(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1998. Au cours de ces 14 années de cultivation, en validant le Fa, en sauvant les êtres, en enlevant les attachements, et sous la protection compatissante du Maître, je suis devenue une disciple sur le chemin divin, une disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa, l'être le plus heureux du cosmos. À travers toutes les épreuves et les difficultés, j'ai été le témoin de la grâce de Dafa et de la compassion du Maître. Le langage humain ne peut pas exprimer l'immensité de ma gratitude envers notre Maître grandiose.

Cultiver dans Dafa et comprendre le véritable sens de la vie

En mai 1997 on m'a transférée dans une autre unité de travail. J'ai entendu un jour Mme Li, la directrice des finances, dire qu'elle était une pratiquante du Falun Gong. C'était l'automne. Comme il n'y avait qu'elle et moi qui apportions notre repas de midi au travail, elle m'a invitée à venir prendre mon repas avec elle, dans son bureau. Après le repas, elle a pratiqué les quatre premiers exercices du Falun Gong. Lui ayant demandé un jour si elle avait une image de Maître Li, elle a sorti le livre Zhuan Falun de son tiroir et me l'a donné. J'ai ouvert le livre et vu l'image, et aussitôt j'ai lui ai dit : « Je pense l'avoir déjà vu quelque part ». Elle m'a demandé : « Où l'avez-vous vu ? » À quoi j'ai répondu : « Je ne sais pas, mais ce visage amical a l'air si familier. » Elle m'a dit que j'étais prédestinée.

Je lui ai emprunté le Zhuan Falun et l'ai apporté chez moi. Après le repas, j'ai aidé ma fille à faire ses devoirs, puis j'ai commencé à lire le livre. À cette époque, j'avais pris froid et je toussais beaucoup. Afin de ne pas tacher le livre, je m'étais mise un mouchoir sur la bouche. Je sentais que c'était un livre très bon. En un jour, j'ai fini de lire le livre en entier. J'ai pensé que le Falun Gong était très bon, mais j'ai décidé d'attendre pour pratiquer que ma fille ait terminé le lycée et qu'elle ait commencé ses études universitaires.

Je lui ai rapporté le livre le lundi suivant et lui ai dit qu'après avoir lu le Zhuan Falun, j'avais compris pourquoi les gens tombent malade et que je ne prendrais plus de médicaments. Elle m'a complimentée en disant que j'avais un bon sens de l'éveil. Je lui ai demandé alors de me trouver un exemplaire du Zhuan Falun. Elle m'a expliqué qu'il n'y en avait plus guère, mais que peut être j'en trouverais dans une librairie.

Le lendemain je suis allée dans la plus grande librairie de la ville. En chemin, j'avais l'impression de ne pas vraiment avoir besoin de pédaler sur mon vélo, il roulait très vite comme si on me poussait de l'arrière. (Plus tard j'ai compris que mon grand circuit céleste était déjà ouvert par le Maître avant même que je commence à cultiver.) Je n'ai pas trouvé le livre, mais néanmoins j'ai commencé à pratiquer les exercices avec elle. J'ai fait le deuxième exercice du début à la fin sans difficulté la première fois. En avril 1998, Mme Li m'a trouvé le livre. Le soir même, j'ai écrit un mot à ma fille pour lui dire que j'étais partie au groupe d'étude du Fa après avoir préparé le repas du soir. Le lendemain matin je suis allée au parc faire les exercices en groupe. J'avais réellement commencé à cultiver et pratiquer dans Dafa.

J'ai étudié et transcrit le Fa dans mon temps libre. J'ai transcrit soigneusement le Zhuan Falun, Les Points essentiels pour un avancement assidu I et II et Hong Yin. Au cours de cette période, j'ai pris conscience du vrai sens de la vie. J'ai compris que le vrai sens d'être un être humain est de retourner au vrai soi. Chaque conflit a une cause et un effet. Je suis venue dans ce monde humain pour le Fa. Tous mes soucis ont disparu et toute l'ingratitude et le ressentiment ont été oubliés. Je me suis sentie enrichie, joyeuse, heureuse et bénie dans mon travail quotidien et dans ma vie.

