Huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)


Maître estimé ! Compagnons de cultivation !


Je veux parler au Maître et aux compagnons de cultivation à propos d'être diligent dans l'étude de Fa et d'abandonner l'attachement à la peur malgré le harcèlement causé par ceux qui persécutent le Falun Gong. J'ai aussi été active en parlant du Falun Dafa aux agences qui persécutent les pratiquants, en créant un environnement de cultivation et en sauvant les êtres. En vérité, j'ai compris le principe que le Maître nous a donné il y a longtemps :


« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun)


J'ai commencé à comprendre ce principe après avoir lu :


« En réalité, les préparatifs sont faits, tout ce qui manque c’est que vous alliez faire les choses avec la pensée droite, mais vous n'avez justement pas cette pensée droite. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa »)


Je suis reconnaissante envers le Maître pour m'avoir guidée. Le 11 septembre, j'ai rêvé d'une enveloppe blanche. En me réveillant, j'ai compris que le Maître voulait que je partage ma compréhension de Fa.


Faire face à une leçon en étudiant le Fa diligemment


J'ai commencé la cultivation à l'automne 1998. Après que la persécution a commencé, j'ai mis plus d'accent à sauver les êtres plutôt que d'étudier le Fa. Après avoir écouté « Enseignement de la Loi aux pratiquants d'Australie » de 2007 et les Neuf commentaires sur le Parti communiste, j'ai compris que sauver les êtres était le point le plus important pour un pratiquant. J'ai passé des jours et des nuits à distribuer les Neuf commentaires. J'étais épuisée et j'étudiais le Fa seulement à l'occasion. Je n'ai pas tenu compte des commentaires des compagnons de cultivation comme quoi le travail pour Dafa n'était pas comme la cultivation. Quelques jours avant les Jeux Olympiques, j'ai été arrêtée et emmenée dans un camp de travaux forcés.


Au camp de travaux forcés, comme je n'avais pas cultivé diligemment, je ne pouvais pas garder la pensée droite et je n'ai pas pu faire face à la torture et au lavage de cerveau. En regardant en moi pour ces dernières années, j'ai commencé à comprendre profondément que sans une étudie diligente du Fa , je ne pourrais pas éliminer mes attachements.


J'ai rencontré un incident au camp de travail. Quand le criminel qui me surveillait était sur le point de me relâcher, j'ai demandé à un compagnon de cultivation un verset dans Hong Yin II)

. Le criminel m'a entendue, il a crié après moi et a dit au chef de police de me donner une leçon. Je n'étais pas contente de moi et je regrettais de n'avoir pas bien étudié le Fa quand j'étais libre de le faire. J'étais comme un poisson hors de l'eau. Je me suis dit : « Maître ! Je dois quitter cet endroit et je n'écouterai pas les forces anciennes. En progressant, je chérirai chaque seconde que je peux pour étudier le Fa et sauver les êtres. » Avec l'aide du Maître, j'ai pu quitter le camp de travail après quelques mois.

Étudier le Fa et sauver les êtres


Après mon retour chez moi, j'ai étudié le Fa diligemment. En l'espace de deux mois, j'ai récupéré des conséquences négatives du camp de travail et je sauvais activement les êtres. Je me suis souvenue de ma promesse dans le camp de travaux forcés. Pendant des années j'ai étudié le Fa dès que c'était possible, utilisant chaque minute efficacement. Je faisais la lessive pendant que je préparais le repas du soir. Je pensais que puisqu'on devait trouver du temps pour sauver les êtres, toute perte de temps équivaudrait à un échec pour sauver une personne.


Après l'étude de Fa, j'étais paisible et capable de regarder à l'intérieur et trouver mes attachements. C'était devenu facile de sauver les êtres. Sans l'étude de Fa, je manquais de courage pour sauver les gens et quand je clarifiais les faits sur le Falun Dafa aux gens, ils pouvaient soit ne pas écouter ou me rapporter à la police. J'ai copié et récité le Zhuan Falun pendant des années. Sa puissance s'est manifestée à travers moi et j'ai sauvé beaucoup de gens. Mes enfants m'appuient afin que je n'aie pas à travailler et puisse me concentrer sur ma cultivation et le salut des êtres. Ma compréhension est que l'étude de Fa m'a aidée à sauver des êtres et inversement plus je sauve de gens, plus je comprends le Fa. Ces deux activités ensemble créent un cycle positif.


