Pourquoi les pratiquants de Falun Gong ont-ils fait appel ?
La police de Tianjin avait arrêté quelque 45 pratiquants qui étaient allés clarifier la vérité auprès de l'éditeur d'un magazine à propos d'un article qui avait calomnié le Falun Gong. La police de Tianjin a dit aux pratiquants de porter leur appel à Pékin au Bureau des appels d’État qui juxtapose l'enceinte du complexe gouvernemental central Zhongnanhai. C'est exactement ce qu'ils ont fait.
Pourquoi les pratiquants ont-ils fait appel auprès du Comité central ?
Déjà au mois de juin 1996, le Ministère de la propagande du Comité central avait ordonné aux différents niveaux du gouvernement de critiquer le Falun Gong. Le Quotidien de Guangming a lancé la première attaque avec l'article « Des sonnettes d'alarmes continuent de sonner ». Le Bureau de publication des informations a ensuite interdit la publication, la distribution et la vente des livres de Falun Gong. Partout avant le 25 avril, la police avait déjà commencé à saisir les livres de Falun Gong et à interférer avec la pratique en groupe. L'arrestation des pratiquants par la police de Tianjin constituait une escalade de la persécution. Le problème avait déjà atteint le point où il ne pouvait pas être résolu sans l'intervention des autorités de niveau supérieur du Comité central.
Combien de personnes sont allées faire appel le 25 avril ?
De la porte sud du parc Beihai au côté ouest de la porte Xi'an, et de la rue Fuyou à l'allée qui se trouve à l'ouest de cette rue – en ces deux endroits seulement il y avait 30 000 personnes. Des pratiquants qui sont arrivés plus tard ont été arrêtés aux périphéries. Les pratiquants de l'extérieur de la ville n'avaient pas la permission de quitter les gares ou étaient bloqués à des points de contrôle et n'ont pas pu entrer à Pékin. Le gouvernement chinois n'a reconnu que le chiffre très réduit de 10 000 personnes, alors que le vrai chiffre dépassait de loin celui-ci.
Que demandaient les pratiquants qui ont fait appel ?
À cette époque, il y avait trois demandes :
1. que la police de Tianjin relâche les pratiquants qui étaient détenus ;
2. qu'on accorde un environnement non-hostile aux pratiquants de Falun Gong pour faire leur pratique ;
3. que l'on permette d'imprimer les livres de Falun Gong.
Comment se sont comportés les appelants ?
La rue entre le parc Beihai et la porte Xi'an est une rue à grande circulation. La circulation y était fluide toute la journée. Quelques pratiquants ont pris l'initiative d'assurer la fluidité de la circulation des véhicules et des piétons. Les pratiquants ont marché sur le bord de la rue, laissant ainsi le trottoir aux piétons. Ils étaient calmes et pacifiques.
Comment l'appel a-t-il pris fin ?
Vers 22 h, un message est venu depuis la Porte ouest de Zhongnanhai : « Les représentants sont de retour et ils ont porté les requêtes des pratiquants aux responsables du Comité central. Tous les pratiquants arrêtés par la police de Tianjin ont été relâchés. Tout le monde peut maintenant rentrer chez soi. » Les pratiquants ont nettoyé les environs, ramassant même les mégots laissés tomber par la police. En moins de vingt minutes, tous les pratiquants étaient repartis.
Un cas non résolu :
Zhu Rongji, le premier ministre, a demandé aux représentants du groupe à ce moment-là s’ils avaient eu l'occasion de lire son commentaire sur le Falun Gong. Les représentants ont répondu qu'ils ne l'avaient jamais vu. Beaucoup de personnes se sont demandé qui a empêché la circulation du commentaire et comment on s'y était pris. Aujourd'hui encore on ne connaît pas la réponse.
Source : http://fr.minghui.org/articles/2008/4/30/24967.html
Traduit de l'anglais en France
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