Des miracles après la cultivation et une harmonie dans toute la famille

Je prenais beaucoup de remèdes pour soigner plusieurs maladies, tachycardie, hépatite, cholécystites, rhumatisme, douleur dans la région lombaire, insomnie et encore d'autres problèmes. À cause de ces problèmes j'étais à peine capable de me traîner jusqu'à mon lieu de travail, de m'occuper de mon enfant et faire le travail de la maison. Ma vie était misérable.

Mon mari a un emploi de grande responsabilité dans mon unité de travail. C'est quelqu'un qui est totalement dédié à son travail et ambitieux pour l'avancement de sa carrière. Il ne rentre jamais avant minuit. Afin de pouvoir faire les exercices sur le site de pratique, je me levais plus tôt et je faisais cuire le repas à moitié avant de partir à 5 h. Une fois les exercices terminés, je rentrais en courant pour terminer la cuisine et m'occuper de ma fille avant qu'elle ne parte à l'école. Des compagnons de pratique curieux m'ont demandé si mon mari serait opposé à ma cultivation. J'ai répondu : « Je fais toujours la même quantité de travail à la maison qu'auparavant. Comment pourrait-il être contre ? ».

J'avais un grave problème cardiaque et j'avais souvent été hospitalisée. Mon cœur battait à plus de 200 pulsations/minute (bien plus vite que la vitesse normal de 60 à 100 pulsations/minute). Dans ces conditions, les symptômes de maladie cardiaque pouvaient se déclencher très facilement, surtout si je me déplaçais rapidement ou si j'avais des émotions comme la colère, l'anxiété, l'excitation, pleurer ou rire. Après avoir cultivé et pratiqué, ce problème ainsi que d'autres ont disparu. Je retrouvais de l'énergie et je ne me sentais plus malade, même quand je me dépêchais de rentrer faire le travail de la maison après l'étude du Fa et les exercices en groupe. Voici quelques unes des expériences miraculeuses que j'ai vécues.

1. Afin de ne pas interrompre l'étude du Fa, j'arrivais toujours au site avant 18 h. Je n'ai jamais été en retard. J'ai un emploi du temps très serré. Je quittais le bureau tous les jours à 16 h 30 et arrivais à la maison à 17 h. En une heure, je préparais le dîner et faisais ma toilette pour aller au groupe d'étude du Fa. J'ai senti clairement que le temps dont j'avais besoin pour faire la cuisine était devenu plus court et en allant au site de pratique, mon vélo n'était pas soumis aux mêmes secousses que quand j'allais au travail par la même route. Un jour, je me dépêchais d'arriver au site d'étude du Fa à l'heure. Sur le chemin, je ne suis pas descendue de mon vélo sur une section de route en construction parce que j'ai vu que la surface pavée de petits cailloux sur cette section était plane. En rentrant à la maison ce que j'ai vu m'a beaucoup surprise. La surface de la route à cet endroit était irrégulière et il y avait des gros cailloux entassés un peu partout. J'ai dû descendre de mon vélo et le pousser pour pouvoir passer. C'était tellement miraculeux. Ça devait être le Maître qui m'avait aidée à arriver au site à l'heure parce que j'avais le cœur d'obtenir le Fa.

2. Afin de participer au groupe d'étude du Fa, je fais mes courses d'épicerie le samedi et mets tout au réfrigérateur. En portant les achats à l'étage, je ne ressentais aucun poids sauf dans les deux mains. J'étais très légère. J'étais très émue, sachant que le Maître compatissant m'aidait et m'encourageait à cause de mon cœur, de retourner à mon vrai soi.

3. J'avais une neurasthénie sévère, je me réveillais facilement et le moindre petit bruit me tenait éveillée. La nuit, je n'arrivais presque plus à me rendormir si mon mari ronflait après avoir bu. Après avoir commencé la cultivation, je dormais bien et n'entendais plus ses ronflements.