Un jour après le repas de midi, j'étais sur le point de lire un livre quand j'ai senti une force me poussant à sortir pour clarifier les faits sur le Falun Gong. Alors j'ai rassemblé des documents sur le Falun Gong et pris l'autobus pour aller dans une usine textile rendre visite au directeur, un de mes amis.


Il y avait plus de 20 personnes dans l'autobus, alors j'ai parlé sur le Falun Gong à une personne assise à côté de moi. À haute voix, j'ai dit que la raison pour laquelle il y avait tant de catastrophes naturelles et de catastrophes causées par l'homme c'est que notre niveau moral s'est abaissé. J'ai dit : « Chaque famille a sa propre façon de vivre et les pays ont leurs lois. Le Ciel a ses lois, lui aussi. » Puis j'ai mentionné certaines choses des Neuf commentaires et ce qui s'était réellement passé durant l'incident de l'auto-immolation sur la Place Tian An Men. J'ai expliqué : « Ces atrocités dont le Parti communiste chinois (PCC) est responsable ont en fait décidé sa destruction. Afin d'être sauvé, on doit démissionner du PCC. Souvenez-vous que le Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Quand le malheur s'abat sur le PCC, vous ne serez pas détruit avec lui. »


Une personne m'a demandé quel était mon niveau de scolarité vu mon raisonnement. Je lui ai répondu que je n'avais fait que l'école primaire, mais le Maître m'a donné la sagesse d'expliquer les faits, et tous ceux qui comprennent les faits seront sauvés. Tout le monde dans l'autobus est venu prendre la documentation et a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. C'était en hiver, mais j'avais chaud et mon visage était rouge parce qu'il y avait la force d'une puissante énergie autour de moi. En sortant du bus, les passagers voulaient me remercier, mais je leur ai dit qu'ils devaient remercier le Maître, parce que je ne faisais que réaliser le vœu du Maître.


À l'usine, mon ami a pris le DVD et a aussi fait les trois démissions. D'autres employés ont aussi accepté de démissionner. Dans l'autobus du retour, j'ai parlé à chaque passager, un à la fois, et tous ont fait les trois démissions. J'ai donné à chaque personne une amulette (1). Je suis vraiment reconnaissante envers le Maître qui m'a offert une telle occasion de sauver les êtres.


J'ai pris l'autobus régulièrement pour aller à la campagne, afin que je puisse clarifier les faits dans cette région. Beaucoup de chauffeurs d'autobus et de billettistes me connaissent très bien maintenant et me donnent un grand appui dans ce que je fais. Certains chauffeurs suspendent même des amulettes dans leur autobus. Quand l'autobus est plein de monde, c'est difficile de distribuer les dépliants. À ce moment-là, les billettistes distribuent gentiment les dépliants pour moi. Un billettiste a dit aux passagers : « Veuillez la laisser passer afin qu'elle sauve les gens. Sauver les gens est crucial. » Avec leur soutien, en général tous les passagers dans l'autobus acceptent de faire les trois démissions et cela a lieu toute l'année. Quand les passagers descendent de l'autobus, ils me disent : « Que la paix soit avec vous aussi! » Je réponds : « Que la lumière de bouddha vous illumine ! »


En arrivant dans un lieu de rendez-vous à la campagne, il y a généralement une grande quantité de personnes. J'ai pu leur clarifier les faits un par un. Ils étaient tous assez réceptifs à ce que je devais leur dire. Même si j'avais plus de 100 dépliants, ce n'était pas suffisant. Le rassemblement avait l'air d'être celui d'une grande famille. Je ne pouvais pas sentir la présence de la perversité et la seule pensée que j'avais était de sauver les êtres. Cette région a été sauvée des forces anciennes.


