance à regarder en vous. Quand les autres auront bien fait leur cultivation, qu'en sera-t-il de vous? Le Maître n'espère-t-il pas que vous vous cultiviez bien? («Enseignement de la Loi dans la ville de Los Angeles»)


Après cela j'avais l'impression de ne pas vraiment être comme une pratiquante et que j'avais trahi le Maître. Je savais que selon les principes de Fa, il me fallait regarder à l'intérieur et ne plus fixer mon attention sur les autres.


Mais voila, c'était facile de reconnaître quelque chose mais c'était très difficile de le mettre en pratique Vivant dans ce monde humain depuis toutes ces années et, ayant été guidée par les média du PCC, j'avais des idées profondément ancrées. J'ai toujours pensé que l'homme devait faire davantage de travaux ménagers et prendre très grand soin de sa femme. Mais la pensée du Pratiquant A était simple et il avait moins de notions que moi. Il connaissait peu les usages du monde donc le plupart du temps, il ne faisait pas ce à quoi je m'attendais. Donc j'avais perdu mon équilibre [intérieur] et des attachements ordinaires humains à la réputation et à mes propres intérêts ont fait jour sans que je m'en aperçoive. J'ai comparé ma famille avec d'autres et j'ai remarqué que moi qui avait connu une situation financière assez bien, j'avais souffert beaucoup de désagréments depuis mon mariage. J'avais aussi l'impression de ne pas recevoir la compréhension et le respect auxquels je m'attendais. Comme je n'avais toujours pas renoncé à la luxure le Pratiquant A m'a demandé d'avoir une relation sexuelle avec lui. J'en était écœuré et je pensais qu'il ne tenait pas l'engagement que nous avions pris avant notre mariage. En plus de cela nous avions à faire face à des conflits entre nos deux familles. Je sentais que:


«Cent épreuves tombent en même temps» («Faire souffrir son cœur et sa volonté») Hong Yin


Mais, au lieu de regarder à l'intérieur et de renoncer à mes attachements au cours de ces tribulations, je me plaignais sans cesse du Pratiquant A et je le mesurais constamment par rapport à Dafa, mais je ne le faisais pas pour moi même. Des partages à répétition n'ont rien changé, donc les conflits ont continué. Je me suis assise au bord d'un lac, les larmes aux yeux et l'amertume au cœur. À ce moment-là, c'était comme si Maître était à côté de moi et qu'avec compassion il m'a donné un signe. Comme il s'agit d'un chemin qui avance vers le ciel, c'est très difficile. Je me suis rendue compte qu'il me fallait renoncer à mes attachements parce que j'avais choisi la cultivation et que la cultivation est une affaire très sérieuse. Quand j'ai étudié la Loi en rentrant à la maison, j'ai lu comment faire au milieu des conflits et comment améliorer le xinxing, dans la leçon 4 du Zhuan Falun. Je connaissais bien ce texte, mais tout d'un coup ce texte me semblait étrange et j'avais vraiment honte. Je savais qu'il me rappelait le fait que je devais m'aligner avec l'enseignement du Maître et j'ai décidé de me changer.


À partir de ce moment, j'ai assumé plus de responsabilités dans le travail de la maison et je n'avais plus de regrets. J'ai manifesté plus d’intérêt pour la vie de mon mari. Je lui ai pardonné du fond du cœur et je l'ai aidé dans la résolution de toutes sortes de problèmes qu'il y avait dans sa famille. J'ai pris aussi un soin méticuleux de sa mère. Dès qu'il y avait un conflit, je me rappelais qu'il fallait être bonne et compatissante. Pour cette raison, tous les membres de notre famille chantaient mes louanges pour ce que je faisais et certains d'entre eux, ont fini par apprendre la vérité sur Falun Dafa; certains ont même reçu des bénédictions dans leur vie. Nous savions que c'était le résultat de la compassion du Maître et la vertu de Dafa. C'était vraiment comme Maître l'avait dit:


«La lumière de Bouddha illumine tout et rectifie toutes anormalités» (Zhuan Falun)


En tant que vraie pratiquante, je dois suivre les exigences de Dafa et regarder à l'intérieur jusqu’à ce que ça devienne automatique. Toute tribulation que je rencontre, aussi désagréable ou déplaisante qu'elle soit, je dois chérir l'occasion de me débarrasser de mes attachements humains. Je dois déloger mes attachements et tout mesurer selon la Loi et me rectifier, car les tribulations m'aident à élever mon niveau de cultivation. En fait toutes les mauvaises choses sont de bonnes choses.