À travers la cultivation dans Dafa, je me rends compte de ce qu'est le vrai bonheur. J'ai retrouvé une parfaite santé. Mon mari et ma fille ne tombent plus malades. Notre situation financière s'est améliorée Toute la famille était joyeuse. Mon mari a dit à son ami :« Ce Falun Gong est vraiment miraculeux. Xiaoyun (mon nom d’emprunt) a retrouvé la santé après avoir cultivé. Ma fille et moi nous ne nous enrhumons plus. » En fait, une personne dans la famille cultive et tous en retirent des bienfaits.

J'ai 59 ans, mais on dirait que j'ai dans la quarantaine. J'émets la pensée droite régulièrement à minuit et me lève à 3 h 50 pour faire la pratique tous les jours. J'ai de l'énergie et je n'ai jamais été malade, pas même une toute petite grippe depuis plus de dix ans.

Ne jamais emboîter le pas de la foule, avoir toujours Authenticité-Bienveillance-Tolérance à l'esprit

Au cours de l'année 2000, mon unité de travail a été réorganisée. J'ai été déléguée directrice de la logistique et de la cantine à l'intérieur de notre groupe. Cet emploi est bien rémunéré parce qu'il y a de l'argent en jeu et on fait des achats. Ce département assure toutes les fournitures pour les bureaux, ainsi que les objets de la vie quotidiennes pour plus de 100 employés et la cantine fournit les repas de midi pour plus de 20 employés au quartier général en achetant tout y compris la nourriture et les fournitures pour chaque jour. Après avoir commencé à endosser ces responsabilités, mes collègues ont fait remarquer que l'argent ne manquerait pas (parce que je suis pratiquante de Dafa). Mon prédécesseur ne fournissait qu'un plat pour le repas. J'ai ajouté un plat au repas et j'ai pris soin d'équilibrer la qualité nutritionnelle des repas pour la semaine. Les jours de fête, il y avait des plats spéciaux en plus des plats principaux. Il y avait par exemple des quenelles au riz pour la Fête du Bateau du Dragon et des gâteaux de lune pour la Fête de la Mi-Automne. Tout le monde étaient heureux de mon organisation.

Le Maître a dit :

« Nous disons : quel que soit le changement des critères de la morale humaine, la nature de cet univers Zhen-Shan-Ren reste pourtant immuable à jamais. Certains disent que vous êtes bon, mais vous n’êtes peut-être pas vraiment bon ; certains disent que vous êtes mauvais, mais vous n’êtes peut-être pas vraiment mauvais, car les critères de jugement du bien et du mal sont faussés. Seul celui qui se conforme à la nature de l’univers est un homme bon, c’est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais et il est reconnu par l’univers. Bien que de grands changements soient intervenus dans cette société, bien que le niveau de la morale de l’humanité ait beaucoup décliné, bien que les mœurs se dégradent de jour en jour et qu’on ne recherche que le profit, pourtant le changement de l’univers ne suit pas celui de l’humanité. En tant que pratiquant, on ne peut pas s’imposer des exigences fondées sur les critères des gens ordinaires. » (Zhuan Falun)

Mon supérieur hiérarchique me fait confiance parce que je suis pratiquante de Dafa. Donc je dois bien faire ce travail. Dans cette société matérialiste, je dois suivre les exigences du xinxing de Dafa. Mes actes vont faire la démonstration de la bonté du Falun Dafa.

Ceci est plus facile à dire qu'à faire. Puisque tout ce que j'achetais était des choses pour la vie quotidienne comme des serviettes, du savon, j’achetais ceux que j'aimais moi. Parfois j'étais tentée par ces choses-là. Mais je suis quelqu'un qui cultive, je devais donc enlever cet attachement à gagner un avantage supplémentaire.

Il y a beaucoup de compétition dans les affaires. Afin d'attirer de nouveaux clients ou de pérenniser les anciens, les marchands nous offrent souvent des commissions ou d'autres avantages. Mais j'ai toujours refusé leurs offres. Je leur ai dit qu'en tant que pratiquante de Falun Dafa je respecte les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je leur ai demandé de m'offrir simplement les prix les plus bas acceptables.

