Nom : Liu Yunchao (刘运朝)
Genre : Masculin
Age : 56 ans
Adresse : Inconnue
Profession : Inconnue
Date du décès :7 juillet 2012
Date de la dernière arrestation : 5 juillet 2009
Dernier lieu de détention : Prison Fanjiatai (范家台监狱)
Ville : Wuhan
Province : Hubei
Persécution subie : Travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, injections forcées /administration de drogues, passage à tabac, suspension, emprisonnement, confinement en isolement, torture, extorsion, mise à sac du domicile, interrogatoire, détention
(Minghui.org) A 19 heures, le 7 juillet 2012, le pratiquant de Falun Dafa M. Liu Yunchao de Wuhan est décédé à l’age de 56 ans. M. Liu a été mentalement et physiquement maltraité pendant de nombreuses années. Avant sa mort, il avait perdu quasiment entièrement la vue, ne pouvait plus parler et était inconscient. Son corps portait de nombreuses cicatrices suite aux coups endurés en prison. Ses jambes, ses mains son dos étaient couverts de bleus. M. Liu a été incarcéré dans la prison Fanjiatai pendant trois ans, où il a été torturé et où il est presque mort. On soupçonne qu’il a été soumis à l’administration forcée de médicaments.
M. Liu Yunchao avant la persécution
De nombreux crimes ont été commis dans la prison Fanjiatai, canton de Shayang, province du Hubei. Six pratiquants de Hubei y ont été assassinés : M. Zheng Handong de la ville de Huanggang, M. Chen Qiji de la ville de Jingzhou , M. Xing Guangjun de la ville de Xiangfan, M. Jiang Zhongyin de la ville de Huanggang, M. Guo Zhengpei de la ville de Xiaogan, et M. Zheng Zhong de la ville de Huanggang. L’administration de médicaments a été largement utilisée par les gardiens. Ils ont utilisé divers types de drogues, y compris des teintures, de la colle et de la poudre. De nombreux pratiquants emprisonnés ont été victimes de l’administration de drogues. En conséquence, ils souffraient de défaillance organiques, de symptômes de désordres nerveux, de défaillance du système excrétoire et digestif, de problèmes de peau, et ainsi de suite.
M. Liu Yunchao a été battu, torturé et est presque mort dans la prison Fanjiatai
En avril 2009, M. Liu a été illégalement condamné à sept ans de prison par le tribunal du district Xialu, agglomération de Huangshi. Il a fait appel et le tribunal de Huangshi a ramené sa peine à trois ans, sans procès.
En août 2009, M. Liu a été placé dans la Quatrième salle de la prison Fanjiatai. Le gardien Xiao Tianbo était très vicieux. Il est personnellement responsable du décès de trois pratiquants. Il a menacé M. Liu, disant : " Si tu ne te " réformes pas, et n’abandonnes pas ta croyance, tu ne vivras plus de journées agréables." C’est sous ses ordres que M. Liu a été battu et torturé.
Reconstitution de torture : Coups violents
Le 24 juillet 2010, Xiao Tianbo et le chef des gardes, Deng, a demandé au responsable des prisonniers, Luo Dan, de battre les pratiquants. Luo était un voyou emprisonné pour des crimes violents. Dans la soirée, il a d’abord organisé un groupe de prisonniers pour leur faire battre le pratiquant M. Wang Delin, entraînant son alitement. Puis, il a dirigé sept ou huit prisonniers à battre brutalement M. Liu Yunchao. Alors qu’ils le bourraient de coups de poings et de pieds, ils criaient : "Le camarade a demandé de te battre, alors, nous te battrons. Nous y sommes simplement obligés."
Par la suite, M. Liu a été torturé de nombreuses fois et sa santé s’est détériorée. Un jour, alors qu’il était assis, il est soudain tombé. Il a été emmené aux urgences à l’hôpital Pinghu de la prison Shayang. Sa condition a empiré même après son admission à l’hôpital. Trois semaines plus tard, la prison a appelé sa famille et menti en affirmant qu’il avait eu une hémorragie cérébrale.
M. Liu Yunchao cloué au lit
Blessure pas encore totalement guérie
Main enflée
La prison a menacé sa famille : "Ne parlez de cela à personne."