Prendre la cultivation avec sérieux et croire en Maître et dans le Fa lors des tribulations.


Après notre mariage, nous n'étions pas très à l'aise financièrement. La famille du pratiquant A n'était pas riche et il nous a fallu donc compter sur son salaire et le mien. Mon beau-père avait des dettes, il nous fallait donc aussi aider sa famille.


Un jour, le pratiquant A m'a dit qu'il avait remarqué des problèmes dans les produits fabriqués par la compagnie où il travaillait. Son patron connaissait le problème mais n'avait informé personne. Au lieu de cela, il leur a demandé de faire des heures supplémentaires. D'autres pratiquants qui travaillaient dans la même usine n'était pas au courant. J'en ai discuté avec le Pratiquant A et j'ai dit que les pratiquants, où qu'ils se trouvent doivent être bons pour la société. Nous ne devrions jamais faire quelque chose qui pourrait apporter du discrédit à Dafa et faire du mal aux autres. La cultivation est une affaire sérieuse, donc en tant que pratiquants, nous devons être responsables envers la Loi et nous mêmes. Pour le bien des autres pratiquants dans la compagnie, le Pratiquant A a décidé qu'il ne quitterait pas son travail sans rien dire, mais qu'il irait avec d'autres pratiquants en parler aux chefs de la compagnie. Ensemble ils ont conseillé aux chefs de ne pas continuer à fabriquer ces produits, en leur expliquant «celui qui sème le discorde, récolte le discorde». Comme la direction de la compagnie ne voulait rien entendre, le Pratiquant A et les autres pratiquants ont quitté la compagnie. Le Pratiquant A était donc sans emploi et notre situation financière s'est détériorée. Mais néanmoins nous croyions en Maître et en Dafa.


Maître a dit:


«Même si le ciel s'écroulait, les pensées droites d'un pratiquant devraient restées inébranlables – c'est la cultivation.» (Traduction non officielle – de l'Enseignement de la Loi à la réunion des étudiants de l'Asie-Pacifique»)


Les choses que nous devons faire il faut les faire bien


Quand il a quitté son travail, il s'est passé plein de choses et j'avais parfois l'impression que les problèmes étaient eux-mêmes hérissés de difficultés. Le patron de la compagnie a fait courir des bruits comme quoi le Pratiquant A avait volé les intérêts de la compagnie en la quittant. Il y avait des opinions différentes parmi les pratiquants et parfois, ils nous traitaient selon leurs compréhensions erronées. Le Pratiquant A a commencé à chercher un nouveau travail mais sans succès. Peu de temps après, beaucoup de pratiquants locaux ont été arrêtés par le PCC. Je sentais parfois que mon propre champ n'était pas propre et j'en était très déprimée. Le Pratiquant A voulait trouver du travail le plus vite possible. À un certain moment, il pensait très fort à vouloir accomplir un travail. J'ai essayé de lui parler pour le calmer mais moi aussi, je me faisais du souci pour lui. Peu de temps après, le pratiquant qui l'aidait à trouver du travail a été arrêté. Plusieurs autres pratiquants qui étaient en contact direct avec nous ont aussi été arrêtés. La pression sur nous est devenue de plus en plus forte.


Extérieurement les difficultés étaient énormes. Nous savions clairement que le fait de renoncer à nos attachements lors des conflits, nous brisait le cœur, mais en tant que pratiquants nos pensées droites ne devraient pas flancher. Il fallait que chacune de nos pensées reste droites. Nous allions au groupe d'étude de la Loi local, partagions avec les pratiquants, faisions bien attention de coopérer avec les autres pratiquants et nous émettions des pensées droites de manière intensive. Quand nous voyions des mauvaises compréhensions ou des tendances mauvaises parmi les pratiquants nous faisions en sorte de partager avec les autres dans l'intention d'harmoniser notre seul corps. Petit à petit nous avons vu que notre champ dimensionnel était devenu plus clair, plus lumineux et en même temps les rumeurs ses sont tues.