Diffuser Shen Yun


Le spectacle de Shen Yun Performing Arts, développé par le Maître pour sauver les êtres, ne peut pas être vu en Chine, alors nous distribuons des DVD du spectacle. Parfois je prenais plus de 100 DVD de Shen Yun avec moi et les donnais à chaque personne que je rencontrais. Je faisais aussi un signe de la main, avec un DVD, aux voitures qui passaient. Beaucoup d'entre eux se sont arrêtés pour le prendre. Je leur souriais et leur disais : « Je vous souhaite un bon voyage. C'est le plus beau spectacle du monde. N'oubliez pas de le passer à vos amis et proches après l'avoir vu. » Ils me remerciaient.


J'étais près d'un bâtiment en construction entouré d'une clôture. J'ai crié de l'extérieur de la clôture : « Voulez-vous le DVD qui peut sauver les gens ? » Un travailleur est descendu du second étage. Je lui ai demandé de voirr combien de personnes voulaient le DVD. Ils en voulaient tous un. Dans un site de construction, je distribue généralement des dizaines de DVD.


J'ai vu trois autobus dans une gare routière. Je suis montée dans chaque autobus pour distribuer les DVD. Un des billettistes m'a demandé si le DVD venait du Falun Dafa. J'ai répondu : « Quand vous l'ouvrirez chez vous, vous le saurez. Est-ce que le Falun Dafa vous a traité injustement ? » J'étais vraiment bien à l'intérieur de moi en voyant toutes ces personnes emporter le DVD chez eux.


Les avantages par rapport au salut des êtres


Ma sœur m'a donné deux très gros sacs de légumes. Je ne pouvais pas manger autant. Un couple est arrivé et a indiqué qu'il était disposé à acheter les légumes. Je leur ai demandé combien ils allaient payer. Ils ont dit : « 50 cents la livre. » Je leur ai dit que le prix en cours était 80 cents la livre et alors ils ont accepté d'augmenter leur prix à 60 cents. J'ai accepté parce que je voulais qu'ils fassent les trois démissions. Pour pouvoir porter un gros sac, ils ont dû le faire à deux. Je leur ai dit les faits sur le Falun Dafa et ils étaient disposés à faire les trois démissions. Quand je suis retournée chez moi pour trouver mon DVD de Shen Yun, ils essayaient de peser les légumes. Quand je suis retournée avec un DVD, l'homme enlevait les poids de sa balance. Je leur ai demandé combien les légumes dans le sac pesaient. Il a dit : « 50 livres », ce qui n'était pas vrai car il y avait entre 30 et 40 paquets de légumes et chacun pesait trois à quatre livres. J'étais très furieuse.


À ce moment-là, je me suis souvenu des paroles du Maître :


« La difficulté est de perdre en toute connaissance et toute conscience les avantages des gens ordinaires; face à vos intérêts vitaux, êtes-vous affecté intérieurement? » (Zhuan Falun)


Ces gens ont démissionné du PCC. Si j'avais discuté avec eux, ils n'auraient pas pris le DVD. Je me suis dit : « Entre le salut des êtres et la perte des avantages, lequel dois-je choisir ? Bien sûr, je ne dois pas me faire du souci pour une petite perte. » J'ai dit au monsieur : « Frère, ça me va 50 livres. » Il m'a donné 30 yuans, et je lui ai donné le DVD. Ils étaient très contents et étaient prêts à partir. Je leur ai dit : « Quand vous aurez fini de visionner le DVD, n'oubliez pas de le passer aux amis et aux proches. Cela apportera la sécurité et le bonheur. Si je n'avais pas étudié Dafa, je ne vous aurais pas vendu les légumes. Je suis certaine que vous comprenez. » Ils ont continué à me remercier alors qu'ils partaient. Plus de dix jours après cet événement, mon visage était resté chaud et avait très bonne mine. Les compagnons de cultivation m'ont dit que j'ai sûrement amélioré mon caractère.


