(Minghui.org) Le dialogue annuel des droits de l’homme États-Unis-Chine a eu lieu les 30-31 juillet de cette année à Kunming, province du Yunnan. A la fin du dialogue, le Ministre des affaires étrangères a déclaré que les Chinois bénéficient de la meilleure protection des droits de l’homme de toute l'histoire.

Une revendication aussi prétentieuse ne peut qu’être très éloignée de la vérité et je n’ai même pas besoin de dresser la liste de toutes les violations des droits de l’homme par le régime chinois. Ici, je souhaite partager trois images dont la forte ressemblance suffit amplement à révéler l’état réel des droits de l’homme en Chine.

Image 1 : une photo prise en mai 2013

Caractéristique principale : un agent des forces spéciales tire les cheveux d’une villageoise et la traîne sur le sol.

Histoire : le 29 mai de cette année, une esquadrille entière de forces spéciales armées a été déployée dans le village de Jin’ou, canton de Yongjia, ville de Wenzhou, province du Zhejiang, pour arrêter les habitants qui protestaient envers la politique des autorités pour leur avoir confisqué leurs terres. Un homme a été maintenu au sol et brutalement frappé par un groupe de 4 ou 5 agents. Une femme (dans la photo ci-dessus) a été poussée au sol et traînée par terre.

Quand la photo est parue en juillet, des blogueurs outragés ont appelé à identifier l’agent sur la photo. Sa façon de traiter cette femme était si cruelle et la privait totalement de sa dignité.

Image 2 : Photo de reconstitution de torture prise en 2002

Caractéristique principale : Un agent de police a attrapé les cheveux d'une pratiquante de Falun Gong et la traîne sur le sol.

Histoire : Quand le 16 janver 2002, Zhang Yuhua de la ville de Jilin, province du Jilin, a fait appel pour le Falun Gong à Pékin, elle a été arrêtée et envoyée au centre de détention de Shijingshan. Deux agents du département de police du district de Shijingshan, l’un nommé Li Peng et l’autre avec le numéro de badge de police 043364, ont essayé d’obtenir son adresse d’origine. [1] Quand elle a refusé, ils l’ont poussée à terre et l’ont traînée sur le sol par les cheveux. Ils lui ont aussi craché au visage et l'ont frappée à coups de pieds dans la tête et les côtes, tout en disant que personne ne s’inquiéterait de sa mort. Plus tard, un troisième agent appelé Wang Ning lui a donné toute une autre série de coups brutaux. En conséquence d’avoir été traînée et frappée, son visage est devenu tout enflé et ses jambes ont viré au violet et noir. Elle avait de grandes difficultés à marcher. Après avoir été relâchée, elle a reconstitué la torture qu’elle avait enduré et en a pris des photos pour dénoncer la brutalité de la police.

Image 3 : Une peinture à l’huile crée en 2005

Caractéristique principale : Une pratiquante de Falun Gong a été attachée par les pieds à l’arrière d’une moto et a été traînée à mort.

Histoire : le 28 janvier 2006, la 9e Exposition de la Liberté du Choix du peuple, organisée par Amnesty International Australie a remis des récompenses. La peinture à l’huile d’un pratiquant intitulée « La mort d'un fidèle d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance » a reçu la récompense du Choix du peuple.

Selon l’artiste Zhao Xijie, la peinture décrit l’histoire vraie qui a eu lieu en juin 2001 dans le village de Gaiguo de la ville de Macheng, province du Hebei. Deux pratiquantes de Falun Gong ont été traînées à mort par des motos parce qu’elles ne voulaient pas abandonner leur pratique. M. Zhao a dit qu’il a envoyé la peinture à l’exposition, espérant attirer plus d’attention sur la persécution du Falun Gong en Chine et apporter son aide. (Extrait de Les œuvres artistiques des pratiquants de Falun Gong ont gagné des récompenses à l’Exposition d’Art d’Amnesty International (Photo))

Des ressemblances dans les trois images

Les trois images ont été créées en l'espace de 10 ans mais elles montrent presque le même contenu - une victime qui subit la torture d’être traînée. Toutes les images décrivent comment les agents du régime communiste brutalisent les citoyens chinois. Le régime a clairement étendu sa persécution des pratiquants de Falun Gong aux autres gens de la société.

Un exemple supplémentaire de la torture d’être traîné

Toutes le trois images montrent les victimes qui sont traînées au sol—une méthode de torture commune utilisée sur les pratiquants de Falun Gong détenus. Par exemple, Xin Shuhua, une pratiquante de Benxi, province du Liaoning, a été sujette à cette méthode de torture de façon répétitive pendant deux mois entiers.

Mme Xin a été déshabillée et menottée à un radiateur dans une petite pièce de décembre 2005 à janvier 2006. Les gardes gardaient la fenêtre ouverte pour qu’elle souffre du froid chaque jour. Seulement au cours des repas, elle était autorisée à porter des vêtements. Ils n’arrêtaient pas de la maltraiter. En fait, ils lui faisaient subir la torture du froid. Trois fois par jour, ils la tiraient par les pieds jusqu’en bas des escaliers de la cafétéria. La peau à l’arrière de sa tête et de tout son dos était éraflée et ouverte à vif. Les escaliers et tout le hall menant à la cafétéria étaient couverts de son sang. Les gardes faisaient cela très discrètement et ils utilisaient toujours un passage secret.

Des conditions des droits de l’homme inquiétantes en Chine

La torture d’être traînée décrite ci-dessus est juste l’une des techniques de torture que le régime a développées pour brutaliser ses propres citoyens. Mais rappeler aux victimes une simple technique de torture est plus qu’assez pour révéler l’état réel des droits de l’homme en Chine.

Le régime ne persécute pas seulement les pratiquants de Falun Gong, mais aussi les autres groupes de citoyens chinois. Partout et à tout moment, chacun peut devenir une victime. Quand les pratiquants de Falun Gong racontent aux gens comment ils ont été oppressés, ce n’est pas seulement pour sauver leurs propres droits, mais aussi ceux des autres.

Note : [1] afin de ne pas menacer la sécurité des autres, les pratiquants de Falun Gong refusent souvent de révéler leurs noms et adresses.

Traduit de l’anglais en France