Le Pratiquant A a laissé tomber l'attachement à trouver du travail et a passé plus de temps à étudier la Loi. La situation a commencé à changer et très rapidement il a trouvé un travail idéal. Nous savions que c'est le Maître qui avait causé ce changement. Quand le Maître a vu que nous avions élevé notre xinxing, il nous a aidé et a enlevé nos mauvaises matières.


Renoncer à l’égoïsme en cultivant, s'harmoniser comme un seul corps et s'élever ensemble avec les compagnons de pratique


Quand je me suis jointe au groupe d'étude de la Loi [Fa], j'ai trouvé la situation pas très optimiste. Le plupart des pratiquants étaient des intellectuels qui avaient formé depuis longtemps de nombreux concepts et notions par le biais de la science. Pour eux, il était très difficile de renoncer à l'idée de «voir c'est croire». En plus de cela, ils étaient nombreux à avoir très peur à cause de la persécution avec le résultat qu'ils n'étaient pas arrivés à sortir, ni à se joindre aux activités pour clarifier les faits. Quand aux documents de clarification, ils en étaient encore au stade, d' «attendre, compter sur les autres et demander à avoir des documents tout faits». Ils étaient nombreux à ne pas pourvoir assister régulièrement à l'étude du Fa. J'ai compris que c'était Maître qui avait arrangé que nous allions dans ce groupe pour que nous ayons l'occasion de partager avec ces compagnons de pratique et de s'élever ensemble.


Il y avait des pratiquants qui se plaignaient parce qu'ils pensaient que d'autres pratiquants les avaient trahis ou qu'ils leur avaient fait du tort. Bien qu'ils savaient que Dafa était bon, ils avaient du mal à renoncer à ces sentiments et n'arrivaient toujours pas au stade de croire fermement en Maître et en Dafa. Avec le Pratiquant A, nous avons parlé avec une pratiquante à qui nous avons dit que Maître s'était occupée d'elle tout le temps. Même au moment où elle avait des compréhensions erronées sur Dafa, le Maître lui faisait encore de petits signes. Nous nous sommes servis de nos propres expériences pour partager avec elle. Nous avons dit combien la cultivation est quelque chose de sérieux et qu'il nous faut marcher sur le chemin de la cultivation avec rationalité. Nous avons parlé aussi de la nécessité de renoncer aux attachements humains, la nécessité de beaucoup étudier le Fa mais pas en se servant des méthodes humaines. Nous l'avons encouragée à renforcer ses pensées droites. Après cet échange nous avons remarqué qu'elle semblait perdue dans ses pensées. Je pensais qu'il nous fallait continuer ce genre d'échange.


Dans notre groupe d'étude, la Pratiquant C venait d'une autre localité et elle avait une part de responsabilité dans la fabrication des documents. Elle faisait tout très vite, donc elle se faisait beaucoup de souci quand à l'état de notre groupe d'étude. Elle avait eu l'intention au début de conduire le groupe dans le travail de clarification. Après la lecture de Fa, chaque fois, elle nous parlait d'articles parus sur Minghui. Elle utilisait cette opportunité pour nous rappeler de suivre le rythme du processus de la rectification par la Loi, tout en faisant appel à sa propre expérience en faisant les trois choses. À partir de ce moment, la Pratiquant C a mis des documents de clarification à notre disposition ainsi que des billets de banque sur lesquels était écrit des renseignements. Elle nous disait d'en prendre la quantité que nous voulions. Je pensais que, puisque nous avions parmi nous la Pratiquante C, qui avait beaucoup d'expérience, notre groupe d'étude de Fa était bien sécurisé.


Pour cette raison j'ai déplacé toutes mes responsabilités sur la Pratiquante C, y compris la fabrication des documents de clarification, le partage avec les compagnons de pratique et le fait d'être la personne qui faisait remarquer les problèmes de cultivation. Sans m'en apercevoir j'étais devenue une de ces personnes qui «attendent, comptent sur les autres et prennent les documents déjà tout faits». J'ai renforcé comme ça mes attachements égoïstes, la dépendance et la recherche du confort. Les facteurs des forces anciennes ont vu cette situation et ont commencé à créer des séparations parmi nous. La Pratiquante C avait de grandes différences (d'opinions) avec le Pratiquant D et elle nous a informés qu'elle avait vraiment beaucoup à faire et pourrait bien n'avoir plus le temps de venir dans notre groupe d'étude du Fa.