La maladie devient une grosse épreuve


L'an dernier, en juillet, ma mère, qui était septuagénaire, est tombée et s'est blessée. Elle est devenue paralysée et était incapable de s'occuper d'elle-même. J'étais la seule à m'occuper d'elle jour et nuit pendant plus de trois mois. Le troisième mois, elle semblait perdre connaissance et revenir à elle. Elle m'appelait toutes les trente minutes la nuit, appelant mon nom jusqu'à ce que je me réveille. Pendant plusieurs jours, je n'ai pas pu dormir. Je lui ai expliqué que les esprits pervers essayaient de nous persécuter, et qu'en tant que pratiquante, elle ne devait pas permettre cela. Elle m'a comprise, mais ensuite elle a encore oublié. Il y a eu une période pendant laquelle je suis sortie pour clarifier les faits pendant trois heures environ. Quand je suis retournée à la maison, elle avait mouillé le lit. Je ne pouvais pas étudier le Fa, faire les exercices ou émettre la pensée droite sans être perturbée. J'étais très fatiguée et j'avais mal à la tête. Les paroles suivantes ont cependant surgi dans mon esprit :


« C’est pourquoi nous devons cultiver et pratiquer dans cet environnement si compliqué et être capables d’endurer la souffrance dans la souffrance, en même temps, nous devons encore avoir le coeur de grande patience. » (Zhuan Falun)


J'ai compris que je devais regarder à l'intérieur pour trouver la raison, parce que pour un pratiquant, il n'y a pas de hasard. Je me suis rappelée qu'avant que ma mère tombe malade, elle avait l'habitude de me dire ce que les personnes dans le passé croyaient et ce que mon père avait l'habitude de dire. J'étais en colère et lui ai dit qu'en tant que pratiquante, elle devait mémoriser ce que le Maître avait dit. À cause de ma critique, elle s'est tue toute la journée. Un jour, ma mère était assise derrière moi et nous faisions le cinquième exercice. Lorsque je suis entrée dans la tranquillité, je l'ai vue assise devant moi et les mots « compagnon de cultivation » sont apparus sur son revers droit. Le Maître me rappelait que je devais traiter ma mère comme une pratiquante et avec compassion.


Quand ma mère est revenue à elle, elle a tenu ma main et dit : « Mes jours sont comptés. Je suis un fardeau pour toi et j'ai un effet négatif sur le salut des êtres. Je ne veux pas faire cela et j'ai demandé au Maître de me laisser partir. Ta mission de sauver les êtres vivants est importante. J'ai donné à chaque famille dans notre village des documents de clarification de la vérité, mais je ne leur ai pas demandé de faire les trois démissions. J'espère que tu pourras faire cela pour moi. C'est mon dernier souhait. » J'ai pleuré et promis de faire cela pour elle.


Je n'ai pas pu étudier le Fa pendant une assez longue période et je n'étais pas consciente qu'un pratiquant et moi étions surveillés. Une pratiquante âgée dans notre village voulait un exemplaire du Zhuan Falun et un enregistrement audio de Fa. Comme ma mère était gravement malade, je me suis dépêchée de lui apporter un exemplaire de chaque et je suis retournée chez moi tout de suite. Le lendemain, j'ai appris que ces deux choses avaient été confisquées par la police. Je n'étais pas contente. Ma mère est morte le jour suivant. Je n'ai pas pleuré, mais j'ai regretté de n'avoir pas fait amende honorable pour l'avoir critiquée.


J'aimerais rappeler aux compagnons de cultivation ayant des parents âgés qu'il est important d'être compatissant. Les personnes âgées sont plus enclines à s'accrocher aux conceptions humaines. Cela prend du temps de comprendre le Fa et d'enlever graduellement les attachements. De plus, tout problème que nous rencontrons est quelque chose d'important pour notre cultivation.


La clarification est nécessaire quand il y a un problème


Un pratiquant a remarqué que j'étais sous surveillance et a suggéré que je déménage. J'ai pensé que c'était peut-être un arrangement des forces anciennes. Pendant que j'étais assise dans le calme dans la position du lotus, j'ai vu un jeune et grand policier devant ma maison. Quand il m'a vue, il était embarrassé et a tourné la tête. Il m'est venu à l'esprit que je devrais lui demander d'entrer afin que je puisse lui clarifier les faits sur le Falun Dafa. Quand je lui ai dit d'entrer, je me suis réveillée. À ce moment-là, mes pensées droites étaient fortes et j'ai décidé que ce n'était pas nécessaire de déménager.