En 2001, notre compagnie a inauguré un concours d'écritures sur le thème « Esprit d'entreprise ». Mon article sur « Intégrité, Honnêteté, Dévouement et Innovation » a gagné le premier prix. On a accroché la plaque dans la salle de réunion. Je savais que ce bon résultat venait de ma pratique du Falun Gong et le fait que le Maître avait ouvert ma sagesse. Une chef de service dans mon unité de travail m'a dit : « Xiaoyun,vous seriez un modèle pour moi si vous ne cultiviez pas dans le Falun Gong. » À quoi j'ai répondu : « Je suis justement dans cette bonne situation parce que je pratique le Falun Gong. Si je ne le faisais pas, j'aurais peut-être une attitude mauvaise » J'ai une très bonne réputation sur mon lieu de travail.

La compassion fait surface, voir les êtres et retourner vers un pays sacré après avoir renoncé aux sentiments humains

J'ai beaucoup de sentiments envers mon mari, ma fille et mes amis. J'ai combattu ce genre d'attachement émotionnel au cours des 20 dernières années de mon mariage. Du fait que j'ai donné naissance à une fille, ma belle-mère en était très mécontente et a toujours été très désagréable avec moi. Quelqu'ait été mes efforts pour lui être agréable, à elle et à ma belle-sœur, elles ne m'appréciaient vraiment pas. Encore pire, elles me faisaient des mauvais coups. À cause de mon lien très fort avec la culture traditionnelle, je ne me disputais jamais avec elle, mais je m'en plaignais auprès de mon mari. Quand mon mari ne comprenait pas mes sentiments, je me mettais en colère. Mon cœur était troublé et cela m'a apporté toutes sortes de problèmes de santé. Il m'arrivait même de trembler en pensant au passé. J'étais déprimée, distraite et je faisais souvent des erreurs au travail.

Ma belle-mère était en mauvaise santé et elle prenait des médicaments d'un bout à l'autre de l'année. Chaque fois qu'elle était à l'hôpital, j'en prenais bien soin malgré mes propres problèmes de santé. Quand elle a été hospitalisée en 1993, je lui ai préparé trois repas par jour en plus de mon travail et de m'occuper de mon enfant. Quand je n'en pouvais plus, je m'absentais quelque jours de mon travail pour m'occuper d'elle. Pour fêter ses 60 ans, je l'ai sortie de l'hôpital et emmenée chez moi où j'avais préparé plus de dix plats différents et j'avais commandé un gâteau d'anniversaire. Quelques jours après sa sortie de l'hôpital, elle s'est plainte à mon bureau que j'avais caché la côte de porc achetée par mon beau-père. Plus tard quand j'ai été hospitalisée deux fois en trois mois, elle ne m'a pas rendu visite, ni préparé de repas pour moi, mais elle avait le temps d'aller chaque jour à l'église. Comme j'avais perdu mes parents étant très jeune, j'ai traité mes beaux-parents comme s'ils étaient les miens. Alors que j'avais tant donné et depuis tant d'années, la seule récompense que je recevais était d'être traitée de voleuse. Comme j'avais du ressentiment, je ne suis plus allée à ses fêtes d'anniversaires. Le 8 décembre 1995, quand j'ai rendu visite à mon beau-père pour son anniversaire, elle a fait des remarques acerbes. Au cours du repas, j'ai porté un toast à mon beau-père en disant : « Papa, joyeux anniversaire ! Vous avez dit que bien que vous ayez trois fils, c'est chez nous que vous viendrez vivre que vous serez plus âgé. Aujourd'hui nous avons une maison plus spacieuse. Vous serez le bienvenu quand vous le voudrez. » (Je n'ai pas fait mention de ma belle-mère.)