Tout d'un coup, nous avions perdu notre source de documents. J'ai rendu visite à la Pratiquante C et je lui a demandé de ne pas se laisser émouvoir par des attachements humains et, j'ai essayé de la persuader de revenir dans notre groupe d'étude et de continuer à aider les pratiquants de notre groupe. Elle m'a parlé franchement de sa vie quotidienne et j'ai vu qu'elle avait vraiment beaucoup à faire en allant et venant entre plusieurs groupes d'étude de Fa. En plus de cela, elle se rapprochait des endroits où des pratiquants étaient détenus pour émettre des pensées droites. Elle fabriquait aussi des matériaux de clarification. Vraiment elle avait beaucoup, beaucoup à faire. En apprenant tout ça, je lui ai demandé si je pouvais l'aider. Elle m'a montré comment faire pour écrire des informations sur des billets de banque. D'abord il fallait laver et nettoyer les billets, les sécher, puis les étendre bien à plat. La démarche suivante était d'imprimer des informations de clarification de la vérité sur ces billets. Ensuite il nous fallait mettre de la paraffine sur les billets puis les attacher en liasse. Elle espérait que je pourrais l'aider dans ce travail. J'ai pensé aux pratiquants qui avaient été arrêtés pour avoir fait exactement cela. Est-ce que moi aussi, je me mettais en danger si j'aidais à faire ce travail. Très vite je me suis rendue compte que cette pensée procédait de mon égoïsme et le désir de me protéger. Vraiment je me devais de prendre ma part de cette responsabilité.


J'ai parlé avec la Pratiquante C en lui disant que je voulais l'aider. En rentrant chez moi, j'ai essayé d'imprimer des billets de clarification et le résultat a été plutôt bon. Je savais que c'était le Maître qui m'encourageait. Petit à petit, j'ai pris en charge cette responsabilité qu'avait endossée la Pratiquante C. La procédure suivie pour imprimer sur les billets de banque était également un processus de cultivation. Pour commencer, il me fallait toujours me rappeler que je ne devais pas faire mauvais usage de l'argent de Dafa. Il me fallait trier les billets, prendre ceux qui étaient trop usé, endommagé ou trop sale pour imprimer dessus puis ensuite les échanger pour avoir la même quantité en billet propre. Afin d'assurer une meilleur qualité, il m'arrivait souvent de parler avec mes outils de clarification, d'émettre des pensées droites et de leur faire la lecture. Donc chaque fois que j'imprimais, les choses se passaient bien. Je chérissais chaque billet comme s'il s'agissait d'une vie et le transformais en document portant de l'information sur Dafa. Je choisissais un contenu approprié puis je l'imprimais sur le billet.


Quand je voyais une tâche d'encre, je la nettoyais, la séchais et je réimprimais. En appliquant la paraffine, je prenais un soin méticuleux afin d'assurer que l'information de clarification de la vérité imprimé sur le billet reste bien fraîche même après qu'il ait circulé pendant un long moment. J'émettais également des pensées droites pour assurer que ce billet arrive bien aux personnes ayant une relation prédestinée. En tant que pratiquants, il ne doit pas y avoir de séparation entre nous, j'ai donc parlé avec les Pratiquants C et D. Je m'étais rendue compte que leur conflit s'était produit devant moi et je devais trouver en moi aussi la part qu'il me fallait relâcher. Dans le processus d'échange avec d'autres pratiquants, j'avais senti qu'il fallait rester fidèle à un seul principe. Je dois absolument être tolérante envers mes compagnons de pratique, ne pas les forcer à accepter mes opinions, ne pas faire des accusations contre eux, ni me plaindre d'eux et ne pas les regarder de haut. Le fait d'aider d'autres pratiquants est aussi un processus cultivation. Il faut nous débarrasser des attachements à l’anxiété, à la jalousie, le fait de compter sur les autres et l’égoïsme. Il faut aussi que nos paroles et nos actes soient guidés par Dafa, et que nous nous élevions avec les autres compagnons.