Clarifier les faits au bureau responsable de la persécution des pratiquants


En général, nous clarifions les faits quand il y a un problème. Cela ne me dérange pas que je sois sous surveillance. Cependant, ce n'est pas bon pour les autres pratiquants, mais je voulais apporter une lettre au poste de police pour clarifier les faits et récupérer l'exemplaire du Zhuan Falun.


Ma mère est décédée tout récemment. Je n'ai pas étudié le Fa diligemment pendant une longue période. Je ne savais pas comment commencer à écrire, alors j'ai commencé à étudier le Fa, émettre la pensée droite et demander au Maître de me guider. L'objectif était de sauver les policiers, arrêter la persécution et offrir un meilleur environnement pour clarifier la vérité.


Après trois jours, j'ai su quoi écrire. J'étais capable de décrire la compassion et la dignité et de modifier ma lettre quelque peu selon les suggestions des compagnons de cultivation. Quand le brouillon final fut terminé, je l'ai copié sur du bon papier. Un pratiquant qui est un enseignant m'a dit : « Tu as seulement une éducation primaire et tu ne devrais pas être capable d'écrire une telle lettre. C'est sûrement le Maître qui t'a guidée. » J'ai répliqué avec ces paroles :


« Si les disciples sont emplis de pensées droites


Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »


(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin (II))


Je voulais apporter la lettre au chef de police et au secrétaire du comité politique et judiciaire. Dans la lettre, j'ai inclus mon expérience dans le camp de travaux forcés, un DVD sur le choix entre le bien et le mal, un livre sur les prophéties, un livret sur le prélèvement d'organes des pratiquants de Dafa. J'ai décidé de livrer le paquet moi-même. Un groupe de pratiquants a émis la pensée droite. Un membre de notre groupe a vu un dragon rouge malade cernant le poste de police. Vers 9 h, le dragon s'est brisé en deux morceaux et est tombé. Quand nous coopérons, notre pouvoir est puissant.


Au bureau de police, un garde a appelé le chef de police, expliquant qu'une pratiquante de Falun Dafa était venue le voir. Quand il a demandé mon nom, je lui ai donné mon vrai nom. Le chef a répondu qu'il était très occupé avec les réunions et ne pouvait pas me voir. J'ai dit au garde qu'il bénéficierait en lisant la lettre. Je lui ai parlé des trois démissions et lui ai donné un DVD de Shen Yun et une amulette. J'ai dit que je reviendrai dans quelques jours.


Dix jours plus tard, je suis retournée au bureau de police. Le garde avait l'air inquiet. Je lui ai dit de se détendre et lui ai demandé si le chef était libre. Il a répondu que le chef était dans une réunion. J'ai dit : « Dites-moi la vérité. Est-il dans une réunion ou il ne veut pas me voir ? Essayer de sauver des gens est une affaire sérieuse. » Il a dit : « Attendez une minute, s'il vous plaît » et est entré dans le bâtiment. Plus tard, un homme dans la quarantaine est apparu et a déclaré : « Pourquoi êtes-vous ici ? » J'ai répondu : « Je veux voir le chef. » Il a dit : « Vous avez distribué des dépliants partout. Maintenant, vous êtes assez brave pour nous apporter cette lettre. Vous êtes chanceuse que le chef ne vous ait pas arrêtée. Maintenant, vous êtes ici encore. N'avez-vous pas peur d'être arrêtée ? » J'ai répondu : « L'enseigne sur votre édifice indique « Bureau de police du peuple ». Pourquoi ne le changez-vous pas pour « Bureau d'arrestation » ? De toute façon, je ne suis pas ici pour moi. Je veux vous dire de ne pas être le bouc-émissaire du PCC. Arrêtez de participer à la persécution afin que quand le malheur frappe, vous et votre famille serez en sécurité. Vous voulez m'arrêter pour cela ? » Il a ri et dit : « Partez maintenant. Le chef ne veut pas vous voir. »


En quittant le bureau de police, j'ai continué à distribuer des brochures et dépliants sur le Falun Gong. Les agents de police dans l'édifice m'ont vue, mais n'ont rien dit. La vérité est que lorsque nos actions sont conformes au Fa, nous sommes protégés. Nous ne sommes pas jugés sur le niveau humain. Aucun policier ne me surveille maintenant. Quelques mois plus tard, j'ai envoyé une autre lettre, quatre DVD et une brochure au poste de police local. Dans la lettre, j'ai demandé au chef de considérer le remboursement de toutes les amendes aux pratiquants. Le policier à qui j'ai parlé a aussi fait les trois démissions.