Dans un premier temps, la prison a demandé à la famille de M. Liu d’appeler une ambulance avec un médecin et un réservoir à oxygène afin d’emmener M. Liu de l’hôpital de la prison. Ils ont déclaré que M. Liu était mourant et que s’ils ne venaient pas immédiatement, il pourrait décéder en prison. Cependant, le lendemain, la prison a changé d’avis, disant que la famille ne serait pas autorisée à ramener M. Liu chez lui.
Le 28 août 2010, la famille de M. Liu s’est rendue à l’hôpital de la prison. Ils ont vu que M. Liu était très maigre, que ses pieds étaient violacés, et qu’il était inconscient. La famille l’a appelé à plusieurs reprises et finalement, il a poussé un soupir, mais n’a pas pu parler.
La prison a averti sa famille de ne pas contacter d’autres pratiquants et de ne parler à personne d’autre. Eux et des agents du Bureau 610, ont confisqué les téléphones portables de la famille.
Le directeur du Bureau 610 : "Laissez le mourir là."
La famille de M. Liu a demandé à l’emmener à Wuhan pour un traitement médical. La prison a répondu qu’ils le libéreraient seulement après avoir obtenu plus de 30 signatures officielles du Bureau 610 de Huangshi, du Bureau 610 de Wuhan, ainsi que d’autres départements.
Le 30 août 2010, la famille s’est démenée pour obtenir les signatures officielles des Bureau 610 de Wuhan et du district, des postes de police locaux, des comités de voisinages de rues, des comités de quartier de la communauté et ainsi de suite. Le directeur adjoint du poste de police de Danshuici, Liu a appelé pour avoir des instructions de Hu Shaobin, le directeur du Bureau 610 dans le district Jiang’an. Hu a hurlé au téléphone : " Nous ne le laisserons pas partir. Laissez-le mourir là.”
La prison a esquivé sa responsabilité
Le 7 septembre 2010, le frère aîné de M. Liu s’est rendu à la prison pour le ramener chez lui. La prison lui a fait signer des documents établissant que la famille paierait les dépenses médicales, y compris à l’hôpital de la prison et pour le transfert de la prison à Wuhan. La prison a aussi filmé la procédure. Juste avant qu’ils ne montent dans la voiture, Chen du bureau de la prison a demandé au frère de signer un autre document et a déclaré : " Une fois dans la voiture, nous serez responsable pour tout ce qui arrivera à Liu Yunchao."
Trois véhicules de police avec des agents du département de police et des agents du Bureau de la justice et du Bureau 610 les ont suivis jusqu’à l’hôpital des Chemins de fer de Hankou, puis sont partis avant que l’admission de M. Liu ne soit finalisée. Une fois partis, les yeux de M. Liu se sont révulsés, et il avait du sang noir dans les selles. Lorsque plus tard, sa famille s’est souvenue de ce qui s’était produit, ils ont déclaré que la prison devait lui avoir fait une piqûre pour le revigorer. Sans quoi, pourquoi était-il bien sur la route, puis dans un état critique dès qu’ils étaient partis ? Et qu’ils soient partis dans une telle hâte.
Harcèlement répété des autorités, après sa libération
Avant son dernier emprisonnement, M. Liu avait été persécuté pendant de nombreuses années. Son épouse avait divorcé incapable de supporter la pression, et son frère et d’autres membres de sa famille avaient payé pour ses dépenses médicales. Pour la seule semaine du 7 septembre, cela avait coûté plus de 10 000 yuans. Ils ne pouvaient plus payer et devaient le prendre chez eux. Son frère, sa fille et sa mère âgée de 80 ans se sont occupées de lui.
Le bas du corps du M. Liu était paralysé, il était totalement incontinent et il ne pouvait pas parler. Il gardait les poings serrés sans pouvoir les ouvrir. Il avait perdu la plus grande partie de sa capacité de jugement et de raisonnement. Lorsqu’on abordait la persécution qu’il avait endurée, il pleurait, ne pouvant contrôler ses émotions.
Les agents du Bureau 610, de la section justice du Bureau de gestion de la rue Danshuichi, et les agents du poste de police local ont continué à le harceler chez lui. Ils ont poussé M. Liu à signer une déclaration de garantie. Lorsqu’ils ont réalisé qu’il avait perdu sa capacité à raisonner, ils ont obligé son frère, qui ne pratique pas le Falun Gong, à signer diverses déclarations de garantie. Ils ont établi des postes pour surveiller la famille et les a avertis de ne contacter aucun pratiquant. Son frère s’inquiétait de la vie de son frère ainsi que de la sienne.
