(Minghui.org) Une conférence de presse appelant à la fin immédiate du prélèvement forcé d’organes par le Parti communiste chinois (PCC), a eu lieu le jour de la Journée des Droits de l’Homme, au Yuan législatif de Taïwan, organisé par l’Association internationale de soin des transplantations d’organes et des législateurs. Des fonctionnaires gouvernementaux et des professionnels réputés de la communauté médicale ont participé à la conférence.
L’Association internationale de soin des transplantations d’organes de Taïwan a organisé une conférence de presse, le 10 décembre, Journée Internationale des Droits de l’Homme.
Le législateur Tien Chiu-Chin et la législatrice et avocate Yu Mei-Nu ont appelé les gens de Taïwan à ne pas devenir complice par ignorance du prélèvement criminel d’organes contraire à l’éthique perpétré en Chine. Lee Wei-Chiang, responsable du Ministère de la santé et du Département d’aide sociale des affaires médicales, a déclaré que l’amendement de « l’Acte des Greffes d’Organes » permettra des sanctions légales contre les contrevenants impliqués dans les greffes illégales d’organes.
L’événement s’est déroulé, alors que l’ONG, Médecins contre le Prélèvement forcé d’Organes, DAFOH, remettait près d’1,5 millions de signatures collectées dans 53 pays et régions sur quatre continents, au bureau du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, Mme Navanethem Pillay. Les signatures ont été remises la veille de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, et appelaient à une fin immédiate du prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant en Chine.
Le Dr Hu Nai-Wen, président de l’Association internationale de soin des greffes d’organes, s’exprime sur la campagne de collecte de signatures et les appels aux Nations Unies.
Le nombre total officiellement publié de greffes de foie et de rein dépasse de loin le nombre officiellement publié de prisonniers exécutés, suggérant que les sources de la plupart des organes transplantés sont inconnues. On pense que les pratiquants de Falun Gong en vie constituent la source principale de tels organes. (Le graphique est tiré de Epoch Times.)
Joseph Wu (Wu Shu-Min), président de la Fondation de l’Alliance professionnelle médicale à Taiwan, espère que les Taïwanais deviendront conscients des abus à l’encontre des violations des droit de l’homme se déroulant en Chine.
Une législatrice de Taïwan : Le prélèvement forcé d’organes ne devrait pas être autorisé à continuer
La législatrice Tien Chiu-Chin : « Nous ne devrions pas fermer les yeux sur le prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants de Falun Gong par le PCC, et nous devrions continuer à nous exprimer jusqu’à ce que la persécution cesse. »
La législatrice Tien Chiu-Chin s’est souvenue avoir été témoin que plusieurs années plus tôt, un pratiquant de Falun Gong se présentant comme quelqu’un ayant besoin d’un organe pour une greffe, a passé des appels téléphoniques aux hôpitaux en Chine, afin de se renseigner sur les organes disponibles.
Sans temps d’attente, des étrangers peuvent aisément et à n’importe quel moment, obtenir un organe compatible pour une greffe, en Chine. Ce fait a horrifié Mme Tien, et l’a convaincue qu’un supermarché d’organes existe en Chine.
Elle a appelé le PCC à mettre immédiatement fin au prélèvement d’organes. Elle a aussi rappelé au gouvernement taïwanais sa responsabilité de dire aux citoyens de ne pas se rendre en Chine pour des greffes d’organes, et devenir ainsi, complices de ce crime haineux de prélèvement forcé d’organes.
Mme Tien a déclaré que les Taïwanais croient en l’existence des divinités. Elle a ajouté que subir une greffe d’organes sans connaître la source de l’organe pourrait entraîner la mort de quelqu’un, un péché ayant des conséquences insoutenables.
La législatrice et avocate Yu Mei-Nu a demandé que la source des organes et les documents correspondants soient ouverts et transparents.
La législatrice et avocate Yu Mei-Nu a fait écho au point de vue de la législatrice Tien et appelé le gouvernement taïwanais à exiger que la source de toutes les greffes d’organes et les documents correspondants soient ouverts et transparents, de sorte que personne ne puisse être complice des atrocités de prélèvement forcé d’organes par le régime chinois.
Wang San-lang, vice-président de l’Association taïwanaise de médecine familiale, a exprimé une forte opposition aux transplantations d’organes contraires à l’éthique.
Un projet d’amendement sanctionnera les courtiers impliqués dans les greffes d’organes
Lee Wei-Chiang, responsable du département des affaires médicales du Ministère de la santé et du bien-être, a déclaré qu’une fois la loi modifiée, les intermédiaires impliqués dans les greffes d’organes seront soumis à des sanctions légales.
Lee Wei-Chiang, responsable du Département des affaires médicales du Ministère de la santé et du bien-être, a déclaré que l’amendement de l’Acte de transplantation d’organes exige que tous les récipiendaires d’organes en dehors de Taïwan enregistrent le pays source de chaque organe, ainsi que le nom des hôpitaux et des médecins. Les médecins impliqués dans tout tourisme illégal d’organes seront punis ou verront leurs licences révoquées. La loi modifiée est suffisamment large pour punir les courtiers impliqués dans de telles greffes illégales d’organes, à de un à cinq ans de prison.
Les responsables encourront la rétribution
Tien Ning-Ning, présidente de l’Association taïwanaise pour secourir les pratiquants de Falun Gong persécutés.
Tien Ning-Ning, présidente de l’Association taïwanaise pour secourir les pratiquants de Falun Gong persécutés, a déclaré que le régime chinois n’a jamais cessé la persécution des pratiquants de Falun Gong. Même les octogénaires et les bébés âgés de quelques mois ne sont pas épargnés. Au cours des 14 dernières années, des millions de pratiquants ont été brutalisés, rendus infirmes, torturés à mort et de nombreuses familles ont été déchirées. Beaucoup de parents âgés étaient si inquiets et tristes qu’ils sont décédés.
« Le bien est récompensé et le mal récolte le mal », a déclaré Mme Tien. « Les malfaiteurs ne peuvent imaginer ce qu’ils auront à supporter dans le futur. Ils seront jugés devant les tribunaux internationaux. »
Œuvrer ensemble pour faire cesser la persécution par le PCC
Lin Shi-Chia, PDG de la Fondation de l’Alliance des professionnels du milieu médical de Taïwan, et ancienne législatrice, appelle à des efforts pour mettre fin à la persécution.
Lin Shi-Chia, PDG de la Fondation de l’Alliance des professionnels médicaux de Taïwan,et ancienne législatrice, a déclaré que si nous ne pouvons pas apporter notre aide aujourd’hui, n’importe qui pourrait être arrêté et détenu et devenir demain une cible pour le prélèvement forcé d’organes, parce que Taïwan a des contacts fréquents avec un pays non démocratique qui ne valorise pas les droits humains.
La législatrice Tien a conclu en disant que tant que cela continue, « nous ne cesserons pas de nous exprimer. Nous continuerons à appeler les gouvernements et les systèmes légaux à prendre des mesures pour prévenir et empêcher le tourisme d’organes. »
Traduit de l'anglais en Europe
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