Aujourd'hui la rectification par Fa a éliminé de nombreux esprits pervers. Il y a quelques années les choses n'auraient pas été si faciles. Au début de 2011, tous les pratiquants dans notre région qui ont été arrêtés pour avoir clarifié la vérité sur le Falun Dafa ont été relâchés le même jour. Les gens semblaient se réveiller. Je continue à émettre la pensée droite pour éliminer les esprits pervers qui contrôlent les policiers. Je veux sauver tous les policiers dans notre région et j'espère que la persécution cessera. J'ai senti que j'étais un être immense quand j'ai émis la pensée droite.


Apporter le Falun Dafa dans des régions éloignées


J'ai appris que dans les régions montagneuses, il n'y a personne pour parler du Falun Dafa aux gens. Dans plus de 40 faubourgs et villages, il y a très peu de pratiquants. Beaucoup de gens dans des régions éloignées n'ont pas entendu parler de Dafa. J'étais mal à l'aise à l'idée de visiter ces villages éloignés, mais je savais que d'innombrables vies étaient en jeu. J'ai décidé d'étudier le Fa, de développer des pensées droites plus fortes et de demander au Maître de me guider.


J'ai commencé à visiter des villages éloignés en février de cette année, et à ce jour, j'en ai visité 17 d'entre eux. Il y a environ 800 familles dans les plus grands villages et entre 100 et 200 dans les plus petits villages. En général, je distribue plus de 300 brochures et plus de 100 DVD dans un village.


Par prudence et pour être libre d'interférence, j'étudie toujours le Fa et j'émets la pensée droite avant d'aller dans un village. Le soir, je m'assois en position du lotus et je joins mes mains. J'essaie de dire au côté conscient de chaque famille qu'elle doit respecter le Maître, Dafa et moi, car j'ai été envoyée par le Maître pour les sauver. Ils doivent chérir le DVD et les documents de clarification de la vérité pour éviter de créer du karma.


Un matin, j'ai mangé très peu et je suis allée d'une famille à l'autre pour leur donner un DVD sur le Falun Dafa. Si personne n'était à la maison, je poussais la brochure sous la porte. Ils me demandaient habituellement d'où je suis et je leur disais que je venais d'un village local. Ils étaient satisfaits de ma réponse. Ces gens sont simples, honnêtes et disposés à croire au bouddha et aux divinités. J'ai dit à une dame âgée de réciter : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Alors que je quittais son domicile, elle récitait encore ces mots. Ce village est à mi-chemin d'une montagne. C'est difficile de s'y rendre. Beaucoup de familles m'ont offert de l'eau et de la nourriture, mais j'ai refusé. Vers 14 h de l'après-midi, je suis arrivée à une maison où il y avait une petit fête. Je me suis assise et après avoir bu de l'eau, j'ai commencé à leur clarifier les faits. Un homme a dit : « En janvier de l'année dernière, je prenais un verre avec quelqu'un et il m'a dit que son ex-épouse était une pratiquante. Il a fait ses éloges parce qu'elle n'a pas renoncé à sa croyance malgré les tribulations qu'elle a souffertes. » J'ai répondu : « Monsieur, je suis la femme dont vous parlez. » Ils étaient étonnés. L'homme a pris un bol de nouilles et voulait que je les mange. L'hôte s'est approché et les larmes aux yeux, il a tenu mes mains : « Madame, vous avez beaucoup souffert. Pourquoi ce gentil monsieur a-t-il divorcé de vous ? » Pour éviter d'être émue par des gens ordinaires, j'ai répondu : « C'est le PCC qui a brisé ma famille. Maintenant, mon seul espoir est que tout le monde dans les villages dans notre région soit sauvé. » Ils ne voulaient pas que je parte sans avoir mangé les nouilles. À part une personne, tout le monde a pris le DVD et fait les trois démissions.


