(Minghui.org) Récemment, l'affaire concernant la fréquentation de prostituées par des juges et des responsables de la Haute Cour de Shanghai a largement circulé dans les médias et sur l’Internet en Chine.


Des vidéos postées sur Internet par un citoyen concerné entendaient dénoncer un juge pour son comportement honteux dans un night-club. Trois autres juges avaient aussi été accidentellement filmés.


Face à la large condamnation et aux pressions du public, les autorités ont expulsé les quatre magistrats du PCC et les ont démis de leurs positions. Suite à la révélation de cette sanction disciplinaire dans les médias, les utilisateurs du net ont réagi. Un avocat a écrit sur son blog : « Ces quatre-là sont-ils les seuls juges corrompus dans les tribunaux de Shanghai ? Bien sûr que non. Ces juges étaient-ils corrompus de naissance ? Bien sûr que non. Ces juges sont-ils seulement coupables d’être engagés dans la prostitution ? C’est impossible. » L’avocat a utilisé cette affaire pour impliquer et ridiculiser tout le secteur judiciaire en Chine. La conscience juridique et les standards éthiques des juges du PCC est certainement en question.


Les juges détiennent l'autorité et des pouvoirs spéciaux et leur enfreinte délibérée de la loi dans leur pratique légale est devenu un sérieux problème. En Chine aujourd'hui, le nombre d’affaires qui sont traitées équitablement est aujourd’hui vraiment préoccupant. Dans bien des cas, les accusés ont présenté des preuves démontrant une totale innocence, mais du fait de la politique établie par le PCC, les juges sont contraints à prendre des décisions illégales. De nombreux cas similaires ont été portés contre des pratiquants de Falun Gong.


La Constitution de Chine stipule clairement que les citoyens jouissent de la liberté de croyance et d’expression. Toutefois, afin de persécuter le Falun Gong, le PCC a commencé à fabriquer de fausses preuves et lui a collé l’étiquette de « secte », puis a réprimé les pratiquants. Le PCC a porté des accusations de « saboter l’application des lois », « divulguer des secrets d’état » ou de « subversion des autorités » sans aucune preuve juridique à l’appui. Dans des cas où il y avait une absence complète de preuves vérifiables, les juges du PCC ont même condamné des pratiquants du Falun Gong à la prison. Ces 14 dernières années de persécution, plus de 10 000 pratiquants ont été illégalement jugés, sans un seul cas où le juge ait décidé que la victime était innocente.


Le Falun Gong enseigne aux gens à être bons et droits, tandis que le PCC a visiblement enfreint l’application de la loi, à travers l’abus et la persécution de citoyens dont l’innocence était prouvée.


Bien que les juges aient fait preuve d’un niveau aussi bas niveau d’éthique et de moralité, ils ont montré un haut niveau de sensibilité politique. Le juge qui a
illégalement condamné le pratiquant de Falun Gong Zhang Chunsheng de Yiyang, dans la province du Hunan, a déclaré : « À présent, le Parti (PCC) veut réprimer le Falun Gong au mépris de la loi. Nous devons nous livrer à un exercice formel. Il n’y a rien que nous puissions faire. Ne nous faites pas de reproches. » Gu Yingqing, le juge présidant de la Cour intermédiaire de Suzhou a hurlé dans le tribunal : « Ne mentionnez pas la loi. Je parle de politique. » Les employés du tribunal de la ville de Qian’an dans la province du Hebei ont ouvertement déclaré : « Les affaires du Falun Gong ne seront pas traitées selon la loi. » La Cour intermédiaire de Changchun a prononcé des condamnations contre des pratiquants de Falun Gong sans procès et a annoncé « Pour les cas du Falun Gong, il n’est pas nécessaire de suivre la procédure légale. »


En Chine continentale, tous les pratiquants de Falun Gong traînés devant les tribunaux sont illégalement condamnés et leurs peines de prison sont prédéterminées par le
Bureau 610 un bureau créé le 10 juin 1999 dans le seul but de persécuter le Falun Gong. Il y a des Bureaux 610 à tous les niveaux des autorités à travers toute la Chine et ils manipulent les départements de police locaux, les parquets et les cours afin de persécuter des personnes innocentes. Par exemple, des employés du Bureau 610 de Nong’an dans la province du Jilin ont dit aux avocats de la défense des pratiquants de Falun Gong : « Dans cet endroit, nous avons compétence. Nous ne nous soucions que de politique, pas de droit. Vous pouvez aller nous poursuivre où vous voudrez – nous nous en fichons. »


Manipulés par le Bureau 610, les juges enfreignent sciemment la loi et les employés des services de police et les parquets agissent aussi au mépris de l’éthique et de la moralité. Par exemple, le chef de section Gu de la Division de sécurité intérieure du district de Baoshan à Shanghai a un jour dit : « Quelle loi ? Ce que je dis est la loi. » En mars 2000, la cour du district de Futian à Shenzhen a illégalement condamné le pratiquant Li Jianhui à quatre ans de prison. Il était le premier pratiquant de Falun Gong de cette région condamné sur des accusations fabriquées. Précédemment, Li Jianghui était allé à Pékin faire appel au nom du Falun Gong. Il a été arrêté et les autorités locales ont adressé un rapport au Bureau 610 de la province du Guangdong et aux autorités centrales, qui ont alors intensifié la persécution de Li Jianhui. Le Procureur de la Cour de la ville de Shenzhen a déclaré à M. Li : « Vous n’avez commis aucun crime, mais nous devons vous condamner à la prison. Il y a une nécessité politique. Ce sont les autorités supérieures qui veulent vous condamner. »


Les juges devraient être tenus responsables pour leurs violations de la loi. Une fois que les affaires sont décidées par le Bureau 610, les juges exécutent aveuglément leurs décisions. Par exemple, la Cour du district de Yuexiu à Guangzhou a illégalement condamné le pratiquant Wei Peiling à quatre ans de prison. Le juge a informé sa famille que la décision avait été prise par le Bureau 610 et qu’ils ne faisaient que lire la décision au tribunal.


Les Bureaux 610 ne déterminent pas seulement les peines de prison des pratiquants avant le procès, ils modifient aussi les peines à volonté, d’après le « comportement » des pratiquants devant le tribunal. Mme Han Yujuan du district de Dongshan de Guangzhou a été jugée et a déclaré devant le tribunal : « Falun est bon » à trois reprises. Le juge a alors ajouté trois autres années à sa condamnation. Le juge a expliqué : « Han Yuejuan a dit trois fois « Falun Dafa est bon », chaque fois méritait une autre année d’emprisonnement. »


Sur la base des actions de ces juges de la Haute Cour de Shanghai, comment peuvent-ils donc prendre des décisions justes et équitables devant les tribunaux ? Est-il possible que les juges qui se soumettent au Bureau 610 et ont illégalement condamné les pratiquants de Falun Gong s'engagent dans d’autres faits de corruption. Il y a eu plus de 10 000 procès illégaux de pratiquants de Falun Gong en Chine continentale ces 14 dernières années et dans tous les cas, pas une seule décision équitable n’a été prise sur la base de preuves. Y a-t-il encore des juges honnêtes dans la Chine d’aujourd’hui ?

Traduit de l'anglais en Europe