(Minghui.org) Bonjour Maître compatissant ! Bonjour compagnons de pratique !
J'ai obtenu le Fa en mars 1997. Avant cela, ma santé était très mauvaise. J'ai eu un déplacement des disques intervertébraux lombaires à cause du stress relié au travail et c'est devenu de plus en plus grave. Après avoir cultivé dans Dafa, mon mal de dos a été guéri et toutes mes autres maladies ont disparu. Mon mari avait l'habitude, tous les jours, de fumer et de boire jusqu'à ce qu'il soit ivre. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, ses yeux devenaient rouges quand il fumait. Plus tard, il avait mal à la tête quand il fumait. Peu de temps après, il a complètement cessé de fumer. Après que notre maison ait été établie comme site de pratique, il a commencé à lire les livres du Maître avec nous et est devenu peu à peu très droit et très gentil.
Valider le Fa
Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a commencé à frénétiquement persécuter les disciples de Dafa. Les médias du Parti communiste chinois ont saturé le pays avec des mensonges diffamant Dafa et le Maître, afin de tromper le public, et certains pratiquants sont devenus hésitants. Plus tard, nous avons reçu un nouvel article du Maître « Quelques-unes de mes réflexions. » Sous la direction du Maître, nous avons commencé à réfléchir à des moyens pour valider le Fa. Un autre pratiquant et moi avons écrit sur un papier : « Falun Dafa est bon », « Restaurer l'innocence du Maître », « Restaurer l'innocence de Dafa. » J'ai collé ces affiches sur les ponts, et de nombreux piétons se sont pressés autour pour les lire. Quelques jours plus tard, une dame âgée m'a dit : « Le Falun Gong ne peut être vaincu. Ils ont écrit 'Restaurer l'innocence du Maître et l'innocence de Dafa' sur de grandes affiches. » Plus tard, les compagnons de pratique et moi avons fait de grandes banderoles que nous avons accrochées dans des endroits où il y avait plus de gens.
Il y a deux montagnes dans ma région, et beaucoup de gens y font des randonnées tous les matins. Parmi ces personnes, il y a la police et des fonctionnaires de tous les niveaux. Ils s'arrêtent souvent pour se reposer sur une plate-forme au sommet de la montagne. Ainsi, nous avons accroché des banderoles à la place la plus proéminente.
Habituellement, deux d'entre nous se rendaient à la montagne dans l'obscurité, accrochaient les banderoles et plaçaient des documents sur la plate-forme. Une fois, le ciel était si sombre que je ne pouvais pas voir les branches pour y accrocher les banderoles. J'ai dit : « Arbre, si cette banderole est accrochée sur ton corps, tu seras sauvé. » Soudain, la branche est clairement apparue en face de moi.
A partir du moment où nous arrivions à la plate-forme, le compagnon de pratique et moi devions nous séparer. Nous devions tous deux marcher une très longue distance pour rentrer chez nous. Nous avions très peur, car il nous fallait traverser plusieurs cimetières et parfois, nous rencontrions même des chiens sauvages.
Chaque fois, je récitais le Fa :
« Dafa ne quitte pas le corps
Conserver Zhen Shan Ren dans le cœur
Grand Arhat dans ce monde
Pour les divinités et les démons,
pleine crainte respectueuse »
(« Vertu majestueuse » de Hong Yin)
Une fois, nous sommes allés à une autre montagne pour y accrocher de grandes banderoles dans la journée. Certains endroits étaient très appropriés pour accrocher les banderoles, mais il y avait des gens autour. Un pratiquant a dit : « Ce serait bien s'il y avait du brouillard. » Peu de temps après, un brouillard très épais est apparu. Le brouillard s'est dispersé seulement lorsque nous sommes rentrés.
Une nuit, six d'entre nous sommes allés à la montagne et y avons accroché des banderoles et de nombreuses affiches dans les zones où de nombreuses personnes venaient. Le lendemain, cela a créé un tollé dans toute la ville et a choqué la perversité.