Tôt le lendemain matin, ma belle-mère est venue chez moi. Elle voulait reprendre la machine à coudre. Elle a dit qu'elle l'avait achetée avec son propre argent et que la même année, elle nous avait donné 500 yuan à l'époque où nous étions pauvres. Elle a poursuivi : « Vous devriez avoir une pièce prête pour moi. Je veux passer mes vieux jours ici. » J'en avais assez, je ne me contrôlais plus et je lui ai répondu : « Est-ce que nous ne sommes pas chez votre fils ? Vous reprenez ceci et cela. Ça ne vous gênera pas de vivre ici quand vous serez vieille ? » Elle m'a giflée deux fois.(J'avais alors 43 ans). Ensuite elle a dit à mon mari que je l'avais frappée et lui a demandé de l'emmener à l'hôpital. J'étais tellement en colère que j'ai fait un malaise cardiaque. Mon mari m'a aidée à m'allonger sur le lit de ma fille et m'a dit : « Ne dis rien ! Je lui donnerai ce qu'elle voudra et elle sera bientôt partie. » Pendant que mon mari descendait la machine à coudre depuis le 7e étage, elle est venue me voir en disant : « Merci mon Dieu ! Merci mon Dieu ! »

J'avais perdu tout espoir. Mes dix années d'efforts étaient récompensées par deux gifles. Je n'ai plus pris contact avec elle depuis fin 1997, même quand elle était malade. Je n'ai pas assisté à l'anniversaire de mon beau-père non plus.

En janvier 1999, ma belle-mère a été de nouveau hospitalisée. Mon mari m'a annoncé après le dîner qu'il allait la voir. J'avais projeté de l'accompagner, mais il m'en a empêchée. Après son départ, j'étais en paix. Je pensais à quel point je me serais réjouie en voyant qui allait prendre soin d'elle, si je n'étais pas (devenue) une pratiquante. En tant que pratiquante, maintenant je ne peux plus être comme elle. Mais j'hésitais en pensant aux incidents passés. À ce moment-là, j'ai pensé au Fa enseigné par le Maître et j'ai ouvert le Zhuan Falun. C'était la page 140 où le Maître a dit :

« La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves dues aux démons, c’est pour voir si vous pouvez couper avec les sept émotions et les six désirs et les prendre avec légèreté. Si vous tenez toujours à ces choses, vous ne réussirez pas votre cultivation. Chaque chose s’inscrit dans une relation de cause à effet, pourquoi un être humain peut-il être un être humain ? Précisément parce que les êtres humains ont des émotions. Les êtres humains ne vivent que pour ces émotions : les liens familiaux, l’amour entre un homme et une femme, l’amour filial, l’affection, l’amitié, les égards, tout est affaire de sentimentalité, dans aucun domaine les gens ne parviennent à se séparer de leurs émotions ; vouloir faire quelque chose, ne pas vouloir faire quelque chose, être content, ne pas être content, aimer, détester, tout sans exception dans toute la société humaine provient des émotions. Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer. Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. Bien sûr, il n’est pas facile de rompre d’un seul coup avec ces choses-là. La cultivation et la pratique sont un long processus, un processus qui consiste à supprimer graduellement vos attachements ; cependant vous devez rester d’une stricte exigence envers vous-même. »

En lisant ceci je me suis éveillée au fait qu'on n'a pas que cette vie. On ne sait pas ce qu'on a fait dans d'autres vies. Toutes les ingratitudes et le ressentiment ont leurs raisons d'être. Ce sont des rétributions karmiques. On doit rembourser ses dettes.

Le lendemain après le travail je lui ai rendu visite. Quand je l'ai appelée « Mère », mes larmes sont tombées telles des perles tombant d'un fil cassé. À cet instant, j'ai senti que toute l'amertume, le ressentiment et les griefs étaient partis. Je lui ai demandé ce qu'elle voulait manger. Elle a répondu qu'elle n'avait pas mangé de légumes depuis trois jours. Sachant qu'elle aime les légumes crus, je lui ai dit : « Mère, je te préparerai des légumes avec des sauces si tu veux. » Elle était très contente. J'ai acheté des légumes frais et du tofu au marché en plus de ce que j'avais à la maison. Je les lui ai apportés le lendemain. Quelques jours plus tard, quand je suis allée la voir avec une pastèque, son compagnon de chambre m'a expliqué qu'elle avait été renvoyée parce qu'elle s'était disputée avec une infirmière. Selon mon mari, ma belle-mère a dit à sa fille : « Ta belle-sœur pratique le Falun Gong. Elle est devenue plus jolie et a même repris du poids. ». Toutes les rancunes avec ma belle-mère se sont enfin trouvées résolues grâce à Dafa.