Bien nous cultiver afin d'apporter un avenir lumineux aux êtres.


Au cours du processus de la clarification de la vérité, je me suis rendue compte avec plus de clarté que si je ne cultive pas bien, je ne suis pas en mesure de remplir ma mission et de sauver les êtres. Parfois des occasions se présentaient mais soit que j'étais incapable d'ouvrir la bouche, ou soit quand je l'ouvrais, je ne réussissais pas à sauver les gens. Chaque pratiquant a la responsabilité d'un secteur. Ma compréhension était que chaque personne et chaque chose dans ma vie fait partie de mon secteur de responsabilité, par exemple: la localité où j'habite et ses alentours, mon lieu de travail, ainsi que les membres de ma famille et collègues. Avec mon travail, je rencontre énormément d'étudiants. Souvent j'ai voulu leur clarifier la vérité alors que j'étais totalement détendue avec eux mais j'étais incapable d'ouvrir la bouche et mon esprit devenait vide. Je savais que c'était une manifestation du manque d'attention à l'étude de Fa.


Un jour à la fin d'un semestre, j'ai clarifié la vérité dans une classe dont j'avais une bonne impression et j'ai parlé de choses comme l'évolution et de mystères toujours pas résolus. Mais très rapidement, j'ai eu une interférence. Plusieurs étudiants ont questionné ce que j'ai dit et ils ont ri de mes idées en disant qu'elles étaient différentes des idées officielles. Mon cœur a été touché. Il semblait que ces étudiants avaient eu des interférences de la part des facteurs pervers mais je n'ai pas réussi à me calmer et à émettre des pensées droites pour éliminer les mauvaises facteurs derrière eux. Au lieu de cela, j'ai été piégée dans mon côté humain et je suis tombée sous l'emprise de la colère et de l'émotion. Bien que je n'ai pas été emportée par une grosse colère, je n'ai pas été capable de finir d'expliquer tous les faits aux élèves, je n'ai fait qu'effleurer quelques uns. Après je sentais même qu'on m'avait mal traitée.


J'ai été bouleversée par cet incident et je me suis rendue compte que le fait de simplement clarifier la vérité était loin d'être suffisant. Au cours de ce processus nous devons aussi avoir de la sagesse afin de déverrouiller les cœurs des différents groupes de personnes. En même temps, il faut que notre bienveillance et patience soient grandes pour pouvoir faire face à des insultes soudaines et des attaques personnelles. Il ne faut pas nous laisser émouvoir mais continuer à sauver les êtres, maintenir une foi ferme dans Dafa pour ne pas perdre notre route. Si je cultive mal, la manifestation de mes attachements et réactions irrationnelles seraient un désastre pour les êtres. Pourquoi est-ce que je n'ai pas été capable de traiter ces problèmes avec sérieux? En fait, Maître en a parlé, il y a long temps:


«Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour clarifier la vérité, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour apporter le salut aux gens de ce monde, cela est justement pour un Éveillé d'établir sa Vertu majestueuse.»(«Rationalité» Essentiels pour un avancement diligent II)


En fait c'est moi qui avais tort. Après cet incident j'ai écrit un article en demandant pardon pour mes erreurs et je l'ai affiché là où tout le monde pouvait le voir. À partir de ce moment, j'ai montré la même sollicitude pour mes élèves que par le passé et j'ai continué à trouver des occasions de leur clarifier la vérité.


Il m'est arrivé que quand je clarifiais la vérité aux élèves, j'ai remarqué que ceux que l'on trouvait plutôt dissipés étaient ceux qui acceptaient la vérité le plus facilement. Ceci m'a prouvé que nous ne devons pas clarifier la vérité avec des idées reçues ou des attachements à traiter différentes personnes différemment. Parfois, quand nous clarifions la vérité, il nous faut être plus patient et plus bienveillant. Ce n'est que de cette façon que nous serons en mesure de délier les noeuds dans leurs cœurs. Ceci nous oblige à avoir un plus haut critère pour notre cultivation.