À une autre occasion, nous avons accroché, dans un endroit bien en vue, une très grande banderole où on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ! Authenticité - Bienveillance -Tolérance est bon : » Nous avons ensuite vu un directeur-adjoint avec quelques autres personnes se précipiter vers cet emplacement. Les compagnons de pratique ont aussi accroché des banderoles au cours de chaque journée sensible du PCC parce que nous voulions qu'une grande banderole soit visible de la plus haute place de notre canton, où on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ! »
Plusieurs fois, j'ai voulu aller à Pékin pour valider le Fa, mais je n'ai pas réussi. Après avoir discuté avec les compagnons de pratique, nous étions déterminés à briser les couches de points de contrôle mis en place par la perversité.
Les policiers surveillaient chaque carrefour, mais nous avions entendu dire que les voitures ne seraient pas vérifiées, donc nous avons loué une voiture à un prix élevé. Nous avons loué une voiture et prévu de sortir à la nuit tombée. Cependant, un fort vent s'est mis à souffler et la pluie a commencé à tomber vers 18h. Bientôt, la rue principale était inondée, et il y avait de l'eau à la hauteur des genoux. J'ai bravé la pluie pour aller chercher des compagnons de pratique ; quelques pratiquants s'étaient déjà rassemblés. Le chauffeur a été très touché par notre détermination. Nous avons bravé la pluie et sommes partis, mais après un certain temps, nous n'étions plus en mesure de continuer de rouler. J'ai dit : « Il ne faut pas y aller aujourd'hui ; nous devons plutôt choisir un autre jour avec une belle température. » Mon frère, qui est aussi un pratiquant, a répondu : « Ce n'est pas droit. Prenons un détour. »
Nous avons pris un autre chemin, mais la pluie a commencé à devenir encore plus forte. Après plus de dix heures de route, nous sommes enfin arrivés à Pékin à 8h, le lendemain. Je me suis assise en face de la place Tiananmen et j'ai émis la pensée droite vers l'image de [l'ex]chef du Parti pervers. Bientôt, quelqu'un m'a attrapée le bras et a crié haut et for : « Qu'est-ce que tu fais ! » J'ai vu que c'était un policier et j'ai commencé à émettre la pensée droite vers lui. En peu de temps, il a changé de ton et a dit : « Êtes-vous du groupe en voyage ? S'il vous plaît, allez de l'autre côté », et il m'a laissée partir. J'ai retrouvé le reste des pratiquants dans l'après-midi, et nous sommes retournés tranquillement chez-nous.
Quand je suis rentrée, j'ai demandé à mes deux enfants : « Oseriez-vous aller à Pékin dire la vérité ? » À ce moment-là, mon fils aîné était adolescent, et le plus jeune n'avait que six ou sept ans. Ils ont dit : « Maman l'a fait, alors nous le ferions nous aussi. » Je leur ai dit quoi faire quand ils arriveraient là. Le lendemain, mes deux enfants sont allés à Pékin avec quelques pratiquants. Après leur retour à la maison, ils m'ont dit joyeusement : « Maman, nous sommes allés à la tour de la ville et avons crié : « Falun Dafa est bon ! Restaurer l'innocence du Maître ! » Ensuite, j'ai contacté les pratiquants qui n'étaient pas encore sortis et j'ai loué une voiture pour qu'ils puissent aller valider le Fa à Pékin.
Transférer les documents
Je suis allée chez mon frère un jour de mars 2001. Après juillet 2000, mon frère s'est rendu à un autre endroit pour recevoir des documents pour clarifier la vérité et ma belle-sœur les distribuaient. En septembre, ma belle-sœur a été illégalement arrêtée, mais mon frère a continué à faire cela tout seul. Je lui ai dit : « Je vais y aller demain. » Je suis rentrée chez moi et j'ai préparé un paquet de documents. Je les ai distribués le lendemain et j'ai également vérifié que les pratiquants reçoivent des documents supplémentaires.
