(Minghui.org) Je n’ai pas vacillé dans ma mission de sauver les êtres, bien que le Parti communiste chinois (PCC) ait brisé ma famille, m’ait contraint à une vie de sans abri et m’ait gravement blessé physiquement parce que j'ai pratiqué ma foi.
Faire mon propre choix
En septembre 2002, j’ai été illégalement détenu dans un centre de détention pour avoir pratiqué le Falun Dafa. Dès que je suis arrivé, on m’a dit que j’avais deux choix : ils me relâcheraient si je promettais de ne plus pratiquer, ou si je n’arrêtais pas, ils me condamneraient à la prison. Je leur ai répondu qu’aucune de ces options n’était acceptable et j'ai annoncé que je commençais une grève de la faim. Ils ont réagi en m’attachant à leur soi-disant lit de la mort et ont ordonné à six hommes forts de s’asseoir sur moi. Puis ils m'ont gavé à l’aide d’un entonnoir connecté à un long tube enfoncé jusque dans mon estomac.
15 jours plus tard, j’étais si faible que je ne pouvais plus prendre soin de moi. Deux détenus de ma cellule se sont portés volontaires pour m’aider. Ils m'ont lavé le bas du corps, ont massé mes muscles déformés et ont repoussé mon rectum saillant à sa place. Un des prisonniers, un jeune homme appelé « le Roi combattant », qui avait une large cicatrice sur le visage m’a dit : « Je vous aide parce que je vous admire d’être un disciple de Dafa et pour votre courage résolu de ne pas abandonner votre foi. Même si d’autres personnes me payaient des dizaines de milliers de yuans pour laver leurs parties intimes, je ne le ferais pas. »
Rectifier mon environnement
Le centre de détention a ordonné à deux prisonniers de me surveiller jour et nuit. En tant que pratiquant, je les ai traités avec gentillesse et j’ai partagé ma nourriture, mon thé et d'autres choses avec eux. Ma tolérance a fait fondre leur cœur et a réveillé leur conscience.
Un de ceux qui me surveillaient m’a dit : « Depuis que je vis avec toi ces deux derniers mois, je remarque que je contrôle mieux mon tempérament emporté. »
Je lui ai expliqué : « J’ai le Fa dans mon cœur. Comme notre Maître nous l’a dit : « La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement » (Zhuan Falun) C’est pourquoi être auprès de moi a cet effet sur ton caractère. »
Il a répondu : « Maintenant je comprends. Une fois sorti d’ici, je veux que tu m’apprennes le Falun Dafa. Comme on te relâche demain, on va te préparer une soirée d’au-revoir ce soir. » Ce soir-là, il m’a amené de l’eau chaude, ce qui est très dur à trouver dans une prison, des bonbons très chers, des graines de melon, du thé, des cigarettes et des noisettes. Je lui ai dit : « As-tu dépensé tout cet argent pour moi ? Je suis un pratiquant de Dafa alors il n’est pas nécessaire de me traiter comme cela. » « Ne t’inquiètes pas, » m’a-t-il dit : « Tu m’as si bien traité tous ces derniers mois. Un renard peut vieillir et son poil devenir gris, mais jamais devenir bon. Cependant, en étant avec toi pendant tout ce temps, j’ai perdu mon mauvais caractère ! Donc tu vois, il fallait que je te fasse une soirée d’adieu, même si j'ai dû emprunter de l’argent pour ça ».
« Je veux que vous viviez dans chaque cellule de prison pendant une semaine »
En décembre 2009, j’ai été arrêté pour avoir clarifié la vérité et renvoyé dans le même centre de détention. Bien que mon visage ait été déformé au point d'être méconnaissable à cause des coups infligés par les policiers, un des gardiens du centre m’a reconnu et a dit : « Oh! Qu’est-ce qui s’est passé ? ». Avant que j’ai eu la chance de répondre, il a poursuivi : « Faites moi une faveur ! Ne faites pas de grève de la faim ! ». Je lui répondu : « Je peux promettre de ne pas faire de grève de la faim seulement si vous respectez ma croyance ! ». Il a alors appelé les gardes et leur a dit : « Ne touchez pas à cet homme ou vous aurez à faire à moi ! ». J’ai saisi toutes les chances que j’avais de clarifier la vérité aux gardes et je les ai encouragés à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.
Un jour, le directeur adjoint du centre de détention m'a vu et a laissé échapper un long soupir. « Ah ! En tant que pratiquant de Falun Gong, tu es bon pour persuader les gens, tout le monde t’écoute. Je veux que tu passes une semaine dans chaque cellule de la prison. De cette façon, tu peux enseigner aux prisonniers comment devenir de bonnes personnes ! » Je lui ai alors répondu : « Lorsqu'ils sortiront d’ici, ils sauront la vérité. J’espère seulement que les policiers et responsables comprendront aussi la vérité. Tel est mon souhait ! »
Lorsque j’ai rendu visite au « Roi combattant » après ma libération, il m'a dit modestement : « J’ai mémorisé chaque mot que tu m’as appris sur le Falun Dafa. Lorsque je sortirai d’ici, je n’irai pas me mettre la loi à dos. J’ouvrirai un magasin de mécanique et je vivrai une vie normale. Merci ! Tu es venu de si loin juste pour me voir ! » J'ai répondu : « Tu seras récompensé pour m’avoir aidé quand j’en avais besoin. Alors remercions Maître Li et le Fa. »
Traduit de l'anglais en Europe
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