Clarifier la vérité après avoir été persécutée et être escortée jusqu'à la maison par le Maître

Le 19 décembre 2000, j'ai pris quelques jours de congé de mon travail pour aller à Pékin valider la bonté du Falun Dafa. J'ai été arrêtée illégalement par la police. Quand la police m'a demandé ce que je faisais là, j'ai répondu : « Après avoir pratiqué le Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu et moralement je me suis améliorée. Je suis venue pour défendre le Falun Gong. » La police m'a extorqué 2000 yuan en échange de ma libération. J'ai payé aussi 3000 yuan pour couvrir les dépenses d'un policier local et du chef de la section de la sécurité de mon lieu de travail venus pour me raccompagner chez moi.

En octobre 2002, avant le 16e Congrès du pervers Parti communiste chinois, j'ai été arrêtée illégalement chez moi, à 21 h et envoyée au poste de police. Ils ont pris mes livres de Dafa, ma radio et mon sac à main. Après une détention de 22 jours dans un centre de détention, j'ai été condamnée à trois ans de travaux forcés. Les chefs de service sur mon lieu de travail, dans deux voitures, sont venus me voir partir. En route, le secrétaire du parti de mon unité de travail, le directeur de mon département et un policier étaient avec moi dans une des voitures. Cela allait prendre plus de deux heures pour arriver à destination, assez longtemps pour que je puisse clarifier la vérité, ce que je n'avais pas eu la possibilité de faire avant. J'ai commencé par évoquer l'amélioration de mon état physique et spirituel après avoir cultivé et ensuite j'ai parlé des crimes commis par le gang de Jiang Zemin en persécutant le Falun Gong, de l'appel paisible du 25 avril et de la mise en scène de « l’immolation sur la place Tiananmen ». Ils ont tous écouté en silence. En s'approchant du camp, je me suis arrêtée afin d'émettre la pensée droite pour éliminer les perversités qui me persécutaient. Au camp, j'ai dit au médecin qui m'examinait : « La Constitution chinoise déclare que les citoyens ont la liberté de croyance et de parole. Je suis détenue ici et j'ai perdu ma liberté personnelle. J'ai amélioré ma moralité et je fais de bonnes actions. Je ne me soumets pas à la persécution car je n'ai pas contrevenu aux lois. » Sous la protection compatissante du Maître le camp a refusé de m'accepter.

J'ai appris après ma libération qu’afin de s'assurer un 16e Congrès national sans heurts, le parti malveillant avait poussé les gens à commettre des crimes qui leur rapportent des bénéfices. Ils multiplieraient le salaire par trois s'ils arrêtaient quatre personnes. Je suis allée au poste de police récupérer mon sac à main. J'ai dit au policier local que je n'avais pas de haine contre lui. Je lui ai conseillé de ne plus persécuter le Falun Gong et qu'il devait me considérer comme étant sa dernière victime. C'est une vertu sans limites de protéger les disciples de Dafa et un péché abject que de les persécuter. Il m'a regardée tranquillement puis il m'a dit : « Vous pouvez rentrer chez vous. » On ne m'a plus jamais dérangée depuis ce moment.

Les 13 années de persécution du PCC contre le Falun Gong sont un fiasco total, car dans l'histoire, ceux qui ont persécuté des vraies croyances n'ont jamais réussi. Le Falun Dafa a été diffusé dans le monde entier. Le véritable éveil qui vient du fond du cœur ne peut pas être réprimé et persécuté. Chaque disciple diligent y a réfléchi avec rationalité et avec notre foi en Dafa, il émergera enfin, sain et sauf de cette grande catastrophe. En attendant, nous deviendrons plus fermes et plus matures.

Traduit de l'anglais en France