À cette époque, la télévision d'État et les journaux calomniaient le Maître et Dafa, et il était courant pour la police de faire des rafles dans les domiciles et d'arrêter des pratiquants. En avril, ma maison a été perquisitionnée. En vertu de la compassion du Maître, je n'ai pas été arrêtée, mais les personnes perverses m'ont menacée quand ils ont trouvé des documents clarifiant la vérité que j'avais écrits. En juillet, le chef du Bureau 610 a amené chez moi un véhicule plein de policiers et a essayé de me faire arrêter. Alors j'ai émis la pensée droite, ma famille leur a crié haut et fort et a refusé de les laisser m'emmener. Ils sont partis discrédités.
Plus tard, quand le besoin de documents a augmenté, mes enfants ont travaillé avec moi sur les documents jusqu'à 22h. Plusieurs fois je suis restée debout pour brocher les livrets et je m'endormais avec la brocheuse à la main. Habituellement, je ne terminais pas avant 3 ou 4h. Après que les documents aient été brochés, nous les distribuions aux autres pratiquants. À cette époque, nous avions une énorme quantité de documents, mais si la situation devenait tendue, certains endroits ne les prenaient pas. Mes enfants transportaient des documents dans leurs sacs d'école et ils les distribuaient avec moi. Après qu'une ancienne pratiquante ait entendu parler de cela, elle a dit : « Donnez-moi tous les documents que vous ne pouvez pas distribuer. »
Au printemps de 2003, le SRAS s'est propagé et on nous a dit que les sacs seraient inspectés dans la rue. En fait, la perversité utilisait cette occasion pour persécuter les disciples de Dafa. Une pratiquante a dit qu'elle allait utiliser sa voiture pour livrer les documents à partir d'un autre site. Toutefois, après un voyage, elle a dit qu'elle ne pouvait pas le faire non plus, elle avait été arrêtée auparavant et elle avait peur d'être reconnue. Elle a demandé à des autres pratiquants, mais ils ont refusé d'y aller. Puis elle m'a demandé si j'étais prête à le faire. Je n'ai pas hésité et j'ai dit : « Je vais y aller ! Les disciples de Dafa font de la validation de Fa, leur priorité ! »
Comme je n'ai pas de voiture, j'ai dû en louer une. J'ai trouvé un parent et je lui ai parlé de ma situation. Il a hésité un moment, mais a alors dit : « Allons-y ! » Cependant, après avoir voyagé pendant un certain temps, peu importe ce que je disais, il a refusé d'aller plus loin et a dit : « Regarde, la police est partout. Si nous sommes pris, nous serons incapables de nous échapper, même si nous avions des ailes. » J'ai commencé à lui clarifier la vérité et je lui ai dit combien le Falun Dafa est merveilleux. Enfin, il a accepté de continuer à rouler.
Nous avions convenu que lorsque nous atteindrions la destination, nous ouvririons immédiatement le coffre, y mettrions les documents à l'intérieur et puis partirions tout de suite. Une fois là-bas, nous avons été repérés par un policier et il a commencé à marcher vers nous. Nous avons immédiatement démarré notre voiture et avons foncé. Sur le chemin du retour, nous avons été arrêtés pour une inspection pendant un certain temps. Lorsque la police est allée à l'arrière de la voiture, mon cœur battait très vite. Chaque fois, c'est seulement la compassion du Maître qui nous a permis de rentrer en toute sécurité. Nous y sommes retournés chaque semaine, et j'ai décidé de commencer mon propre site de production de documents au printemps suivant.
Établir un site de production de documents et dénoncer la perversité
En 2004, nous avons commencé notre propre site de production de documents. L'ancienne pratiquante qui avait travaillé avec moi pour distribuer des documents a dit : « Si vous voulez créer un site de production de documents, créons-le chez moi. » Nous avons décidé qu'après que les documents seraient faits chez elle, ils seraient acheminés chez moi pour la distribution vers d'autres endroits.
Ce n'était pas facile d'établir un site de production de documents car nous n'avions ni les moyens, ni les compétences techniques. Plus tard, des pratiquants d'autres endroits sont venus nous aider, ils nous ont donné de l'équipement et nous ont appris les techniques. D'autres pratiquants ont aussi commencé à s'impliquer, et tout le monde a travaillé sur les documents et nous avons étudié le Fa ensemble.