Un jour, dans une classe où je traitais du sujet de la culture traditionnelle chinoise, un élève a contré mon opinion et il a dit que la culture traditionnelle chinoise affaiblissait la Chine et la rendait, par conséquent, une cible facile pour être mal traitée par des pouvoirs étrangers. Un autre élève pensait qu'il perdrait la face s'il n'était pas capable de répondre à mes questions, donc il était très malheureux et très mécontent de moi. Après cela, ces deux élèves ne sont plus venus dans ma classe et ils ont assisté à une classe de formation. Plusieurs autres élèves ne venaient plus à mes cours pour des raisons diverses. Je me faisais du souci et j'ai supplié le Maître de m'aider et j'ai essayé de trouver un moyen pour que tous les élèves puissent m'entendre clarifier la vérité. Je savais aussi qu'il me fallait avoir de la bienveillance et montrer à chacun d'eux que je me faisais du souci pour eux et que je n'avais rien contre leurs prises de position.


Maître m'a aidée effectivement. Pour mon dernier cours, mes élèves étaient tous présents et j'ai saisi l'occasion pour leur clarifier la vérité autant que possible. J'ai déclaré avec patience comment l'idéologie du PCC avait fait du tort à notre nation et j'ai dit aussi la vérité sur la persécution du Falun Gong. Quand j'ai vu l'élève qui avait contré mon opinion, je l'ai encouragé à être quelqu'un de bien, doué d'une conscience dans notre société. Il en a été très touché et a répété à plusieurs reprises qu'il était d'accord avec moi. Il m'a remercié également de lui avoir dit ces choses et il disait qu'il se souviendrait de tout ce que j”avais dit. J'ai été contente parce qu'une autre vie avait été sauvée. J'ai remercié le Maître pour son aide. Quand j'ai vu l'élève qui avait été mécontent de moi, je lui ai conseillé d'être plus mûr et calme en traitant les problèmes de la société. Lui aussi a été ému et il a résolu des relations mauvaises de manière bienveillante. Avec l'aide de Maître j'ai aidé plusieurs douzaines de personnes à quitter le PCC et ses organisations affiliées.


L'année dernière j'ai pris un cours, où semblait-il, les enfants avaient un mauvais comportement et avaient un niveau de moralité très bas. Pour cette raison la classe n'était aimée par aucun de leurs professeurs qui la trouvait «perverse». J'ai mis en pratique les paroles de Maître et j'ai traité les élèves avec compassion et j'ai géré la classe sans avoir recours à des notions (préconçues) ou des ruses mais, j'ai fait mon enseignement avec patience et je m’intéressais à eux. Après avoir pris cette classe, les choses ont changé du tout au tout. Pour commencer, ils venaient tous en classe et ils manquaient rarement. Deuxièmement, tous essayaient de finir le travail que je leur donnais et ils se sentaient proches de moi. En dehors de la classe quand ils me voyaient même de loin, ils me saluaient tous en chœur. À la fin du trimestre, leurs notes aux examens dans le sujet que je leur avais enseigné étaient meilleures que dans les autres classes et pas un seul d'entre eux n'a raté son examen. Ils ont même eu les meilleures notes dans les autres matières. Certains d'entre eux m'ont dit que jamais personne ne leur avait montré de l'intérêt dans cet environnement jusqu'à ce que moi, je prenne en charge cette classe.


Quand je clarifiais la vérité, de nombreuses personnes la comprenaient et l'acceptaient. Il y avait des élèves qui, ayant appris la vérité, m'ont déclaré avec beaucoup de sérieux: «Je promets quitter le PCC et ses organisations affiliées». Plus tard, j'ai coopéré avec le pratiquant A pour envoyer des «sms» aux collègues et aux élèves. Peu de temps après j'ai appris que certains de mes élèves avaient raconté les faits à d'autres élèves. J'ai eu beaucoup de reconnaissance, pour la compassion du Maître et à la grâce de Dafa.