Dans un autre village, j'ai clarifié les faits sur le Falun Gong pendant toute la matinée. Vers midi, j'ai vu une foule. Alors, je suis allée pour parler des trois démissions et leur donner le DVD. Soudain, un homme dans la quarantaine a couru vers moi du côté nord en criant : « Sœur ! Gardez un DVD pour moi. » Je lui ai dit que je le ferai certainement et qu'il n'avait pas besoin de courir. Il m'a expliqué qu'il a vu la brochure que j'ai laissée à son domicile et qu'il en aimait le contenu. Il a aussi pris note qu'il pouvait obtenir un DVD seulement en personne. C'est pourquoi il a couru vers le bas de la montagne. Il a fait les trois démissions de bon cœur. C'est difficile de décrire combien j'étais reconnaissante envers le Maître.


Un jour, vers midi, j'étais sur une montagne et j'ai vu beaucoup d'ouvriers retourner chez eux en groupes de huit ou neuf. Je leur ai donné le DVD sur les Neuf commentaires. Après avoir compris ce que je disais, ils ont tous utilisé leur vrai nom pour faire les trois démissions. Ils m'ont invitée à prendre le repas du midi, mais j'ai refusé. Après les avoir quittés, j'ai marché une assez bonne distance lorsque je me suis retournée et j'ai vu qu'ils continuaient encore à me faire des signes et à crier : « Faites bien attention à vous ! Soyez en sécurité ! » Mon visage était couvert de larmes, et j'ai répondu à haute voix : « Merci à vous tous ! Allez prendre votre repas à la maison maintenant ! » Merci Maître.


Un jour, je clarifiais les faits à une dizaine de personnes à l'extérieur d'une entreprise. Quand j'ai terminé, une femme m'a étreinte et dit : « Vous êtes la meilleure femme dans ce monde. »


Dans un village où plus de 40 ouvriers venant d'autres provinces mangeaient, je leur ai parlé en mandarin : « Que la paix soit avec vous tous ! Puisque vous travaillez hors de votre province, je suis sûre que les membres de votre famille veulent que vous soyez en bonne santé. C'est vrai, n'est-ce pas ? » Ils étaient tous d'accord. Après leur avoir dit les faits sur le Falun Dafa, la majorité d'entre eux ont fait les trois démissions et pris les brochures et un DVD. Ils m'ont aussi invitée à manger avec eux, mais j'ai refusé.


Je viens de vous donner seulement quelques exemples. Il n'y a pas assez de place pour tout raconter.


Merci pour la protection du Maître


Un jour, aux informations, on avait prédit un ouragan. Il pleuvait déjà et je portais un par-dessus pour distribuer des dépliants dans un village. Vers la fin de la matinée, j'avais distribué plus de 300 dépliants. Puis la pluie a cessé, et les gens sont sortis dans la rue. J'ai commencé à leur conseiller de faire les trois démissions. Certains m'ont dit de se joindre à eux et je leur ai dit que ce n'était pas nécessaire de se dépêcher. Durant un très court laps de temps, plus de 100 DVD ont été distribués. 90 pour cent des gens ont fait les trois démissions. Il n'y a eu aucun ouragan.


J'étais dans un village vers 15 h et j'attendais l'autobus pour retourner chez moi. Une pluie fine tombait. Quand je suis montée dans l'autobus, une grosse pluie a commencé à tomber et n'a pas cessé lorsque je suis arrivée chez moi. J'ai eu l'occasion de parler aux gens dans l'autobus, et la majorité d'entre eux ont fait les trois démissions. J'étais reconnaissante envers le Maître pour cet arrangement.