Les agents de la rue et de la communauté où vivait M. Liu, comme la rue Erqi, la communauté Changjian, la communauté Daijiashan, où avait été enregistré sa carte de résident ont continué à le harceler au domicile de son frère. Ils voulaient qu’il signe une déclaration de garantie. Chacune de leur visite blessait M. Liu. Finalement, ce fut trop pour le frère de M. Liu, et il leur a dit : " M. Liu ne peut plus marcher, mais moi, oui. Si vous venez encore, j’afficherai et je distribuerai une information partout." Ils ont alors cessé.
Handicapé et presque aveugle, suite à une persécution antérieure
M. Liu avait enduré plusieurs années de persécution et était handicapé.
En 2000, il avait été emmené dans le centre de détention de Baibuding à Wuhan et incarcéré en isolement dans une minuscule cellule pendant deux semaines. Les gardiens utilisaient un projecteur à haute intensité braqué sur ses yeux. En consequence, il était presque aveugle. Il ne pouvait voir que les objets à moins d’un mètre. Quand ils l’ont libéré ses jambes étaient handicapées.
Au cours de la même année, il a été condamné à deux ans de travaux forcés et emprisonné dans la seconde salle du camp de travaux forcés Hewan à Wuhan. Les gardes l’ont suspendu par ses menottes au dessus du sol pendant 35 jours. En janvier 2003, juste un mois après avoir été libéré du camp de travail, il a été emmené dans un centre de lavage de cerveau.
En 2009, la police de l’agglomération de Huangshi a tenté de soutirer des aveux à M. Liu en utilisant la torture dans le premier centre de détention de Huangshi. M.Liu ne recevait une nourriture suffisante et a été ligoté au banc du tigrependant trois jours.
Un pratiquant s’est souvenu: " Lorsque M.Liu a été libéré l’année précédente et que plusieurs d’entre nous sommes allés lui rendre visite, il pouvait s’asseoir mais ne pouvait pas parler clairement. Lorsque nous lui avons demandé comment il avait été torturé dans la prison Fanjiatai, il était très agité et criait : ‘Huangshi aussi !’ Nous ne pouvions comprendre ce qu’il disait et lui avons demandé si les passages tabac étaient très horribles et s’il avait été soumis au banc du tigre pendant trois jours. Il a acquiescé de la tête et commencé à pleurer. Plus tard, j’ai entendu de la part d’autres personnes qu’il était dans cet état depuis un bon moment. Dés qu’on en parlait, il se mettait à pleurer.”
Suspicion d’administration de drogues
Lorsque M. Liu est mort, ses jambes, ses mains et son dos étaient violacés et pleins d’herpès. Les pratiquants emprisonnés dans la prison Fanjiatai soupçonnent qu’en plus des passages à tabac, M. Liu a reçu des injections de drogues inconnues.
De nombreux pratiquants ont mentionné que les gardiens dans la prison Fanjiatai obligeaient les pratiquants à prendre des drogues qui leur nuisaient. Un pratiquant a déclaré : " J’ai été transféré dans une autre cellule. Dans celle-ci, trois pratiquants recevaient des drogues inconnues. Ils souffraient de graves problèmes de santé, y compris une pression sanguine élevée, de défaillances cardiaques, de défaillances rénales, d’irritations, de sueur, d’incontinence urinaire et ils crachaient constamment. Les gardiens empoisonnaient tout—les couvertures, les édredons, les quatre cotés du lit, les murs proches des lits, même les vêtements, les bols et le papier toilette. C’était encore pire durant les vacances. Ils ont empoisonné de nombreux pratiquants. Ils ont utilisé différentes types de drogues: à base de poudre ou d’eau, noires, blanches, blanc laiteux ou granuleuses. Certaines avaient une odeur forte et d’autres, non. Les drogues endommageaient les organes internes et les systèmes nerveux, excrétoires et circulatoires. J’ai souffert de problèmes cardiaques, rénaux, de problèmes de pieds, je me suis évanoui et j’ai perdu conscience de nombreuses fois."