Lorsque l'article du Maître sur la dénonciation de la perversité locale à la population locale a été publié, nous savions que nous devrions faire ce que le Maître exigeait de nous. À partir du 20 juillet 1999, les policiers pervers et les agents du Bureau 610 de notre région ont effectué de nombreuses rafles et arrestations des disciples de Dafa. Ils ont harcelé des disciples et leur ont volé de l'argent. Nous savions que nous devions dénoncer ces actes pervers, donc nous avons recueilli des expériences de première main de certains pratiquants qui avaient été sévèrement persécutés et nous les avons compilés dans des livrets pour les distribuer. Après cela, nous avons commencé à écrire des lettres dénonçant la perversité à la population locale, ainsi qu'à la police et à différents responsables.
Un jour, j'ai eu une discussion avec une ancienne pratiquante qui venait d'être libérée d'un camp de travail. Elle a dit : « Une pratiquante d'un endroit éloigné était dans le camp de travail avec moi et elle a dit qu'elle savait qu'environ 70 à 80 pratiquants ont arrêté de pratiquer après le début de la persécution. Allons-y pour y voir de plus près. » Nous avons roulé sur sa moto et avons trouvé la région.
Nous y sommes allés trois fois et avons finalement rencontré le coordinateur local. Nous avons appris qu'ils avaient enterré les livres pour les conserver et qu'ils avaient cessé de faire les exercices, mais dans leur cœur, ils croyaient encore en Maître et en Dafa et ils attendaient l'occasion pour reprendre la pratique. Nous avons étudié les récentes conférences du Maître avec eux et avons discuté des progrès actuel de la rectification de Fa.
Nous y sommes allés quelquefois de plus et ces pratiquants sont sortis et ont repris la pratique. L'ancienne pratiquante et moi avons alors commencé à aller d'un village à un autre, à la recherche de pratiquants qui pouvaient être réticents à sortir afin que nous puissions les aider à rattraper leur retard.
Afin d'aider les pratiquants à suivre les progrès de la rectification de Fa et faire les trois choses que le Maître exige de nous, nous avons tendu la main aux pratiquants des villes et des zones rurales, encore et encore. Nous avons terminé notre première série de recherche en l'espace d'un mois environ. La plupart du temps, nous atteignions la zone rurale en pleine nuit et rentrions à la maison après minuit. Nous, deux femmes, voyagions seules des centaines de milles jusque tard dans la nuit. Nous sommes même allées dans des endroits où nous n'aurions jamais osé marcher si nous n'avions pas cultivé dans Dafa.
Au cours de chaque rencontre, nous parlions de suivre les progrès de la rectification de Fa de près, de bien étudier le Fa, d'améliorer le xinxing, de l'importance d'émettre la pensée droite et de coopérer les uns avec les autres comme un tout, de clarifier la vérité et de sauver les êtres. La cohésion des disciples de Dafa dans ma région est devenue plus forte à la suite de cet effort.
Je me souviens que lors de l'anniversaire du Maître en 2003, il y avait seulement 20 personnes qui s'étaient réunies ensemble. En 2004, il y avait 70 à 80 personnes. Lorsque nous avons célébré l'anniversaire du Maître en 2005, il y avait plus de 100 personnes, et des pratiquants d'autres régions sont également venus. Nous avons accroché l'image du Maître et placé des fruits et des fleurs. Certains pratiquants se sont agenouillés et se sont prosternés devant l'image du Maître et ont pleuré jusqu'à être incapables de relever la tête. Ayant vécu plusieurs années de persécution brutale, les pratiquants se sentaient très tristes. En regardant l'image du Maître accrochée au mur, le sentiment ne saurait être décrit avec des mots.
Sauver les êtres
En septembre 2004, le Maître a publié un nouvel article « Abandonner le cœur de l’homme, sauver les gens de ce monde. » À ce moment, les disciples de Dafa de ma région avait déjà formé un corps. Les poteaux téléphoniques étaient couverts d'affiches et d'enseignes de « Falun Dafa est bon » et il y avait des banderoles de Dafa partout. Des pratiquants ont utilisé des outils pour graver « Falun Dafa est bon » sur les pierres situées sur le côté de la route. Notre site de production de documents était également devenu mature. Bien que parfois des pratiquants étaient arrêtés, ils étaient relâchés rapidement.