Il y a eu aussi quelques situations moins favorables. Pendant que je distribuais les petites brochures, un homme d'âge moyen est venu et a demandé avec un ton coléreux ce que je faisais. J'ai souri et dit que j'apportais la paix et le bonheur aux gens. J'ai marché vers lui et dit : « Monsieur, pourquoi est-ce que vous n'êtes pas content ? Vous ne me reconnaissez plus ? » Il a commencé à sourire et dit qu'il ne pouvait vraiment pas se rappeler. J'ai répondu : « Ce n'est pas grave si vous ne vous souvenez pas. Laissez-moi vous dire quelques faits. » Quand j'ai terminé, il a accepté de faire les trois démissions.


Je parlais à un homme âgé de 30 ans et j'étais sur le point de lui donner un DVD sans savoir qu'il était un policier. Il a dit avec colère : « Vous contrez publiquement le PCC. Voulez-vous que je vous rapporte ? » Il allait utiliser son téléphone cellulaire quand une pensée a surgi dans ma tête m'indiquant que je ne devais pas le laisser se nuire à lui-même. Je lui ai répondu : « Jeune homme, vous avez l'air d'être un homme formidable. Le DVD que je vous ai donné ne vous a rien coûté. Je veux tout simplement qu'il apporte à vous et votre famille la paix, le bonheur et un brillant avenir. Je ne crois pas que vous vouliez rapporter une personne qui vous veut du bien. » Il a dit : « Vous êtes très brave et vous n'êtes pas inquiète d'être arrêtée. » J'ai répondu à voix basse que le poste de police a obtenu plus de DVD que lui parce qu'ils voulaient être sains et saufs aussi. Il a dit : « Vous pouvez partir maintenant, mais soyez prudente. »


Des gens qui ont été sauvés apparaissent dans un rêve pour m'encourager


Je me souviens clairement d'un rêve dans lequel j'étais dans une prairie et les gens étaient habillés comme des Mongols. Ils m'ont dit que j'étais leur roi. Ils m'accueillaient et voulaient que je mange la nourriture qu'ils avaient déjà préparée. Ensuite, un homme et une femme dans la vingtaine sont venus et m'ont demandé d'attendre un fruit spécial qu'ils avaient été cherché à plus de 200 milles d'ici. Avant qu'ils reviennent, l'alarme de mon réveil a sonné. Quand je me suis réveillée, j'avais de la difficulté à me calmer. Je savais que le Maître voulait m'encourager pour me laisser voir les êtres que j'avais sauvés. Aller chez chaque famille dans un village dans une région montagneuse est ardu. Chaque fois que je retourne chez moi, je dois me reposer pendant une journée entière avant que je puisse y aller encore. Parfois je me disais qu'il y avait certainement d'autres endroits où je pourrais aller clarifier les faits, mais une autre pensée surgissait tout de suite :


« À chaque passe, à chaque adversité se pose la question de savoir si vous allez vous élever ou chuter. » (Zhuan Falun)


J'ai compris qu'essayer d'avoir un travail plus confortable était un attachement qu'on devrait abandonner.


Avancer en tant qu'un seul corps


Je sais quelles sont mes compétences. J'avais l'habitude de penser que lorsque le Maître reviendrait en Chine, je serais satisfaite si je pouvais dire : « Maître, j'ai fait de mon mieux ! » Depuis, je fais toujours ce qui est conforme au Fa. Un pratiquant d'une autre ville m'a dit : « Tu ne devrais pas sauver les êtres toi seule. Essaie d'emmener d'autres pratiquants qui ne savent pas comment faire afin que davantage de pratiquants puissent sauver des êtres. » J'étais complètement d'accord avec lui. De retour chez moi, j'ai discuté de cette question avec un autre pratiquant. Nous avons emmené des pratiquants qui voulaient apprendre comment nous procédions pour sauver les êtres. Tout d'abord nous leur avons demandé d'émettre la pensée droite alors qu'ils nous regardaient. Maintenant, ils ont tous appris et savent comment sauver les êtres.



Heshi


Note : (1) Amulettes – En Chine, les pratiquants « clarifient la vérité » parfois en donnant aux personnes quelque chose de petit à porter ou chérir, avec quelques mots leur rappelant que Dafa est bon.



Traduit de l'anglais au Canada