“L’hôpital de prison et l’hôpital de la prison centrale étaient impliqués dans la persécution des pratiquants. Beaucoup d’entre eux ont été emmenés à un hôpital, puis, ont été libérés pour raisons médicales lorsqu’ils étaient dans un état critique. Ces derniers mois, six pratiquants ont été persécutés à mort dans la prison Fanjiatai.”
Un ancien dur a appris la politesse après avoir pratiqué Falun Gong
M. Liu mesurait plus d’1.85 mètres. Depuis sa jeunesse, il était considéré comme un « mauvais garçon » irrécupérable . En grandissant, il se battait dans les marchés de rues et les gens avaient peur de lui.
Mais il a appris Falun Dafa et a totalement changé. Il est devenu un homme bon, tolérant et bienveillant envers les autres. Il disait que Falun Dafa avait changé sa vie la rendant pleine de sens.
Il était maçon mais ne travaillait pas très bien. Ni le comité de rue ni ses responsables au travail ne pouvaient le cadrer. Il pensait aussi qu’il était très mauvais. Son cœur était douloureux et il pensait que la vie était insignifiante. Il ne se préoccupait pas d’être une bonne personne. Une fois marié, sa vie était difficile. Il gagnait sa vie en conduisant un taxi tricycle. Il prenait les clients des autres, en vrai tyran.
Un matin, il a entendu la musique des exercices de Dafa dans un parc. Il a lu une brève présentation du Falun Gong, a apprécié la notion de cultivation du xinxing et l’assimilation aux caractéristiques universelles d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a décidé de pratiquer.
Après cela, M. Liu était strict avec lui-même en suivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance. L’ancien tyran a appris à attendre son tour pour obtenir son salaire. Il a raconté une histoire : « J’avais un père et son fils comme clients et ils étaient très lourds. Je les ai emmenés à leur destination, et ils sont partis sans payer. Je les ai appelés, mais ils m’ont insulté. J’étais en colère et voulais me battre avec eux, mais j’ai pensé qu’en tant que pratiquant, je ne devais pas rendre les coups ni les insultes, alors je n’ai rien fait. Bien que n’ayant pas gagné d’argent, j’ai maintenu mon xinxing, ainsi, cela en valait la peine.
" En une autre occasion, j’ai conduit trois clients à l’entrée d’une allée. L’allée était sale et il y avait des flaques. Les clients ont vu qu’il était difficile pour un tricycle de traverser et m’ont dit de m’arrêter et qu’ils descendraient là. Je pensais qu’en tant que pratiquant, je devais considérer les autres en chaque occasion, je me suis levé de mon siège, ai marché dans la poussière et les flaques, j’ai tiré dur , et les ai amenés sur le pas de la porte. Ils étaient très touchés et voulaient me donner un supplément, mais j’ai fermement refusé de le prendre. Face à l’intérêt personnel, je n’étais pas touché et je me sentais très bien. Ce n’est que par une véritable ‘cultivation’, que j’ai pu connaître la joie du désintéressement. Je suis heureux tous les jours et j’ai totalement changé. Mon épouse se vantait que j’avais fait un virage à 360 degrés. Je la servais souvent et savais comment prendre soin d’elle." Il racontait ça avec des larmes aux yeux.
Les amis et les parents en appellent à la justice et à quitter le PCC
Il y a quelques années, un ami de M. Liu a fait appel aux autorités pour sa libération. Il a déclaré : " Après avoir appris que M. Liu Yunchao avait été arrêté à Huanshi par le PCC, j’étais en colère. J’avais connu M. Liu dix ans plus tôt. Parce qu’il pratiquait Falun Gong, il était vertueux et ne se comportait plus en voyou des rues. Il est devenu un pratiquant cultivant la loi de Bouddha et s’assimilant à Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le PCC prévoit de le condamner. N’est-ce pas terrible? "
M. Liu est mort suite à la persécution. Ses amis et sa famille sont tristes et indignés. En plus de demander justice, ils ont dit que le PCC est pervers et que ciel est contre lui.
Nous espérons que la mort de M. Liu éveillera la conscience des gens et les aidera à voir à travers la perversité du PCC et qu’ils choisiront la droiture plutôt que le mal.
Traduit de l'anglais en Europe
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