Nous avons fait de nombreuses cartes des zones environnantes. Grâce à ces cartes, nous avons connu de nombreux petits villages que nous ne connaissions pas avant. Dans le passé, nous n'étions pas au courant de combien de villes et de villages étaient dans notre région. Si nous n'avions pas été sous la direction du Maître, les êtres dans ces régions n'auraient pas pu être sauvés.
Nous avons distribué des cartes à d'autres pratiquants, et ils se sont coordonnés les uns avec les autres pour éviter que des documents de clarification de la vérité soient distribués de façon répétée ou en laissant de côté un village ou une maison. Nous avons également eu une conférence de partage d'expériences et avons étudié les nouveaux articles du Maître.
Nous avons fait 100 000 exemplaires de documents clarifiant la vérité, y compris des brochures et des DVD. Les pratiquants devaient transporter des documents et des nouilles instantanées et faire une randonnée en montagne et à travers les ravins, à pied, de village en village pour clarifier les faits.
Quelques pratiquants et moi-même avons pris la responsabilité de nous rendre dans la ville la plus éloignée. Nous avons distribué des documents tout en marchant et nous sommes revenus chez nous le lendemain, à 3h. Nous avons distribué des milliers de documents de clarification de la vérité et avons mis en place des milliers d'affiches.
Dans notre région, il y a un mémorial au Parti pervers. Nous avons réalisé que c'était un repaire sombre de la perversité. Par conséquent, tout le monde a coopérer pour émettre la pensée droite et clarifier la vérité là-bas. Une fois, un haut fonctionnaire du parti pervers est venu là. Les disciples de Dafa avait fait de nombreuses affiches et des banderoles et ils étaient prêts à les mettre en place dans les zones où le fonctionnaire devait passer. Cependant, le régime avait peur que des disciples de Dafa collent des affiches et ont payé 50 yuans plusieurs personnes pour qu'elles veillent sur chaque poteau téléphonique. En outre, de nombreux policiers en provenance d'ailleurs surveillaient, de concert avec la police locale, les deux côtés de la route principale.
Nous avons eu une discussion et conservé l'enseignement du Maître dans notre esprit : « Utiliser la raison pour prouver la Loi » (« Rationalité » dans Points essentiels pour un avancement diligent II). Des pratiquants sont restés chez eux pour émettre la pensée droite et d'autres sont sortis pour accrocher des banderoles « Falun Dafa est bon » sur des branches d'arbres près de la route. Le lendemain matin, ces banderoles pouvaient être vues partout sur les deux côtés de la route.
Rencontrer des difficultés et être persécutée
Dans l'après-midi du 2 novembre 2005, des dizaines de policiers ont fait irruption chez moi et ont emmené mon ordinateur, deux imprimantes et des appareils à enregistrer, l'image du Maître et des livres de Dafa. Ils ont confisqué des biens personnels d'une valeur d'environ 10 000 yuans. J'ai perdu mes pensées droites et j'ai quitté la maison. Après, je suis devenue une sans-abri, la perversité a intensifié sa persécution et est venue harceler ma famille tous les jours. Ils sont même allés à l'école de ma fille pour la menacer.
À cette époque, ma fille avait moins de 12 ans. Elle a été si férocement menacée par l'auteur de la perversité que ses jambes tremblaient et elle ne pouvait pas se tenir debout. La police l'a forcée à révéler mes allées et venues, ainsi que les allées et venues des autres pratiquants. La perversité m'avait ciblée pour être persécutée et m'a inscrite comme « recherchée » sur l'Internet. Ils avaient ma photo et ils me cherchaient.
Je n'avais pas d'endroit stable pour rester et j'étais sans le sou à ce moment-là. En quelques mois, mes cheveux sont devenus blancs et j'ai perdu mes dents. Mon poids est passé de 120 livres à 90 livres (de 54kg à 40kg environ.) Dans de telles circonstances terribles et apparemment sans espoir, le Maître compatissant a toujours pris soin de moi.