Parmi mes bons amis, certains avaient des problèmes à la maison. Quelqu'un, qui avait la réputation d'être quelqu'un de vraiment bien, a eu une liaison avec une autre femme et en conséquence, la famille était sur le point de se désagréger. Alors que je les aidais à trouver une solution, je leur ai apporté la vérité et la beauté de Dafa. Ces deux personnes, dotées chacune de fortes personnalités et en opposition totale, ont pris Dafa comme code de conduite. Cela les a aidés à résoudre bien des conflits. Mais pour autant, le monsieur restait incapable de renoncer à sa maîtresse, ce qui fait que la crise existait toujours dans leur famille. Le processus de médiation que j'ai joué dans leur conflit était aussi pour moi, un processus de cultivation. Avant de pratiquer le Falun Gong je haïssais le mal comme on hait un ennemi mortel donc j'étais indigné par le mal que cet homme avait fait subir à sa famille à cause de sa liaison avec une autre femme. Pour cette raison là, quand je lui ai parlé j'étais sous l'emprise de l'émotion. Je savais que ce n'était pas droit et j'ai essayé très fort de le comprendre. Je pensais que c'était quelqu'un de gentil et j'ai donc essayé de faire appel à sa gentillesse. Mais pas longtemps après ma médiation qui avait presque résolu le conflit, il a de nouveau émergé chez le couple puisque la femme pensait que son mari n'avait pas totalement oublié sa maîtresse.


D'un côté je me rendais compte qu'il fallait du temps pour résoudre ce conflit mais d'un autre côté peut être que cette autre femme avait une relation prédestinée et avait besoin d'entendre la vérité sur Falun Gong; j'ai donc ainsi décidé de lui rendre visite. Bien que j'avais cette pensée, mon côté humain lui faisait toujours des reproches. Ces notions m'entravaient et après en avoir parlé avec d'autres pratiquants, j'ai pensé qu'il fallait m'améliorer. Tous les êtres sont venus pour le Fa et le fait d'avoir une relation karmique avec mon ami pouvait se révéler être l'occasion pour elle d'apprendre la vérité. J'ai laissé tomber mes idées acquises sur aimer ou ne pas aimer et je lui ai écrit. En écrivant cette lettre j”améliorais sans cesse le choix des mots parce que je voulais qu'elle perçoive ma sincérité et lui donner une raison d'analyser le problème qui était en fait pour son propre bien. Elle m'a répondu et avec l'échange de correspondance qui s'en est suivi, j'ai remarqué petit a petit son désarroi et j'ai ressenti une vraie compassion pour elle. Elle a, enfin demandé pardon à mon ami et, les deux personnes ont mis un terme à une relation prédestinée mauvaise, avec une solution bienveillante sous la lumière de Bouddha. Quand la femme a vu son mari qui vivait de nouveau heureux avec son enfant, elle avait des larmes aux yeux.


Le Maître a publié plusieurs articles qui mettent tous l'emphase sur l'importance de bien se cultiver soi-même. Je pense que je dois étudier la Loi davantage et bien l'étudier et ainsi je peux exposer la grandeur et la beauté de Dafa par moi-même et bien apporter à tous les êtres, un magnifique futur.


Je cultive depuis un certain nombre d'années et le sens intérieur de Dafa, grand et immense, s'est déployé chaque fois que mon xinxing s'est élevé. Souvent j'ai senti que je n'avais pas cultivé du tout. Le Maître est tellement compatissant! Chaque fois que j'ai pu trouver ne serait-ce qu'un petit peu de mes défauts, le Maître m'a aidé à me hisser plus haut. Sans Maître, je n'existerais plus. Sur le chemin de la cultivation, nous sommes sortis petit à petit de la nature égoïste de l'ancien univers et nous avançons vers l'état de la divinité sous la protection compatissante du Maître et après avoir dépassé petit à petit notre peur. Ceci n'est pas un conte de fée mais un fait qui se produit ici et maintenant.


Aujourd'hui l'environnement de la cultivation en Chine est bien différent par rapport au passé mais il n'en est vraiment pas de même en ce qui concerne nos critères sur le diligence qui doivent être plus grands. J'espère que tous les pratiquants marchent sur le chemin arrangé pour eux par le Maître, qu'ils sont en harmonie avec ce que Maître souhaite, qu'ils sauvent davantage d'êtres et qu'ils deviennent vraiment la garantie en laquelle les êtres peuvent avoir confiance.


Merci Maître! Merci compagnons de pratique!



Traduit de l'anglais en France