Une fois, il me restait 100 yuans, mais quand je suis allée pour les récupérer, c'est devenu 200 yuans. Une autre fois, j'avais de nouveau seulement 100 yuans. J'étais certaine que je venais de placer cette somme sur le lit et souhaitais avoir une autre centaine. Quand je suis allée chercher l'argent, c'est devenu encore 200 yuans. Je n'ai pu m'empêcher de fondre en larmes.
Je me suis rappelée les enseignements du Maître :
« Le Xiulian est justement difficile, ce qui est difficile c'est qu'au moment où le ciel s'effondre et la terre s'affaisse, ou la perversité persécute frénétiquement, au moment critique de la vie ou la mort, vous êtes toujours capable de continuer à marcher fermement sur votre chemin de Xiulian, aucune affaire dans la société de l'humanité n'arrive à interférer avec vos pas sur le chemin du Xiulian. » (« Chemin » dans Points essentiels pour un avancement diligent II)
Tout à coup, je me suis éveillée et je me suis souvenue de ma mission. J'ai commencé à mémoriser le Fa et à émettre la pensée droite toutes les heures. Au cours de la première année que j'étais sans-abri, j'ai mémorisé le Zhuan Falun sept fois.
Plus tard, je suis allée à l'endroit où mon fils fréquentait l'université, parce que je voulais expliquer les faits à propos de Dafa aux étudiants universitaires. Une fois, je suis allée avec des étudiants à une attraction touristique. Ils ont commencé à prendre des photos et m'ont demandé de me joindre à eux. Quand nous avons regardé les photos le lendemain, un grand Falun était au-dessus de ma tête et il y en avait quelques autres plus petits à côté de moi. Les étudiants ont trouvé cela inconcevable, donc j'ai pris le Zhuan Falun et leur ai montré une image du Falun. Une fois qu'ils ont comparé les images, ils ont estimé que c'était très mystique. J'ai profité de cette occasion pour leur clarifier la vérité et tout le monde à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Par la suite, mon fils a invité des professeurs et des étudiants qu'il connaissait. Nous leur avons clarifié la vérité et les avons aidés à quitter le PCC. Plus tard, nous avons créé un site de production de documents et avons distribué des documents aux étudiants tout en clarifiant la vérité.
Je suis retournée chez moi avant les Jeux Olympiques de 2008. Quand j'ai vu que beaucoup de pratiquants avaient été arrêtés, j'ai partagé avec les pratiquants et nous avons décidé d'augmenter la fréquence d'émission de la pensée droite.
Comme je ne pouvais pas rester chez moi, je suis allée chez un parent. Cependant, il n'a pas osé prendre une pratiquante de Falun Gong chez-lui. Je suis ensuite allée chez un autre parent, mais elle n'a pas non plus osé me prendre. Par conséquent, je suis allée à la montagne à proximité. La nuit, quand il n'y avait personne, je pouvais aller du côté de la rivière et mémoriser le Fa, méditer et émettre la pensée droite.
Tous les jours, les scélérats venaient harceler ma famille. Initialement, les agents ont affirmé qu'ils me permettraient de rentrer chez moi et que je devais me livrer. Plus tard, ils ont dit que la libération sous caution serait suffisante. Ma famille et moi avons eu une discussion. J'ai dit : « Je ne reviendrai à la maison que s'il n'y a pas de conditions. »
Plus tard, j'ai mis fin à ma vie de sans-abri. Cependant, peu après mon retour à la maison, le directeur et les administrateurs généraux de mon unité de travail, quatre personnes au total, se sont relayés pour me surveiller. Quand ils ont vu que j'étais devenue aussi maigre, ils ont été remplis de sympathie pour moi. Ils ont dit que le Parti communiste était faux et ils ont démissionné du PCC.
Après la fin des Jeux Olympiques, je suis allée dans différents endroits pour interagir avec les autres pratiquants et je les ai encouragés à créer un groupe d'étude de Fa, à émettre la pensée droite et à coopérer les uns avec les autres comme un tout.
À l'heure actuelle, notre environnement est plus détendu et les autres pratiquants sont capables de marcher sur leurs chemins de cultivation de façon constante.
Traduit de l'anglais au Canada
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